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Une manette de jeu est un contrôleur de jeu tenu à deux mains où les doigts sont utilisés pour fournir une entrée. Une manette comporte divers interrupteurs et détecteurs dont l'actionnement permet au joueur l'interaction avec le jeu vidéo. Elle permet aussi à l'ordinateur d’interagir avec le joueur, principalement par des vibrations[1]. Il s'agit habituellement du périphérique d'entrée principal d'une console de jeux vidéo.
D'une manière générale, les manettes possèdent :
Les manettes des consoles postérieures à 1996 ont généralement la capacité de vibrer en fonction des actions du jeu, pour offrir au joueur des sensations plus immersives. Les manettes sont assez peu adaptées à certains types de jeux comme les MMORPG, les STR, les FPS et les jeux de simulations pour lesquels on préfèrera utiliser la combinaison Clavier/Souris.
L'histoire des manettes de jeu commence en 1958 avec la genèse du jeux-vidéo et Tennis for two[2]. Ce dernier est un jeu impliquant deux joueurs se renvoyant une balle de tennis. La manette (appelé paddle) permettant de contrôler le tir se présente sous la forme d'un boitier métallique équipé d'un potentiomètre et d'un bouton unique. Du fait de la présence d'un potentiomètre, il est possible de considérer cette manette ayant un contrôle analogique, en plus d'un contrôle numérique via le bouton poussoir.La connectique de cette manette n'est pas précisée, elle devait juste pouvoir se connecter à l'ordinateur analogique exécutant le jeu.
Les manettes appartenant au console de première (1972-1980) et de deuxième (1976-1992) génération ne marquent pas un tournant majeur dans leur évolution.
La première console, la Magnavox Odyssey possède des contrôleurs, de couleur blanche avec un couvercle marron imitation bois et conçu pour être posés sur une surface plane, comportent un bouton de réinitialisation et trois boutons rotatifs, dont un à droite et deux sur la gauche. Le bouton ne réinitialise pas le jeu, mais des éléments dans les jeux, par exemple la suppression du point d'un joueur quittant le jeu.
Les concurrents de l'Odyssey, comme les consoles de Pong, possèdent un potentiomètre et souvent un bouton poussoir.
La 2e génération, avec la ColecoVision, garde le potentiomètre et augmente le nombre de bouton à quatorze[2].
L'Atari 2600, viendra changer le paysage de la console de salon avec l'utilisation d'un joystick, élément caractéristique des bornes d'arcades. La manette avait cette « tige » souple en plastique permettait un déplacement sur 2 axes (X et Y) ainsi qu'un bouton poussoir.
Atari reviendra en 1982 avec l'Atari 5200. La console apporte un nouveau joystick révolutionnaire avec un manche analogique et des touches de fonction (start, pause, reset). Elle bénéficie d'autres innovations comme un tir automatique et quatre ports de joystick. La conception sans centrage du manche s'avère sans avantage et peu fiable, énervant beaucoup d'acheteurs.
Globalement, ces 2 générations possèdent des contrôleurs n'étant pas utilisé de manière moderne.Le contrôleur de l'Odyssey doit être posé au sol, les autres de ce paragraphe sont tenu à une main, l'autre main permettant de rentrer les commandes Les manettes moderne s'utilise de manière que chaque main supporte la manette, en plus de pouvoir rentrer les commandes.
L'entrée de Nintendo dans le domaine des consoles de salon, avec la Famicom en 1983, permet de marquer un tournant dans les manettes de jeu. Cette fois-ci la manette est rectangulaire et peut être prise avec les 2 mains et chacune d'elles participe à l'entrée d'une commande. La main gauche permet d'entrer une direction (haut ou bas, et, droite ou gauche) grâce au D-pad. La main droite permet d'entrer le bouton A et/ou B permettant une action selon le jeu en cours. Les boutons start et select peuvent être activé par l'une des 2 mains étant donnée qu'ils sont au milieux.
