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Un casino, ou établissement de jeux, est un lieu ouvert au public, légal et contrôlé, qui propose des jeux d'argent, généralement de hasard (les « jeux de casino » et « jeux de table »).
Dans tous les pays, les casinos sont réglementés à partir du moment où ils font ouvertement commerce de jeux d'argent, et doivent de fait reverser une redevance et diverses formes de taxes aux pouvoirs publics.
D'une manière générale, l'accès aux salles de jeux est interdit aux personnes mineures et il faut donc montrer une pièce d'identité. Certains casinos affichent par ailleurs un règlement spécifique en termes de tenue vestimentaire.
En 2017, les casinos représentaient 26 % du chiffre d'affaires mondial des jeux d'argent, les paris arrivant en tête avec 37 %[1].
En italien « casinò » signifie « petite maison » : c'était au XVIIe siècle en Vénétie, en Lombardie, ou en Toscane un lieu retiré, tranquille, loin du centre ville, propice à la retraite, au repos, et réservé aux notables. À Venise, dès cette époque, le ridotto (« réduit ») est l'espace qui, au sein d'une maison, est réservé spécifiquement aux jeux de société et/ou d'argent : c'est le « salon de jeux ». Ce mot a donné, par corruption, « redoute » : ainsi, au siècle suivant, fleurissent des redoutes à Vienne, à Spa ; mais aussi des « vaux-halls », par exemple à Londres vers 1770, lieux de divertissements et d'agréments ; on trouve aussi la « banque », qui donne en allemand l'expression Spielbank (« casino »). Mais c'est sous l'influence britannique que le terme casino va finalement s'imposer dès les années 1780-1790 et parce que le voyage en Italie était à la mode : on l'entendait au sens de « gentlemen's club », lieu où en effet les hommes se réunissaient en partie pour jouer aux cartes, au pharaon, ou au biribi. En 1806, un guide de voyage signale un Casino-Gesellschaft à Aix-la-Chapelle, ainsi que d'autre sociétés privées spécialisées dans les jeux d'argent appelées « nouvelle redoute » ou « cassino » [sic][2]. Le mot casino, non plus au sens de « maison de plaisance » — et parfois de « plaisirs » — mais de jeux d'argent passe dans l'usage courant en français vers 1850.
Traditionnellement, l'histoire retient que l'un des premiers casinos a été ouvert à Venise aux alentours de 1638, dérivant de la baratteria, espace clandestin de jeu de carte : les jeux d'argent étaient alors autorisés en plein jour et seulement au moment du carnaval. Marco Dandolo, issu d'une illustre famille vénitienne, accepta la charge d'ouvrir en son palais un ridotto pubblico, moyennant le versement d'une redevance au doge. Elle fut fermée en novembre 1774, tant la corruption s'y était installée.
Entre temps, les redoutes et autres banques s'étaient multipliées partout en Europe : dès le milieu du XVIIe siècle, on note à Milan l'ouverture d'une « banque de bassette », servant à financer les dépenses liées au théâtre lyrique. L'idée du « casino d'opéra » va faire long feu puisque Bruxelles, puis Vienne s'en emparent entre 1745 et 1750. Les jeux d'argent débarquent également dans les stations thermales : Bath en Angleterre serait, dès 1702, la première station à associer cure et jeux d'argent, sous la houlette de Beau Nash (en), lequel sera ruiné par une nouvelle réglementation tombée en 1745 qui interdit au nom du Parlement britannique tout jeu d'argent en public[3]. Le continent récupéra la clientèle britannique et s'ouvrirent des salles à Spa, Aix-la-Chapelle, Wiesbaden, Ems, où un fermier des jeux est même nommé en 1784.
La France des Lumières est profondément opposé à ce genre d'établissement public. Un mythe persistant veut que le Palais Royal soit devenu sous la Régence (1715-1723) le réceptacle de salles de jeux d'argent. Sans doute clandestines, il n'en demeure pas moins que l'un des hauts personnages de l'État à cette époque fut John Law dont on disait qu'il avait fait fortune en étudiant les jeux d'argent à Venise[4]. En revanche, sous le Directoire, le Palais Royal devient effectivement le rendez-vous de tous les amateurs de tripots. En 1799, les neufs maisons d'argent placées sous l'autorisation de la « régie des jeux » se trouve dans ce quartier. La loi du 24 juin 1806, si elle interdit toute maison de jeux de hasard dans l'étendue de l'Empire, le ministre de la Police autorise uniquement les villes d'eau minérale et pendant la saison des cures à ouvrir ce genre d'établissements. Dans Paris même, sont tolérées une dizaine de maisons, mais en 1836, une loi de finances abolit la ferme des jeux. Les adeptes et les personnels (croupiers, caissiers, banquiers de jeux...) se ruèrent alors vers les villes d'eau, notamment rhénanes. Les Chabert, Bénazet et Blanc y firent fortune. L'un d'entre eux, François Blanc, s'installa à Monaco. Au début du Second Empire, le concept de casino refait surface, à grands renforts de publicité, mais la plupart de ces premières expériences échoue : la côte d'Azur n'est pas à la mode, et Biarritz est encore trop éloignée. Vers 1863-1864, le train dessert enfin Nice. La Société des bains de mer est créée. Tous ces casinos situés en France vont également bénéficier des lois de répression prussiennes qui vont interdire totalement les maisons de jeux d'argent en 1868 puis en 1872 sur l'ensemble du territoire de l'Empire allemand. En 1877, il ne reste plus en Europe que le casino de Monte Carlo et celui de Spa, la Redoute (Belgique). En conséquence, l'une des langues les plus communes dans le milieu du casino sera le français, et ce, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale : le banquier, le croupier utilisent dès cette époque des expressions telles que « rien ne va plus », les « jeux sont faits ».
