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En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
La politique de produit (aussi appelée stratégie produit) est une des composantes du marketing mix qui désigne l'activité de définition, d'adaptation, de spécification, de différenciation et plus généralement de tarification des biens et des services au sens le plus large possible des courants composants l'offre d'une entreprise.
La plupart des produits sont des services. On parle par de « produits bancaires », « produits-voyages », « produits culturels », etc.
La politique de produit (ou marketing produit) d'une entreprise s'inscrit à l'intérieur d'une stratégie marketing, déterminée en amont, qui a vocation à encadrer l'ensemble des politiques, dont l'offre de produits. Elle concourt — au même titre que les autres éléments du marketing mix, que sont par exemple la politique de distribution, la politique de communication et la politique de prix — à « fixer l'ensemble des variables qui caractérisent l'offre faite aux consommateurs potentiels[1] ».
Le produit correspond de la part de son offreur à la promesse d'obtenir un certain résultat et symétriquement, de la part de l'acheteur, à une attente de résultat. Cette promesse est concrétisée par l'offre d'un objet (le produit) ou d'une prestation (le service), voire une combinaison de ces deux éléments.
Produits et services comportent des attributs évidents ou cachés portés aussi bien par :
La promesse faite de répondre et satisfaire un besoin implique généralement un prix à payer par l'acheteur ou par l'utilisateur.
Le produit est censé apporter une palette de bénéfices au consommateur potentiel : économiques, pratiques, psychologiques, sociologiques, etc. Il ne peut être réduit à un seul ou une partie de ces éléments sous peine d'être en décalage avec la demande effective.
Pour ce faire, il est recommandé de distinguer en première analyse :
D'autres niveaux d'analyse peuvent s'avérer utiles, sinon nécessaires. À titre d'exemple, on peut citer les réflexions spécifiques concernant :
Tout produit a une vie propre qui s'inscrit dans un cycle d'utilisation allant « du berceau jusqu'à la tombe » et dans un cycle de vie « Lancement, croissance, maturité, déclin ». Cette insertion ne doit pas seulement être accompagnée, elle doit être prévue.
Tout produit/service offert ne peut être apprécié correctement de façon isolée et doit être positionné dans un contexte réel actuel (et autant que possible prévisionnel) :
Les « dimensions du produit » sont les paramètres de l'action marketing. Pour présenter de manière simplifiée l'approche produit, différentes voies d'abord sont utilisées :
La « dimension matérielle » (ou concrète) recouvre ce qu'est réellement et objectivement le produit ou le service : ses caractéristiques de dimension, de poids, d'encombrement, le ou les matériaux utilisés, les ingrédients entrant dans la composition du produit, le type et la quantité d'énergie requise pour le faire fonctionner, etc.
La « dimension fonctionnelle » (ou d'usage) du produit ou service correspond à ce que l'acheteur veut en faire, ce à quoi il sert. Il s'agit de tous les aspects permettant de répondre aux besoins des consommateurs : le produit lui-même, les services qui l'accompagnent, etc.
Les utilisations favorites et les utilisateurs principaux ne sont pas toujours ce que les créateurs du produit ont imaginé. Cela peut conduire à revoir les modes de distribution et de promotion, voire la conception même, du produit.
La « dimension psychologique » (psychologique ou psycho-sociologique) du produit ou service est la représentation mentale (l'image de marque) de ce que l'on pense de celui-ci. Pour certains produits (produits de luxe par exemple) les caractéristiques d'image ont un poids majeur. Cette dimension, tout aussi importante si ce n'est plus que les autres, est beaucoup plus difficile à cerner et à faire évoluer.
Un produit doit s'envisager comme un « produit étendu »[2] par :
Ces services sont une dimension intimement liée au produit, et donc à ne pas sous estimer dans un choix opérationnel d'adaptation du produit à la stratégie marketing.
« L'identité sensorielle » (notion de prégnance) d'un produit est parfois une dimension importante. Il y a forte prégnance lorsque le consommateur s’attend à trouver face à un produit un élément sensoriel (odeur, couleur, texture, bruit, etc.) sans lequel il va douter de l’efficacité ou de l’identité même du produit (exemples : menthe = verte et fraise = rouge).
Le design du produit et celui de sa présentation au client (packaging) est une dimension importante de l'image qu'il projette. Ce design peut avoir une fonction technique.
Certaines références à l'imaginaire du produit ne doivent pas être oubliées.
Pour les équipements de la maison (électroménager ou électrodomestique) :
Un produit banal est un produit dont le coût de revient est faible, dont la fréquence d'achat est élevée et dont l'achat est souvent automatique ou semi-automatique (exemple : produits alimentaires). Le client recherche souvent un gain de temps et d'effort à l'acquisition de ce genre de produit.
Un produit anomal est un produit dont le coût de revient est élevé, la fréquence d'achat est donc relativement faible. L'achat est souvent réfléchi (exemples : ordinateur, œuvre d'art, les produits de luxe en général). Le client recherche souvent une information pertinente pour le guider avant d'initier la phase d'achat. Ceci implique la présence d'experts, d'étiquetage suffisant et d'outils de communication et de comparaison adaptés à la distribution de ce genre de produit.
Un exemple simple est celui des parfums. On dit que la dimension matérielle du parfum est assez simple, mais celle psychologique du parfum est extrêmement compliquée : pourquoi préfère-t-on une odeur à une autre, qu'est-ce qui fait notre choix, pourquoi choisit-on une marque plutôt qu'une autre ? A tort ou à raison, l'acheteur considère qu'il exprime sa personnalité, son appartenance sociale, son statut, en achetant tel parfum plutôt que tel autre.
Il ne faut donc jamais négliger la dimension psychologique du produit dans la compréhension globale que l'on en a, car elle peut avoir une grande influence sur tout le marketing mix (marchéage).
La valeur d'usage d'une voiture est liée au nombre de personnes qu'elle peut transporter, à son confort, aux caractéristiques de sécurité (freinage, tenue de route, etc.). En même temps, il s'agit manifestement d'un « produit d'image », qui exprime la personnalité du propriétaire, son appartenance sociale, son statut.
Qui a réellement besoin d'un gros 4X4 en région parisienne ? Pourquoi cet attrait des petits patrons pour les grosses voitures allemandes ?
Un placement ou un prêt peut se décrire concrètement : mode de versement et de remboursement, niveau et modalités de revenus ou de coût financier, etc. Sa dimension psychologique peut être l'appât du gain, la sensation de sécurité, le fait de pouvoir accéder à telle ou telle envie de dépense, etc.
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