Elle intègre aussi un microphone sur la manette No 2. Cette manette laisse à l'abandon, les potentiomètre et joysticks. Ce design de la manette de Famicom fut repris par Nintendo pour le marché américain et européen avec la NES. Les changements sont mineurs, mais se rapprochent une fois de plus des manettes modernes. La NES possède des connecteurs propriétaire pour pouvoir brancher et débrancher un contrôleur (la Famicom avait les manettes soudées à la console). Cette modification fait que le contrôleur principal est identique pour le joueur 1 et 2, avec l'absence du microphone et l'obligatoire présence du bouton start et select.
Le design de la manette NES/Famicom fut repris par Sega pour sa Master System. Celle-ci a la même forme rectangulaire, la même disposition, avec l'entrée d'une direction par la main gauche et la possibilité d'appuyer sur 2 boutons à droite. La subtilité vient d'une croix directionnelle légèrement différente du fait que le D-pad de Nintendo était protégé par un brevet.Pour finir sur la troisième génération, la SG-1000, la console de Sega sortie la même année que la Famicom, reprenait le design des paddles de la seconde génération de console. L'Atari 7800 et la GX-4000 sorties respectivement en 1986 et en 1990 reprirent un design proche de la NES et de la Master System.
La quatrième génération de console commence en 1987 avec l'arrivée de la PC-Engine au Japon. La manette de cette dernière reprend le design de la manette de NES.
Il faudra attendre l'année suivant (1988) avec la sortie de la Sega Mega Drive pour que les manettes continuent d'évoluer. Par rapport à la précédente génération, le contrôleur gagne 2 boutons supplémentaires (pour passe de 2 à 4), avec l'ajout du bouton « C » et le bouton start. Sa forme change radicalement passant du parallélépipède rectangle à une forme plus complexe rappelant un croissant[2]. Cette nouvelle forme permet une prise en main plus ergonomique limitant l'angle du poignet lors de la tenue du contrôleur. Par la suite Sega sortira en 1993 une manette avec 3 boutons supplémentaire à côté des boutons A, B, C. Un troisième modèle de manette sortie (MK-1470) avec la possibilité d'un mode turbo, et une dernière manette sortie avec la particularité d'être sans-fil le Remote Arcade Pad[3].
En 1990, la Super-NES sort au Japon. Sa manette gagne 4 boutons de plus, « X »/« Y » et les 2 deux boutons de tranche (« gâchettes ») « L » et « R ». Chaque boutons de façade disposent d'une couleur différente la version japonaise et européenne. La manette américaine ne reprendra pas entièrement cette particularité, et utilisera une nuance de bleu pour distinguer la paire de boutons « A/B » et « X/Y ». La disposition de 4 boutons en face avant sous forme de losange, sur une manette à la forme « d'os de chien » (dog bone en anglais). Cette nouvelle forme permet au doigts de ne plus être à angle droit comme sur la manette de NES. Les nouveaux boutons sur la tranche de la manette sont novateur pour l'époque et permettront l'arrivée, plus tard, des gâchette analogiques[2].
Les différences entre la manette proposée par Nintendo et celles de Sega sont plus flagrantes que celles de la génération précédente. La disposition de la Super-NES permet d'exercer moins d'effort d'extension de la part de la main gauche par rapport à la manette de la Mega Drive. La manette de Sega (version 1993) propose 6 boutons accessible par le pouce droit, alors que la stratégie de Nintendo est de les répartir, avec 4 pour le pouce droit, 1 pour l'index droit et un pour l'index gauche.
Pour terminer sur cette génération, la Neo-Geo sortie en 1990, proposait un stick arcade. Cette décision est logique étant donnée que la console était un dérivé d'une borne d'arcade et qu'elle proposait les mêmes jeux. La Phillips CD-i sortie en 1991, avait 2 manettes. La première est plus une télécommande, avec des boutons play/pause/stop, 2 boutons pour sélectionner une piste, une croix directionnelle, et 3 autres boutons. La deuxième manette ressemble à une manette de Super-NES.