En effet, au XIXe siècle, la roulette se propage dans toute l'Europe puis aux États-Unis, devenant l'un des plus célèbres et plus populaires jeux de casino. Lorsque le gouvernement allemand abolit les jeux de paris, la famille Blanca s'installe dans l'un des deux derniers casinos restant opérationnel en Europe à Monte-Carlo, où les membres établissent le Mur des Lamentations du jeu pour l'élite européenne[pas clair]. C'est là que la roue à roulette simple est devenue le jeu le premier ministre[pas clair], et au fil des ans a été exporté dans le monde, sauf aux États-Unis où la roue à double zéro est dominante. Une minorité de joueurs considère désormais la roulette comme étant le « roi des jeux de casino », probablement parce que le jeu fut longtemps associé au côté chic inhérent aux nuits de Monte-Carlo, où se croisaient notables, artistes, aventuriers, parvenus et beautés demi-mondaines. Une légende raconte que le promoteur immobilier et homme d'affaires François Blanc négocia avec le diable pour obtenir les secrets de la roulette. La légende est basée sur le fait que la somme de tous les numéros sur la roulette, de 1 à 36, est 666, qui est le nombre de la Bête.
Aux États-Unis, les premières salles de jeux d'argent ont été les saloons. Leur développement s'est notamment concentré dans quatre grandes villes, La Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, Chicago et San Francisco, et ces espaces sont assimilables à des tripots, des speakeasys. Car la situation juridique au niveau fédéral et de chaque État demeure floue et largement sous l'influence des ligues de vertu puritaines. Au début du XXe siècle, les paris devinrent illégaux et bannis par la législation fédérale. Les jeux d'argent ne sont acceptés qu'au cas par cas : ainsi, sont-ils tolérés dans Atlantic City dès avant 1914, puis en pleine période de prohibition, et aussi au Nevada à partir de 1931. De fait, face à la répression, les Américains contribuent à transformer La Havane jusqu'en 1959 en capitale mondiale des jeux d'argent. Le New Jersey autorisa de nouveau, en 1978 les paris à Atlantic City qui est aujourd'hui la seconde ville américaine en termes de paris légaux, après Las Vegas.
La ville de Macao est autorisée par l'État portugais à ouvrir des maisons de jeux d'argent à partir de 1931 ; de même certains casinos chinois deviennent mythiques grâce au cinéma (Shanghai Gesture (1941) de Josef von Sternberg). En France, la roulette est légalisée à partir de 1933, hors Monaco. L'Italie fasciste accorde, entre 1924 et 1936, des franchises à quatre établissements. En 1933, les nazis rouvrent Baden-Baden mais transforment Berlin en ville interdite aux jeux d'argent.
En 1960, Cuba interdit tout jeu d'argent. Le Royaume-Uni vote en 1960 une loi libérale et Brighton, entre autres, devient le rendez-vous des joueurs. Les casinos sont légalisés aux Pays-Bas (1975), en Espagne (1977), au Danemark (1979). Sous Ronald Reagan, les réserves indiennes américaines se voient autorisées à ouvrir des casinos. Les seuls pays qui interdisent ces établissements sont ceux qui placent leurs constitutions sous l'égide de la loi coranique.
Dans les années 1990, se développent les casinos virtuels en ligne ou à télécharger.
La capitale des jeux d'argent est Las Vegas (Nevada), mais d'autres villes sont d'importants centres de jeu, comme Atlantic City (New Jersey), Biloxi (Mississippi) ou Reno (Nevada).
Dans plusieurs états les casinos sont sous la responsabilités des populations amérindiennes suite au Indian Gaming Regulatory Act de 1988. 240 tribus[5] sur 562 pratique des activités de jeux d'argents. Les principaux états concernés sont :
Toujours capitale mondiale du jeu, Macao, est en plein essor : depuis quelques années, cette péninsule chinoise attire les investisseurs de Las Vegas qui aspirent à conquérir le marché chinois et asiatique en général.
