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Amazon.com, Inc. | |
Création | |
---|---|
Dates clés | 1994 : Cadabra, Inc. 1995 : Nom actuel et lancement du site |
Fondateurs | Jeff Bezos |
Forme juridique | Incorporation |
Action | NASDAQ : AMZN |
Slogan | work hard, have fun, make history (« travailler dur, s'amuser, écrire l'histoire[1] ») |
Siège social | Seattle, Washington États-Unis |
Direction | Jeff Bezos, CEO Brian Olsavsky, directeur financier |
Actionnaires | Jeff Bezos (0,08 )[2], The Vanguard Group (0,05 ) et Mackenzie Bezos (0,08 ) |
Activité | Commerce électronique, Logistique |
Produits | Amazon.com, A9.com, Alexa Internet, Amazon Echo, Amazon Kindle, Amazon Video, IMDb, Box Office Mojo, Amazon Music, Amazon Pay, Amazon logistics, Amazon Go, Audible.com, Amazon Studios, Twitch |
Sociétés sœurs | www.amazon.fr |
Filiales | Mobipocket.com Abebooks |
Effectif | 613 300 (2018)[3] |
Site web | www.amazon.com |
Capitalisation | 1 000 milliards $ (2018)[4] |
Chiffre d'affaires | 177,9 milliards $ (2017)[5] + 31 %[5] |
Résultat net | 2,37 milliards $ (2016)[6] |
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Amazon.com, Inc. (NADASQ : AMZN[7]) est une entreprise de commerce électronique nord-américaine basée à Seattle. Elle est un des géants du Web, regroupés sous l'acronyme GAFAM[8], aux côtés de Google, Apple, Facebook et Microsoft.
La spécialité initiale d'Amazon était la vente de livres, mais elle s'est diversifiée vers la vente d'autres produits, d'abord par l'élargissement des produits culturels disponibles à l'achat, puis vers la mise à disposition progressive de produits de tous types. Aujourd'hui, même des produits alimentaires peuvent être commandés via Amazon.
Créée par Jeff Bezos en juillet 1994, l'entreprise a été introduite en bourse au Nasdaq en mai 1997.
La filiale française d'Amazon est ouverte en 2000. En 2016, Amazon devient le premier distributeur non alimentaire en France en termes de chiffre d'affaires[9].
En 2017, la société emploie 541 900 personnes dans le monde et a établi, outre le site originel américain (ouvert en 1995), des sites spécifiques dans de nombreux pays.
Le site de vente Amazon a été fondé en 1994 par Jeff Bezos. Celui-ci a déclaré avoir été encouragé à créer l'entreprise pour « minimiser [le] regret » qu'il aurait eu de ne pas avoir profité de la ruée vers l'or des débuts d'Internet[10]. Amazon était à l'origine une librairie en ligne[11]. Alors que les plus grandes librairies physiques et catalogues de vente par correspondance pouvaient proposer jusqu'à 200 000 titres, une librairie en ligne pouvait afficher un catalogue bien plus étoffé. Bezos voulait que le nom de son entreprise commence par un A pour apparaître en tête d'un classement alphabétique. Il a commencé à regarder dans le dictionnaire et s'est arrêté sur Amazon (Amazone) parce que c'était un lieu « exotique et différent » et que le fleuve était considéré comme le plus grand du monde, destinée qu'il souhaitait à son entreprise[12]. Depuis 2000, le logo d'Amazon fait figurer une flèche allant du A au Z formant un sourire qui symbolise la satisfaction du client et indique également que l'entreprise peut tout vendre, de A à Z[13].
Amazon a ouvert son service le 16 juillet 1995. Le premier livre vendu est Fluid Concepts and Creative Analogies (en) de Douglas Hofstadter[14]. Amazon fait son introduction en bourse le 15 mai 1997[15]. L'action est cotée sous le nom « AMZN » sur le NASDAQ et a un prix de départ de 18 USD.