La cinquième génération commencé avec la 3DO en mai 1993, est proposé avec une manette ressemblant à celle de la Megadrive. En septembre sort l'Amiga CD32, avec une manette originale, avec une coque en forme de volant d'aviation possédant 7 boutons et une croix directionnelle.
L'Atari Jaguar sort en novembre, et revient en arrière en terme d'ergonomie. La manette de cette console nouvelle génération possède une forme moins ergonomique que la Super-NES et la Megadrive. Cette manette possède 3 boutons A/B/C, 2 boutons pause/option, une croix directionnelle, et un pavé de 12 touches (0 à 9 avec # et *). Cela fait un total de 17 boutons poussoir, ce qui est beaucoup comparé aux autres manettes de cette génération, qui se situe généralement entre 8 et 10 boutons.
En novembre 1994 sort la Sega Saturn, la manette de celle-ci est légèrement amélioré par rapport à celle de la Megadrive. Elle gagne deux boutons de tranche ainsi que plus de matière au niveau des paumes de la main.
Les évolutions de cette génération viennent de Sony et Nintendo. Sortie en 1994, la Sony PlayStation sort avec une première manette (standard). L'originalité vient de sa forme, encore plus ergonomique que les prédécesseurs mais aussi les noms des boutons principaux. Depuis le débuts les boutons étaient soit désigné par des lettres, soit par des chiffres. La PlayStation met en place un système de symbole, avec Croix, Rond, Carré, et Triangle. Elle possède aussi quatre boutons de tranche R1/R2/L1/L2.
La Nintendo 64 sort en 1996, avec une manette tri-branches, six boutons de façade, trois gâchettes numérique, une croix directionnelle et intègre le retour du stick arcade avec un stick analogique. La manette possède également un port d'extension sur lequel il est possible de brancher différents accessoires, dont un kit vibration.
À cette nouvelle manette, Sony répondra en avril 1997 avec la sortie de la DualAnalog Controller rajoutant deux sticks analogiques à la manette, puis en novembre 1997 avec la DualShock rajoutant les vibrations. Cette dernière sera la référence des futures manettes chez Sony.
Pour conclure sur cette génération, celle-ci a permis la création des manettes moderne. Le compromis entre le nombre de boutons et ergonomie est trouvé pour la manette de Playstation. Beaucoup de manettes des générations suivantes auront une dizaine de boutons (quatre de façade, quatre de tranches, deux au milieu), une croix directionnelle et deux stick directionnel. Le retour du stick analogique s'explique notamment par l'augmentation de jeux en 3D, ces derniers demande en plus d'un contrôle plus fin, la possibilité de mouvoir la caméra virutelle pour plus de confort.
La sixième génération commence avec la Dreamcast en 1998. La manette ne comporte que peu d'avancé. Elle intègre 2 un ports[pas clair] pour les cartouches de sauvegarde (les VMU). Ces dernières possèdent un écran LCD, qui grâce à une fenêtre dans la manette permet d'afficher diverses informations.
En 2000 sort la PlayStation 2 avec peu de nouveautés pour sa manette, la DualShock 2. Elle est alors une simple évolution de la DualShock de la PS1, ses sticks analogiques proposent des degrés de sensibilité plus importants, ses boutons proposent plusieurs niveaux de pression et elle devient plus légère.
En septembre 2001 sort la GameCube de Nintendo, avec une manette à deux branches comme la concurrence, mais avec une disposition des boutons originale. Le bouton A est central avec trois boutons autour. Elle intègre un deuxième stick par rapport à sa grande sœur de la N64, et ajoute le système de gâchette analogique.
En novembre de la même année sort la Xbox de Microsoft, avec une première manette, la Duke, volumineuse. Celle-ci comporte six boutons de façade, une croix directionnelle, deux stick, deux boutons de menu et quatre gachettes (dont deux analogiques).
Microsoft sortira un manette Slim avec les boutons principaux organisé en forme de losange.
