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L'eau douce est une eau dont la salinité faible permet la consommation. C'est l'eau des rivières, des lacs, de pluie, des glaciers, des tourbières, etc. par opposition à l'eau de mer. C'est un critère de potabilité essentiel car l'eau est très difficilement débarrassée du sel en solution. Une eau douce contient généralement moins d'un gramme de matières solides dissoutes (comme les sels, métaux et éléments nutritifs) par litre. À titre de comparaison, l'eau de mer en contient plus de trente et le sérum physiologique en contient 9 g/litre (0,9 %).
En aquariophilie, l'expression « eau douce » est utilisée pour distinguer une eau non salée de l'« eau de mer » et de l'eau saumâtre.
L'eau douce n'est pas l'inverse d'une eau dure qui, elle, est définie comme une eau contenant des ions magnésium et/ou calcium. Ainsi, de l'eau salée (contenant du chlorure de sodium dissous) n'est ni douce ni dure.
L'eau douce est dite renouvelable de par le cycle de l'eau. L'eau fossile dès lors ne saurait être renouvelable.
La disponibilité de l’eau douce dans un pays est déterminée par les conditions climatiques, la géomorphologie, l’utilisation des sols et les eaux transfrontalières[1].
La Quantité maximale théorique d'eau effectivement disponible est un indice de disponibilité d'eau douce de la FAO.
Selon eurostat, les ressources en eau correspondent à l’eau disponible pour être utilisée sur un territoire donné et incluent les eaux de surface (à savoir les baies côtières, les lacs, les fleuves et les cours d’eau) et les eaux souterraines[1]. Les ressources renouvelables en eau sont calculées comme étant la somme du flux interne (qui est égal aux précipitations moins l’évapotranspiration réelle) et de l’apport externe (eaux transfrontalières)[1].
Le rapport de l'eau salée à l'eau douce sur Terre est d'environ 40 à 1:
En Europe, les cours d'eau (46%) et les eaux souterraines (35%) fournissent plus de 80% du total de la demande en eau européenne[5].
Les eaux douces en tant qu'habitats naturels sont les écosystèmes qui abritent les espèces aquatiques terrestres, dites dulçaquicoles et qui fournissent une grande part de l'eau potable ou bue dans le monde (de nombreuses espèces d'organismes filtreurs jouent un rôle essentiel dans les phénomènes autoépurateurs des cours d'eau et masses d'eau non-souterraines (hydrozoaires et bryozoaires, éponges d'eau douce et bivalves et certaines espèces planctoniques en particulier).
La biodiversité des eaux douces semble avoir été sous-estimée dans plusieurs régions du monde, de même que son degré de menace[6]. Certaines espèces (amphibiens, insectes) peuvent avoir une phase de vie aquatique et une autre terrestre.
Une nouvelle carte mondiale, des écorégions d'eau douce a été produite en 2010 à partir des données de répartition de 13 300 espèces de poissons. Le chevauchement de ces zones avec des hotspots terrestres de biodiversité est fréquent, notamment en région tropicale ; ces zones à forte congruence pourraient mériter des efforts de conservation intégrée plus importants et priorisés, plaide une étude publiée en 2010[7].
Dans l'Union européenne, ils sont couverts par une directive cadre sur l'eau qui impose aux États membres un objectif pour 2015 de retour à un bon état écologique des masses d'eau (douce, saumâtre et marines)[8],[9]… L'eau est précieuse.
Les écosystèmes d'eau douce sont victimes de nombreuses sources de pollution, individuelles et collectives, urbaines et industrielles (pollutions accidentelles, effluents insuffisamment épurés, lessivage par les pluies d'orages), agricoles (nitrates, phosphates, érosion source de turbidité, pesticides).
Les filtreurs nettoient l'eau et améliorent souvent la qualité des sédiments, mais ils peuvent aussi bioconcentrer certains contaminants, au profit de la qualité de l'eau avec des risques de bioconcentration et de perturbation endocrinienne.
Les sédiments des eaux douces (dans les canaux et en aval des zones industrielles notamment) peuvent y concentrer de nombreux polluants (dont éléments-traces métalliques[10], plus ou moins durablement, notamment dans les régions industrielles ou dans les zones touchées par la pollution routière ou urbaine.
Plus qu'en mer où les barrières physiques artificielles sont rares, la fragmentation écologique par des grands barrages infranchissables, le réchauffement ou la pollution contribuent à empêcher la libre circulation des organismes aquatiques, dont les poissons migrateurs. Et localement, dans les zones humides et sur leurs bassins versants, les plombs de pêche et de chasse ou de ball-trap perdus sont une source de saturnisme chez les animaux, les oiseaux d'eau étant les plus touchés. Ils sont aussi une source de pollution durable des sédiments[10].
Enfin, les eaux ruisselant sur des secteurs touchés par les séquelles de guerre, ou certains lacs, marais, bras morts, puits, etc., en particulier dans l'ancienne zone rouge peuvent être gravement polluées par des toxiques lorsque les munitions qui y ont été abandonnées ou perdues se mettent à fuir.
Les eaux chaudes tendent à perdre leur oxygène qui se dissout naturellement mieux dans l'eau froide. Le réchauffement moyen, nocturne notamment des zones chaudes et tempérées est un facteur supplémentaire de dégradation de la biodiversité. Il facilite la dissolution du CO2 dans l'eau, et l'acidification de celle-ci.
De nombreux poissons d'eau douce font partie des espèces qui régressent dans la plupart des pays développés et en développement, de même que les amphibiens considérés comme de bons indicateurs de qualité des eaux douces.
Après l'apparition de la vie, le cycle de l'eau a été modifié par son utilisation par les plantes et les animaux. Sur les milieux émergés, l'eau douce est vitale pour la plupart des espèces. Elle provient de la condensation de vapeur d'eau atmosphérique. Elle-même est issue de l'évaporation des eaux marines et terrestres, mais aussi de la recondensation cyclique de l'évapotranspiration et de la respiration / transpiration des plantes et animaux. Elle provient également des cycles de réévaporation de la rosée et des eaux météoriques qui se sont évaporées avant de rejoindre les nappes phréatiques ou les cours d'eau qui alimentent les lacs intérieurs, les rivières et fleuves, ainsi que des nappes d'eau souterraines profondes, soit directement, soit à la suite de la fonte de neiges ou de glaces (voir le cycle de l'eau).
L'accès à l'eau douce est un problème de plus en plus critique pour la survie de nombreuses espèces (« stress hydrique »), y compris l'être humain, notamment dans les déserts et autres contrées arides, polluées, ou dans les zones en cours de salinisation à la suite du déboisement, de l'irrigation ou du drainage.
L'eau douce étant très inégalement répartie et accessible sur la Terre, elle est une des grandes sources d'inégalité écologique et de conflits pour l'avenir selon l'ONU.
L’agriculture est aussi source de pression sur la ressource puisqu’elle prélève 70 % de l’eau douce planétaire environ (jusqu’à 90 % dans la plupart des pays les moins développés)[11].
L'année 2003 a été proclamée l'année internationale de l'eau douce par l'Assemblée générale des Nations unies.
En aquariophilie, l'expression « eau douce » est aussi utilisée pour désigner une eau non salée par opposition à l'« eau de mer » et l'eau saumâtre pour différencier trois types d'aquariums qui requièrent des équipements différents, dits aussi « aquarium d'eau douce », « aquarium d'eau saumâtre » et « aquarium d'eau de mer ».
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