L'entreprise ne s'attendait pas à réaliser de profits avant quatre ou cinq ans. Sa croissance « lente » a provoqué la colère des actionnaires se plaignant que la compagnie ne fasse pas de profit assez rapidement. Quand la bulle Internet a éclaté et que de nombreuses entreprises Internet ont fait faillite, Amazon a tenu et a finalement réalisé ses premiers bénéfices au dernier trimestre de 2001 : 5 millions de dollars, ou 1 centime par action, sur un chiffre d'affaires de plus d'un milliard. Le profit, bien que modeste, a servi à prouver que le modèle d'entreprise pouvait être rentable[16]. En 1999, le magazine Time a nommé Bezos « personnalité de l'année[17] », soulignant que son entreprise a participé à populariser le commerce électronique[18].
Le 12 mai 1997, Barnes & Noble a poursuivi Amazon en justice, jugeant que sa revendication d'être « la plus grande librairie du monde » était fausse, car « [Ce] n'est pas du tout une librairie. C'est un revendeur de livres ». L'affaire a finalement été réglée à l'amiable. Amazon a toutefois continué à se décrire comme « la plus grande librairie du monde »[19]. Le 16 octobre 1998, Walmart a aussi entrepris des poursuites judiciaires, accusant Amazon d'avoir volé des secrets commerciaux en embauchant d'anciens cadres de Walmart. Cette affaire s'est aussi réglée à l'amiable[19].
À la fin des années 1990, Amazon fait partie, avec ses compatriotes AOL, Yahoo et eBay, des sociétés devenues célèbres grâce à une bulle des capitalisations boursières des jeunes sociétés sans équivalent dans l'histoire, qui finit en krach, phénomène touchant aussi de nombreuses petites sociétés de biotechnologie et des sociétés minières junior.[Quoi ?][réf. nécessaire]
En 2011, Amazon met en place un service de Cloud réservé aux administrations du Gouvernement des États-Unis, appelé GovCloud[20].
Le 18 juin 2014, Amazon se lance sur le marché des smartphones en commercialisant le Fire Phone[21]. C'est un échec commercial, et la commercialisation de l'appareil cesse en septembre 2015[22].
Le fondateur et actuel PDG d'Amazon, Jeff Bezos, annonce le 28 juillet 2014 que l'entreprise se lance dans l'impression 3D[23],[24]. Ce secteur en expansion a un fort potentiel pour l'avenir d'Amazon selon le PDG. La compagnie a pour l'instant un choix de plus de 200 objets imprimables et la possibilité d'offrir un choix varié de matériaux. Elle offre aussi aux clients le choix de la taille de l'objet et de sa couleur.
L'un des grands enjeux pour Amazon concerne les conditions et les frais de livraison de ses produits. Le but est d'optimiser le temps entre la commande du client sur la plateforme et la livraison de l'article acheté.
Ainsi, en décembre 2013, Jeff Bezos a présenté au public un système de livraison par drone « Prime Air », système « très écologique » selon lui[25]. Cependant, la réalisation de ce projet risque de prendre un certain temps tant les obstacles juridiques, techniques et sécuritaires sont importants[26]. Le groupe a cependant annoncé qu'il envisageait de tester son service dès cette année en Inde[27].
En novembre 2014, le groupe a commencé des essais grandeur nature de livraison par drone dans son centre de recherche de Cambridge au Royaume-Uni[28]. Deux postes pour des ingénieurs aéronautiques aptes à piloter les drones ont d'ailleurs été ouverts[29]. En février 2015, aux États-Unis, l'Autorité fédérale de l'aviation (Federal Aviation Administration) a rejeté le projet « Prime Air Drone », interdisant le vol des drones hors de la vue de leur pilote. Les drones étaient prévus avec une autonomie de 80 kilomètres et devaient pouvoir livrer des colis pesant jusqu'à 20 kilos[30].
Par ailleurs, le groupe teste actuellement un nouveau service de livraison par taxi en Californie avec l'application de commande de taxis Flywheel[31]. Le principe est simple, Amazon commande un taxi qui livre 10 produits dans l'heure. Le but de cette manœuvre est de limiter les frais de livraison, faire preuve d'une plus grande flexibilité, livrer rapidement et devancer les concurrents dans la « quête » de la livraison le jour même[32].