La septième et huitième génération, oppose 2 idées de design. La première est l'amélioration de l'existant, comme fait par Microsoft et Sony, la deuxième est l'exploration de nouveau concept soutenu par Nintendo.
Pour l'amélioration de l'existant, la Xbox 360 et la PS3 (avec la DualShock 3) sorties respectivement en 2005 et 2006 ajoute la fonction sans fil. La DualShock 3 ajoutait la fonction de détection de mouvement, qui fut peu utilisée (seulement quelque jeux) tout en restant présente sur la DualShock 4. Cette dernière accueillera également un pavé tactile.
La manette de Xbox One, ajoutera à sa grande sœur les gâchettes vibrante et une croix directionnelle issue de chez Nintendo (le brevet ayant expiré).
Nintendo sortie en 2006, la Wii avec la Wii mote et le Nunchuck. Ce périphérique principal utilise la détection de mouvement de manière intensive. Cette détection sera amélioré par l'ajout du Wii motion plus. En 2012, la Wii U ajoute le Gamepad, un contrôleur avec un écran LCD de 6,2 pouce. Nintendo entend la diffusion de jeux avec un gameplay asymétrique. Dernièrement, Nintendo reprend l'idée d'écran sur une console de salon pour créer la Switch. La Switch possède un écran avec la possibilité d'y attacher 2 mini contrôleur sur les côté (se rapprochant au Gamepad). Ces manettes, appelées « Joy-Con », possèdent chacune, 4 boutons de tranche, 5 boutons et un stick. La particularité vient du fait que cette manette peux être tenue de 2 manières, comme une Wii mote (à la verticale, comme un manche de marteau) ou comme une manette de NES (à l'horizontale).
Malgré ces deux idées opposées, cela n'a pas empêché Sony de sortir des contrôleurs basés sur la reconnaissance de mouvement avec les PS move pour la PS3 et PS4.
Nintendo produit aussi des contrôleurs « classiques » appelés « manettes pro » pour la Wii et Wii U.
Le contrôleur de Valve destiné aux ordinateurs, essaye de concilier le design d'une manette classique (comme la présence des boutons A/B/X/Y) avec deux trackpad.
Dernièrement, la percée de la réalité virtuelle voit l'émergence de contrôleurs différents, comme l'Oculus touch, le HTC Vive controller, ou encore les Razer Hydra.
Les boutons sur une manette se caractérisent par le fait qu'il n'y a que deux états possibles, soit On soit Off. Pour cela, il existe deux technologies :
Les entrées analogiques se distinguent par rapport aux boutons par le fait qu'elles peuvent prendre plus de deux valeurs différentes. Cependant, une entrée analogique sera convertie en signal numérique (via un CAN) pour que celui-ci soit compréhensible par le système (sauf si celui-ci est analogique aussi).
Les sorties d'une manettes servent à informer l'utilisateur de l'état du système de jeux (console allumée, information du numéro du joueur, batterie faible, etc.), ou du jeux en lui même (avatar du joueur touché, alerte d'un danger, etc.).
Il existe plusieurs possibilité pour qu'une manette transmette au système de jeux les entrées manipulées par l'utilisateur.
Depuis les années 2000, les constructeurs de consoles cherchent souvent à proposer aux joueurs d'autres types d'interactions avec le jeu que de simples boutons et joysticks analogiques ; c'est pour cela que des accessoires ont vu le jour, entre autres :
De plus en plus, les manettes tendent à devenir sans fil. Nintendo a été le premier constructeur à utiliser un système basé sur les ondes radio pour une manette sans fil (Wavebird), alors que précédemment, les autres constructeurs utilisaient des fréquences dans l'infra-rouge (portée inférieure). L'absence de fils reliant les manettes à leur console implique l'utilisation de batteries ou de piles, et le réglage des fréquences. Les trois principales consoles de salon (Playstation 4, Xbox One, et Wii U) sont toutes équipées de manettes sans fils.
Voici l'historique des innovations majeures sur les manettes de jeu, ainsi que la console qui les a introduites, des années 1980 à nos jours :
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