Le plus grand casino se trouve à Estoril au Portugal à 18 km de Lisbonne. Les villes les plus attractives pour les gros ou très gros joueurs sont Londres et Monte-Carlo (Casino de Monte-Carlo, le plus grand casino de la principauté). Le premier casino moderne du continent, La Redoute, a été inauguré à Spa (sud-est de la Belgique) en 1771 sous l'initiative des co-bourgmestres, Gérard de Leau et Lambert Xhrouet. Il comprenait salles de théâtre, de bal et de jeux.
Il existe également plusieurs importantes régions de casino, dont :
On compte 196 établissements dont le plus grand est celui d'Enghien-les-Bains au nord de Paris, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur étant la mieux dotée des régions françaises avec une vingtaine d'établissements[6].
Un décret de 1947 réglemente les cercles de jeu. Gérés par des associations loi de 1901 à but non lucratifs, ils sont censés ne pas faire de bénéfice, qui doivent alimenter des cercles d'œuvres de bienfaisance. Cette règle ayant connu de nombreuses dérives, un projet de loi présenté le 3 août 2016 en conseil des ministres prévoit de supprimer les cercles de jeu à Paris (cercle de jeu Wagram, l'Eldo, le Concorde, le Gaillon, l'Industrie, le Haussmann ou encore l'Aviation Club de France) et de les remplacer par des clubs davantage structurés et contrôlés. À Paris, les cercles de jeu auraient été confié à des familles corses après la Libération en remerciement de leur investissement au sein de la Résistance[7].
Dans le reste du monde, il existe 2 complexes hôteliers dont les jeux constituent une grande part du chiffre d'affaires : Sun city en Afrique du Sud et Atlantis Paradise Island aux Bahamas. Tous deux sont dirigés par l'homme d'affaires sud-africain Sol Kerzner.
Le principe même d'un casino est de miser de l'argent sur un « évènement » issu du hasard. Selon les pays, les pratiques et les jeux diffèrent largement. Ce chapitre vise à donner une idée générale des principaux jeux, et à renvoyer vers d'autres articles plus détaillés sur chaque jeu.
On distingue les jeux dits de « contrepartie » où les joueurs perdent quand le casino gagne, et les jeux dits « de cercle » où les joueurs jouent les uns contre les autres. Le casino génère alors des bénéfices en « taxant » les gains des joueurs.
Par ailleurs, il est possible aux États-Unis par exemple de miser sur les courses de chevaux ou les évènements sportifs au sein des casinos.
Il existe de nombreux métiers spécifiques au monde des casinos.
Le caissier doit faire preuve de vigilance dans toutes les opérations de caisse, il intègre dans son activité la notion de responsabilité financière. Il contrôle l'ouverture et la fermeture des caisses, et approvisionne les distributeurs. Le caissier tient le registre officiel et vérifie chaque jour l'encaisse du coffre fort. Le cas échéant, il encadre et anime une équipe de caissiers.
Il accompagne généralement le Responsable d'Etablissement lors de manifestations pour représenter le Casino. Il peut être amené à remplacer momentanément le Responsable de l'Etablissement. Dans certains Casinos de petite taille ce rôle est ajouté au descriptif du poste de Responsable de l'Etablissement et Responsable Adjoint de l'Etablissement.
Les personnes qui s'adonnent à ces jeux peuvent développer une forte dépendance ou addiction à ceux-ci. On nomme cette psychopathologie le jeu pathologique. Les casinos peuvent avoir au sein de leur personnel des employés habilités à prendre en charge et guider les personnes dépendantes au jeu et leur conseiller la marche à suivre afin d'être pris en charge (par exemple faire une demande d'interdiction d'accès aux casinos[9], avoir recours à des associations de soutien ou consulter des psychologues spécialisés).
En Europe, le français reste la langue des places européennes prestigieuses. Cependant, les habitués des casinos peuvent parfois employer des termes originaires du Nevada et ayant des équivalents en français :
Dans des brochures touristiques, on lit souvent que l'on peut gagner à Las Vegas le billet d'avion de retour s'il vous arrive de perdre.[réf. nécessaire] Ce qui est vrai, mais ces brochures ne précisent pas qu'il faut s'inscrire auprès du responsable de la salle de jeux et demander à être évalué pour obtenir une compensation.
Ainsi, il faut jouer pendant quelques heures et votre jeu sera évalué pour estimer votre capacité à miser, et donc à perdre.
Le casino veut savoir combien vous pouvez dépenser sur une main, quelle est votre surface financière.
À partir de cette évaluation vous pourrez obtenir des compensations :
Pour gagner un billet d'avion, ce sont plusieurs centaines voire plusieurs milliers de dollars que la personne doit perdre sur les tapis verts ou aux machines à sous.
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