Dans sa recherche de nouveaux clients, Amazon a signé depuis 2014 plusieurs partenariats avec différentes universités : Purdue University, University of Massachusetts Amherst et University of California Davis[33]. Le site a mis en place des boutiques en ligne pour les étudiants afin de leur permettre d'acquérir leurs manuels. Par ailleurs, des casiers ont été installés sur le campus des universités pour permettre aux étudiants de récupérer leur commande sans frais de livraison[34].
Le 9 octobre 2015, Amazon ouvre une plateforme de vente en ligne de produits artisanaux, « Handmade at Amazon ». L'objectif est de concurrencer directement Etsy[35].
En décembre 2015, alors que la chanson du mouvement anti-immigration PEGIDA compte parmi les musiques les plus téléchargées sur la plateforme, Amazon Allemagne annonce vouloir faire don des bénéfices de cette chanson aux réfugiés. PEGIDA, de son côté, avait déclaré que les bénéfices qu'elle retirerait de la chanson seraient consacrés à l'aide des sans-abris allemands[36],[37].
En avril 2016 est annoncée sur le blog officiel d'Amazon la nomination de deux nouveaux CEO aux côtés de Jeff Bezos, Jeff Wilke et Andy Jassy, aux postes respectifs de CEO Worldwide Consumer et CEO Amazon Web Services[38].
Le 28 septembre 2016, Google, Facebook, IBM, Microsoft et Amazon officialisent dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« Partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte »[39].
Le 14 décembre 2016, Amazon annonce l’extension de Prime Video, son service de vidéo en ligne, à 200 pays. Avec ce service, Amazon compte concurrencer Netflix à l’échelle mondiale[40].
En juillet 2017, Amazon atteint une capitalisation historique de 510 milliards de dollars et rejoint ainsi les entreprises dont la valeur en Bourse dépasse 500 milliards de dollars comme Apple, Alphabet et Microsoft[41].
En novembre 2017, la capitalisation boursière d'Amazon, pendant le Black Friday, enregistre 586 milliards de dollars[42].
En novembre 2018, Amazon annonce la construction d'un deuxième siège social divisé entre les agglomérations de New York et de Washington, regroupant 25 000 emplois et un investissement de 2,5 milliards de dollars ; un troisième siège d'une taille nettement plus petite sera également construit à Nashville[43].
En 2018, Amazon est la plus chère des grandes sociétés mondiales avec 840 milliards de dollars de capitalisation boursière. L'entreprise compte plus de 500 000 employés[44].
En 2017, Amazon acquiert, pour un montant non dévoilé, Souq, une entreprise de distribution par Internet présente dans le Moyen-Orient, région où Amazon est jusqu'alors peu présent[81]. La même année, Amazon annonce l'acquisition d'une participation de 23 % dans Plug Power (en), un fabricant américain de piles à combustible à hydrogène[82].
Le 16 juin 2017, Amazon annonce le rachat de Whole Foods Market pour 13,7 milliards de dollars et entre de plein fouet dans la distribution alimentaire, notamment de produits frais, en acquérant plus de 460 magasins[83].
Le , Amazon officialise pour 1 milliard de dollars le rachat de Ring, une start-up américaine fabriquant des sonnettes et des caméras de surveillance connectées. Une gamme de produits qu’Amazon compte mettre à profit pour livrer les achats de ses clients à l’intérieur de leur domicile et ainsi éviter les vols [84],[85]. En juin 2018, Amazon annonce l'acquisition de Pillpack, une entreprise de vente en ligne de produits pharmaceutiques, pour un montant non dévoilé[86].
Pendant longtemps, Amazon.com a perdu de l’argent à chaque livre vendu en raison de ses importants investissements pour s'étendre, notamment parce que l'entreprise devait constituer sa propre base de données ex-nihilo, en assurant la description bibliographique complète et la numérisation de chaque document mis à la vente. En juillet 2005, Amazon a lancé sa section française de l'électronique, vendant des articles tels que des téléviseurs LCD.
