Licensed under Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 (Mike Lupinacci).
La maçonnerie est l'art de bâtir une construction par l'assemblage de matériaux élémentaires, liés ou non par un mortier. C'est l'art du maçon par définition mais aussi le résultat de son travail.
En France, la maçonnerie traditionnelle est appelée limousinage.
Par extension, on associe aussi sous le terme « maçonnerie » les travaux d'habillage des ensembles : pose d'enduits, de carrelages, etc., qui, en plus de leur but esthétique, participent à la tenue de l'ensemble face aux agressions externes (humidité, gel, etc.). Un produit qui reflète de plus en plus cette association est le stuc d'acrylique qui remplace le stuc traditionnel fait à partir de chaux. Existe aussi le tadelakt, un enduit de finition lisse d'intérieur, qui a comme origine l’Afrique du nord et qui est composé de chaux, de silice, de poudre de marbre.
Le terme « Maçonnerie » avec une majuscule, peut aussi désigner la Franc-maçonnerie.
Le liant est le matériau servant à réaliser un mortier. Il peut être de l'argile, de la chaux (hydraulique naturelle ou de synthèse), du ciment, du plâtre.
Le mortier est le mélange d'un liant et d'agrégats avec de l'eau. On distingue:
On appelle béton un matériau de construction composite fabriqué à partir de granulats (sable, gravillons) agglomérés par un liant :
Les travaux de maçonnerie ont été associés aux métiers suivants: Carrier, tailleur de pierre, scieur de pierre, poseur, pinceur, coffreur, bardeur, enduiseur, façadier, maçon, plâtrier, corvoyeur, briqueteur, chaufournier, cimentier, etc.
La maçonnerie associe une grande rigidité à une grande fragilité.
Bien que la construction en maçonnerie ait été pratiquée depuis longtemps, le comportement exact des structures de maçonnerie est étudié seulement depuis quatre décennies et n'est pas encore prêt d'être compris complètement. La maçonnerie étant faite de deux matériaux différents non homogène elle présente un comportement non élastique et anisotrope typique. En conséquence, des formules empiriques ont été utilisées pour la conception de structures de maçonnerie. Il arrive que le mortier utilisé soit plus rigide que les unités de maçonnerie (brique,bloc,...), cependant, dans les pays occidentaux, l'unité de maçonnerie utilisée est généralement plus forte que le mortier. Le mortier est en grande partie responsable du comportement non linéaire de la maçonnerie. Par conséquent, la résistance de l'unité de maçonnerie, celle du mortier et son volume ont tous une influence sur la résistance de la maçonnerie[1].
Le comportement mécanique des différents types de maçonnerie non armée est généralement caractérisé de manière semblable par une très faible résistance à la traction. Cette propriété est si importante qu'elle a déterminé la forme des constructions anciennes jusqu'au XIXe siècle. Pendant plus de dix mille ans, les structures de maçonnerie n'ont été utilisées qu'en compression, et c'est encore une pratique courante de nos jours, à moins d'utiliser une maçonnerie renforcée ou précontrainte. La résistance à la compression de la maçonnerie dans la direction perpendiculaire aux lits de joint a été dès lors considérée comme la propriété de matériau de structure seule pertinente, au moins jusqu'à l'introduction récente de méthodes de simulations informatiques, pour les structures en maçonnerie[2].
La résistance à la compression uni-axiale conventionnelle de la maçonnerie dans la direction normale aux lits de joint est étudiée en testant en laboratoire des prismes, des portions de mur ou des pans entiers de murs. Le standard américain ASTM E447 suggère que la hauteur minimale de l'échantillon doit être de quinze pouces (38,1cm). Le spécimen du Comité européen de normalisation est volumineux et coûteux à exécuter, nécessitant de très grandes charges à la rupture, en particulier par rapport aux essais standard cube/cylindre pour le béton. Un test plus simple fréquemment utilisé pour obtenir la résistance à la compression uni-axiale verticale est une simple maçonnerie empilée (Stacked bond prism)[1].
Étude comparative (par photoélasticimétrie) de la diffusion de la contrainte dans un corps élastique (à gauche) et un modèle en maçonnerie (à droite). Une percolation de la tension très localisée est visible sur la droite.
La machine Olsen, un géant de la compression à la rupture, a été utilisée dans les laboratoires du National Bureau of Standards (NBS) à Pittsburgh pour des essais de destruction des piles et autres colonnes de maçonnerie.
Sur les autres projets Wikimedia :
This article uses material from the Wikipedia article "Maçonnerie", which is released under the Creative Commons Attribution-Share-Alike License 3.0. There is a list of all authors in Wikipedia
Autodesk Revit, Nemetschek ArchiCAD, Nemetschek Allplan, Vectorworks, Bentley AECOMSIM, Bentley Microstation, Trimble Tekla, Trimble Sketchup, EliteCAD, Ascon Renga, BricsCAD, Hexagon, Rhinoceros CAD, Sweet Home 3D, objet BIM, composant BIM, bibliothèque BIM, famille BIM, catalogue BIM, GIS, Advanced Steel, AutoCAD MEP, linéaire, MagiCAD, Relux, TGA, VDI 3805, Lod100, Lod200, Lod300, Lod350, Lod400, Lod500, Loi, IFC, BuildingSmart, création de famille BIM, 3D, téléchargement, bibliothèque de produits MEP BIM