En 2006, Amazon se diversifie et lance une gamme de services d'infrastructure informatique Web nommée Amazon Web Services (AWS) basée sur une plateforme dite informatique en nuage (Cloud computing). AWS propose un ensemble de produits tels que le service de stockage en ligne avec Amazon Simple Storage Service (Amazon S3), la grappe de serveurs à la demande Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon EC2), le service de paiement Amazon Flexible Payments Service (en) (FPS), etc. etc.
En mars 2018, la direction est composée de[87] :
En 2017, la société emploie 541 900 personnes dans le monde[3] et a établi, outre le site originel américain (ouvert le 16 juillet 1995[88]), des sites spécifiques pour l'Allemagne (15 octobre 1998[89]), le Royaume-Uni (15 octobre 1998[89]), la France (31 août 2000[90]), le Japon (31 octobre 2000[91]), le Canada (25 juin 2002[92]), la Chine (7 septembre 2004[93]), l'Italie (23 novembre 2010[94]), l'Espagne (14 septembre 2011[95]), l'Inde (2 février 2012[96]), le Brésil (6 décembre 2012[97]), le Mexique (29 août 2013[98]), l'Australie (12 novembre 2013[99]), les Pays-Bas (ouvert le 12 novembre 2014[100]), la Turquie (ouvert le 4 décembre 2015[101]) et enfin Singapour (ouvert le 27 juillet 2017[102]).
Les bureaux d'Amazon pour la France sont situés à Clichy. L'actuel directeur général d’Amazon France est Frédéric Duval[103]. Le réseau logistique français est composé de cinq centres de distribution, situés à Saran (Loiret), Montélimar (Drôme), Sevrey (Saône-et-Loire), Lauwin-Planque (Nord), et le site de Boves (Somme) ouvert depuis octobre 2017[104]. Ces cinq centres totalisent une superficie de 343 000 m2 (34,3 ha). Le géant américain projette également d’ouvrir à l'automne 2018 un nouveau centre logistique de 142 000 m2 (14,2 ha) à Brétigny-sur-Orge (Essonne)[105] avec à la clé plus de 1 000 emplois[105]. Un site entrepôt ouvrira courant 2018 sur le Parc d’activités des Portes de Senlis à Senlis, d'une superficie de 50 000 m2 et pourvoyant 500 emplois[106].
En février 2017, Amazon France compte 5 000 salariés et annonce vouloir faire 1 500 nouvelles embauches en CDI d'ici la fin de l'année 2017[103].
En mai 2017, Amazon ouvre à Clichy un centre de recherche sur les drones de livraison ; 12 ingénieurs y sont employés avec pour objectif de créer un logiciel de gestion de trafic pour le projet « Prime Air »[107].
En février 2018, la direction d’Amazon annonce vouloir créer 2000 emplois en 2018. La majorité de ces nouveaux postes seront des emplois de préparateurs de commandes[108].
En mars 2018, Frédéric Duval indique qu'Amazon devrait décliner en France son service de commande et livraison de courses à domicile Amazon Fresh, lancé aux États-Unis en 2013[109].
Commune | département | Superficie | Ouverture | Type | Adresse |
---|---|---|---|---|---|
Clichy | Hauts-de-Seine | 12 000 m2 | 2017 | Siège social Centre de recherche |
67 Boulevard du Général Leclerc 92110 Clichy |
Saran | Loiret | 70 000 m2 | 2007 | Logistique | 1401 Rue du Champ Rouge 45770 Saran |
Montélimar | Drôme | 36 000 m2 | août 2010 | Logistique | Rue Joseph Lagarde ZAC Les Portes de Provence 26200 Montélimar |
Sevrey | Saône-et-Loire | 40 000 m2 | septembre 2012 | Logistique | ZAC du Parc d'Activité du Val de Bourgogne 71100 Sevrey |
Lauwin-Planque | Nord | 90 000 m2 | 2013 | Logistique | Rue de la Plaine 59553 Lauwin-Planque |
Boves | Somme | 107 000 m2 | octobre 2017 | Logistique | 1 Rue Superbe Orenoque 80440 Boves |
Brétigny-sur-Orge | Essonne | 142 000 m2 | à venir | Logistique | ex-base aérienne 217 |
Senlis | Oise | 50 000 m2 | à venir | Logistique | Parc d'activités des Portes de Senlis 60300 Senlis |
site d'Amazon dans le monde | ||
Adresse | amazon.com | |
---|---|---|
Slogan | « Work hard, have fun, make history » (« travailler dur, s'amuser, écrire l'histoire ») | |
Commercial | Oui | |
Écrit en | C++, Java[110] | |
Publicité | Oui | |
Type de site | Commerce électronique | |
Langue | ||
Inscription | facultative | |
Siège social | Seattle, Washington États-Unis |
|
Propriétaire | Amazon.com | |
Lancement | 1995 | |
Classement Alexa | 5/10 (États-Unis/Global, 02/2018)[111] | |
État actuel | en service | |
modifier | ||
Les sites vitrines d'Amazon localisés, entre lesquels la sélection et le prix diffèrent, sont définis par le domaine de premier niveau et le code du pays :
Région | Pays | Nom de domaine | Lancement |
---|---|---|---|
Asie | Chine | amazon.cn | 7 septembre 2004[93] |
Inde | amazon.in | 2 février 2012[96] | |
Japon | amazon.co.jp | 31 octobre 2000[91] | |
Turquie | amazon.com.tr | 4 décembre 2015[101] | |
Asie du Sud-Est | Singapour | amazon.com.sg | 27 juillet 2017[102] |
Europe | France | amazon.fr | 31 août 2000[90] |
Allemagne | amazon.de | 15 octobre 1998[89] | |
Italie | amazon.it | 23 novembre 2010[94] | |
Pays-Bas | amazon.nl | 12 novembre 2014[100] | |
Espagne | amazon.es | 14 septembre 2011[95] | |
Royaume-Uni | amazon.co.uk | 15 octobre 1998[89] | |
Suisse | amazon.ch | 2018[112] | |
Amérique du nord |
Canada | amazon.ca | 25 juin 2002[92] |
Mexique | amazon.com.mx | 29 août 2013[98] | |
États-Unis | amazon.com | 16 juillet 1995[88] | |
Oceanie | Australie | amazon.com.au | 12 novembre 2013[99] |
Amérique du sud |
Brésil | amazon.com.br | 6 décembre 2012[97] |
En novembre 2007, Amazon commercialise son propre lecteur de livres numériques, appelé Kindle. Le Kindle se décline également sous la forme d'une application pour ordinateur personnel, sur iPhone ou téléphones Android, ce qui permet de lire les livres électroniques dont on a acquis une licence de lecture sur différentes plateformes (les fichiers numériques restant la propriété d'Amazon qui peut les supprimer de la liseuse du consommateur à tout moment).
Depuis le 7 novembre 2003[113], Amazon propose aussi aux particuliers, comme aux vendeurs spécialisés, de mettre en vente leurs propres objets, à condition que ces derniers soient référencés dans le catalogue Amazon, via la plateforme « MarketPlace ». Pour la France, Amazon prélève une commission sur le prix de vente, des frais de gestion, ainsi qu'une commission fixe par objet, et prélève également, en conformité avec la loi, une taxe sur la valeur ajoutée. En février 2013, Amazon annonce l'augmentation unilatérale de 50 % des commissions prélevées sur la vente des articles culturels. Ainsi, par exemple, sur chaque livre vendu, depuis le 4 avril, un vendeur affilié voit soustraits des frais de gestion variant de 0,45 € (contre 0,30 € auparavant) à 3,99 € + 15 % du total (contre 10,44 % auparavant). À ce total vient encore s'ajouter un forfait de 1,14 € correspondant à l'abonnement mensuel au service. Depuis le premier janvier 2015, c'est le taux de TVA du pays d'implantation qui s'applique aux transactions finalisées, augmentant encore le coût du service.
Amazon Mechanical Turk (AMT, en français « Turc mécanique d'Amazon ») est un service de micro-travail lancé par Amazon fin 2005. C'est une plateforme web de crowdsourcing qui vise à faire effectuer par des humains, contre rémunération, des tâches plus ou moins complexes. Les tâches en question doivent être dématérialisées ; il s'agit souvent d'analyser ou de produire de l'information dans des domaines où l'intelligence artificielle est encore trop peu performante, par exemple l'analyse du contenu d'images.
Créée en 2006, Amazon Video est la plateforme de vidéo à la demande d'Amazon, disponible en ligne aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon, en Autriche, en France[114] et en Allemagne.
Amazon Studios a pour sa part produit plusieurs programmes originaux diffusés sur Amazon Video depuis 2013 :
Fin 2015, Amazon implante à Paris et Villeneuve d'Ascq, après les États-Unis et le Royaume-Uni, des consignes automatiques de retrait des commandes en ligne dans des centres commerciaux en France[115].
En mars 2016, Amazon signe un accord avec le loueur d'avions américain ATSG pour la location de vingt appareils Boeing 767 cargo sur une période de cinq à sept années. L'objectif est de diminuer sa dépendance aux entreprises de logistique FedEx et UPS[116].
Amazon a annoncé le 25 juillet 2016 un accord avec le gouvernement britannique dans le but de mettre en place un projet de livraison de petits paquets par drones. Les trois autorisations principales obtenues sont de faire voler des drones qui ne sont plus à portée de vue de leur opérateur dans des zones rurales et sururbaines, de faire opérer par une seule personne plusieurs drones automatisés, et de tester les performances de capteurs censés permettre aux appareils d'identifier et d'éviter des obstacles. Si le projet fonctionne, les paquets pourront être livrés en trente minutes partout dans le monde[117].
En décembre 2016, Amazon dépose un brevet pour la mise en place d’entrepôts volants suspendus par des zeppelins pour soutenir la livraison par drones[118].
En décembre 2016, Amazon ouvre son premier supermarché alimentaire sans caisse, Amazon Go. Situé à Seattle, près du siège de l'entreprise, il reste en phase de test pendant près d'un an, réservé aux employés d'Amazon[119]. En janvier 2018, le magasin est ouvert au grand public[120].
Amazon est présent dans les rayons textiles avec ses marques Goodthreads et Paris Sunday[121].
Amazon a lancé son système Amazon Key, aujourd’hui disponible dans 37 villes américaines et permettant de déverrouiller sa porte à distance et de regarder en direct qui pénètre dans son domicile. Mais l'entreprise voit plus loin, et tente de grignoter des parts du nouveau marché des maisons connectées, concurrençant directement Google et ses systèmes connectés Nest Hello. En mars 2018, Amazon rachète Ring, une startup spécialisée dans les sonnettes connectées munies de caméra pour accélérer le développement de ces nouveaux objets[122].
Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying d'Amazon aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 13 millions de dollars[123]. Ces dépenses connaissent une augmentation nette depuis 2011[124].
Amazon Europe est inscrit depuis 2015 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 1 750 000 et 2 000 000 euros[125].
Pour l'année 2017, Amazon France déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros[126].
Des enquêtes de journalistes dénoncent régulièrement les conditions de travail extrêmes imposées aux salariés, conditions qualifiées de « darwiniennes », faites pour écraser et briser les employés les plus faibles[127],[128]. Les employés les plus efficaces sont désignés par l'appellation prétendument méritoire d'« Amabot » mais qui est une contraction d'Amazon et de robot[129].
En décembre 2008, Amazon UK, qui opère dans quatre grands entrepôts en Grande-Bretagne, est sévèrement critiquée pour les conditions de travail qu'elle impose à ses travailleurs dans l'un de ses entrepôts pendant la période des fêtes de fin d'année[130],[131]. Amazon France connaît aussi ces conditions[132]. En février 2013, les journalistes Diana Löbl et Peter Onneken publient un reportage dénonçant les conditions de travail dégradantes pour les employés temporaires étrangers d'Amazon à Bad Hersfeld en Allemagne, également pendant les fêtes de fin d'année[133]. En mai 2013, le journaliste Jean-Baptiste Malet publie chez Fayard l'ouvrage En Amazonie : Infiltré dans le « meilleur des mondes », une enquête sur Amazon France[134],[135],[136]. Pour découvrir les coulisses d'Amazon, il s'est fait embaucher comme intérimaire dans le centre logistique de Montélimar, en équipe de nuit[137]. Le récit, « édifiant » selon Le Nouvel Observateur, décrit les conditions de travail des nombreux intérimaires travaillant pour Amazon, ces « nouveaux prolétaires dont nous créons tous les jours les jobs, à coups de clics »[138]. Il pointe notamment du doigt la grande proportion d'emplois précaires, les cadences éprouvantes, de mauvaises conditions de travail masquées par un paternalisme réinventé[139],[1]. Étendant son enquête à l'Allemagne, il aborde à nouveau la question dans un article du Monde diplomatique publié en novembre 2013[140].
À la suite des polémiques concernant les conditions de travail de ses employés, Amazon prépare en août 2016 un programme à petite échelle pour expérimenter le travail à temps partiel d'équipes entières avec des semaines de 30 heures de travail[141].
En Grande-Bretagne, Amazon est sous le feu des projecteurs en étant suspecté de ne pas payer les impôts à hauteur de son chiffre d'affaires : « par un complexe montage financier, amazon.co.uk verse ainsi des droits de propriété intellectuelle à Amazon EU SARL, Amazon n'est imposé que de 2,4 % sur ses bénéfices réalisés en Grande-Bretagne, quand la taxe sur les bénéfices des entreprises était de 26 % dans le pays en 2011. »[142]
Amazon connait le même problème en France. Dans un entretien au Républicain lorrain, l'ancienne ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, accuse Amazon de ne pas payer d'impôt à la hauteur du chiffre d'affaires réalisé en France. La ministre juge ces pratiques « destructrices d'emploi, destructrices de culture, destructrices de lien social, parce que faire mourir les petites librairies dans les centres-villes, c'est une catastrophe »[143].
Le 4 juillet 2014 le Financial Times annonce que la Commission européenne a envoyé une demande d'information au Grand-Duché de Luxembourg, où se trouve le siège européen d'Amazon. L'objectif est de vérifier si l'impôt sur les sociétés qui est appliqué à Amazon est bien conforme aux règles européennes en matière de concurrence[144]. À la fin du mois de mai 2015, la société annonce déclarer à partir de ce mois ses revenus au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie ; elle affirme aussi, sans donner de date précise, travailler à les déclarer en France, pays où elle ne s'est acquittée que de 3,3 millions d’euros d’impôt en 2011 pour un chiffre d'affaires estimé entre 1,5 et 2 milliards de dollars[145].
Dans son analyse globale de la façon dont Amazon a acquis une position dominante, l'avocate Lina Khan relève les avantages fiscaux que cette société a réussi à obtenir, et les optimisations, avec un impact significatif sur ses comptes. Pour cette avocate, la société Amazon fausse ainsi le jeu de la concurrence[146],[147].
En octobre 2017, Amazon est condamnée par la Commission Européenne : accusée d'avoir bénéficié d'un avantage fiscal de 250 millions d'euros de la part du Luxembourg, la société est condamnée à rembourser cette somme[148].
En 2012, le ministère des Finances français annonce à Amazon France un redressement en arriérés d’impôts et en pénalités portant sur les années allant de 2006 à 2010[149].
Ce redressement fiscal s’élève à près de 252 millions d'euros[149].
Dans un premier temps, la direction d’Amazon a d’abord contesté vigoureusement cette décision et l’estimation de l’administration fiscale française. Elle a également fait part de son intention de la contredire et de « faire appel à tous les recours administratifs à sa disposition ». Les dirigeants de la firme américaine ont également justifié leur mécontentement en arguant du fait que ses activités commerciales en France étaient pilotées depuis le Luxembourg, où se trouve son siège européen (la fiscalité du Grand-Duché étant plus avantageuse que dans l’Hexagone)[150].
Par la suite, en février 2018, la presse française annonce que le géant américain a trouvé un accord avec Bercy (le ministère des Finances)[151],[152].
Le 8 janvier 2014, le Sénat français a adopté une proposition de loi visant à encadrer les conditions de la vente à distance des livres. Cette mesure porte notamment sur une interdiction du port gratuit pour les livres, afin de ne pas léser les librairies indépendantes[153].
En juillet 2014, Amazon a trouvé une solution pour contourner la loi en proposant des livraisons à 1 centime d'euro[154].
Amazon est également accusé de profiter de sa position dominante pour indiquer comme « non disponibles » des ouvrages dont l'éditeur s'est refusé à lui consentir la distribution, accréditant ainsi dans l'esprit du public l'idée erronée que ces livres sont épuisés ou introuvables[155].
En août 2017, Donald Trump s'en prend à Amazon, dont le propriétaire Jeff Bezos a pris position contre lui dès le début de la campagne présidentielle, Trump accuse Amazon de causer « beaucoup de tort aux petits détaillants qui paient des impôts ». L'entreprise perd alors 1,2 % de sa valeur en bourse, soit 5,7 milliards de dollars, et doit attendre plusieurs heures avant de retrouver sa valeur initiale[156].
En 2014, 1 188 écrivains allemands ont signé une pétition critiquant les méthodes utilisées par Amazon à l'encontre de leur éditeur scandinave Bonnier[157]. Les écrivains, dont Elfriede Jelinek, Prix Nobel de littérature 2004, accusent Amazon de boycotter leur maison d'édition en raison d'une mésentente sur les conditions commerciales.
En novembre 2007 s'ouvre un procès entre le Syndicat de la librairie française et « Amazon.fr » au sujet des frais de port offerts par ce dernier. Amazon envoie alors une lettre à ses clients, dénonçant le procès et demandant aux internautes d'envoyer une multitude de courriels à la SLF afin de défendre la gratuité des frais de port, pratique parfois appelée « bombardement de messagerie » (« mail-bombing » en anglais). En réaction à cette lettre et à la pétition mise en place sur le site Amazon.fr, la structure Lekti-ecriture.com lance en février 2008 un « Appel pour le livre »[158] afin de défendre une autre lecture de l'affaire.
Entre-temps, au début du mois de décembre 2007, la société est condamnée à l'issue de ce procès pour non-respect de la loi Lang à 100 000 € de dommages et intérêts et à une astreinte de 1 000 € par jour jusqu'à modification de ses Conditions générales de vente[159].
Néanmoins, la Cour de cassation a estimé quelques mois plus tard, le 6 mai 2008, dans une autre affaire similaire concernant Alapage, que « la prise en charge par le vendeur du coût afférent à l’exécution de son obligation de délivrance du produit vendu ne constitue pas une prime au sens des dispositions du code de la consommation », rendant ainsi la gratuité du port possible.
Le 18 décembre 2017, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire assigne Amazon devant le tribunal de commerce de Paris, réclamant une amende de 10 millions d'euros pour des pratiques abusives du groupe nord-américain envers ses fournisseurs français[160].
Au Canada, dès le début de janvier 2018, le groupe de droit des consommateurs a entrepris une action collective contre Amazon, pour taxe de vente invalide[161]. Selon le recours collectif, Amazon aurait appliqué les frais de taxes provinciales et fédérales sur des produits normalement exempts de ces taxes. Amazon a aussitôt entrepris de corriger les prix fautifs des articles concernés sur son site et a promis de dédommager tout consommateur affecté.
Amazon est accusé de laisser à la vente des œuvres antisémites et négationnistes (dont des textes de Céline et Rassinier) et de servir à la propagande d'extrême-droite dans les commentaires des livres[162],[163],[164],[165],[166],[167].
En 2018, Amazon aurait détruit 3,2 millions de produits neufs en France selon les estimations d’élus CGT. La cause de cette « destruction massive » serait la politique de stockage qui se résume pour les vendeurs à un alternative : récupérer la marchandise invendue ou la détruire. Or les coûts de rapatriement de la marchandise dissuadent les vendeurs de le réaliser, préférant pour un faible coût la faire détruire par Amazon[168].
Un reportage du journaliste Guillaume Cahour sur ce sujet est diffusé en janvier 2019 dans l'émission Capital. Le journaliste s'est fait embaucher au sein d'un site d'Amazon France. Le reportage cite l'exemple de Châlons sur Saône où plus de 293.000 produits ont été jetés neufs ou presque, en l'espace de neuf mois[169].
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