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Un accident de la route (ou accident sur la voie publique : AVP, ou en France accident de la circulation) est une collision non désirée, non prévue et mal anticipée, qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (notamment automobile, moto, vélo) d'une part et toute autre chose ou personne fixe ou mobile d'autre part qui engendre des blessures humaines et/ou des dégâts matériels. De nombreux facteurs contribuent aux risques de collision tels que le type de véhicule, la vitesse de circulation, l’environnement routier, l'expérience du conducteur mais aussi son comportement et son état physique.
Selon l'OMS, les accidents de la route dans le monde tuent chaque année environ 1,3 million de personnes et font de 25 à 50 millions de blessés. Elle est en outre la première cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans[1] et la première cause d'état de stress post-traumatique (EPST)[2].
La plupart des accidents de la route peuvent être classés dans les accidents évitables et des décès évitables[3], que l'on cherche à réduire par la prévention, une amélioration technique des véhicules et des réseaux d'infrastructures, et un changement des comportements. Ils sont sources de coûts sociaux et d'assurances importants. Leurs impacts économiques font l'objet d'un biais important, dû au fait que plus il y a d'accidents et de dégâts associés à réparer, plus le PIB augmente (réparations, construction de voiture…).
Afin de faciliter les comparaisons internationales, en France, le comité interministériel de la sécurité routière du a adopté le principe d’une harmonisation des définitions de la gravité retenues dans le fichier national des accidents corporels avec celles adoptées par ses principaux voisins européens.
La loi du relative à la politique de santé publique, et notamment son article 28, renvoyait ainsi à un arrêté futur sur les conditions d'élaboration des statistiques. Cet arrêté a été pris le 27 mars 2007[4]. Il précise les définitions suivantes.
Un accident corporel (mortel et non mortel) de la circulation routière est un accident qui :
Un accident corporel implique un certain nombre d’usagers. Parmi ceux-ci, on distingue :
Parmi les victimes, on distingue :
Parmi les blessés, on distingue :
Des causes sont usuellement présentes lorsqu'une collision survient sur la voie publique, ce qui fait qu'un accident de la circulation n'est pas un accident, — un accident serait un évènement, plutôt malheureux, qui survient par hasard[5].
Il existe des causes externes, et générales : mauvais état des routes et de nombreux véhicules dans les pays dits pauvres, ou événements météorologiques, fortes pluies, brouillards… ; d'autant plus accidentogènes qu'elles sont exceptionnelles ou que le conducteur n'y est pas préparé ou habitué. Mais l'analyse est loin d'être évidente puisqu'à l'inverse, on constate dans certains cas une recrudescence des accidents par beau temps du fait de l'augmentation du trafic routier et de l'attitude des usagers[6].
Plusieurs facteurs de risques sont identifiés par les statistiques :
Source OMS[40]. Lorsque le nombre de tués n'est pas mesuré à 30 jours, un facteur de correction peut être appliqué pour standardiser la donnée en prenant en compte les personnes tuées après l'accident des suites des blessures survenues lors de l'accident. En 2008/2009, il est estimé que 76 % des tués à 30 jours le sont sur le premier jour de l'accident, ce qui permet d'estimer le nombre de tués à 30 jours, en multipliant le nombre de personnes tuées sur le premier jour de l'accident par un facteur correctif de 1,30. |
La formule de Göran Nilsson donne la variation du nombre d'accident en fonction de la variation de vitesse réellement pratiquée par les véhicules. Elle se vérifie expérimentalement en mesurant la vitesse des véhicules et le nombre d'accident sur deux périodes de temps, par exemple à la suite d'un changement de la limitation de vitesse[42].
accident après/accident avant = (vitesse après/vitesse avant)2
Cette formule a été confirmée par Rune Elvik en 2000, mais Rune Elvik a donné à l'exposant des puissances différentes de 2, notamment pour les accidents en milieu urbain[42].
De la formule de Göran Nilsson, on peut déduire qu'« une variation de la vitesse de 1 % induit une variation du nombre d’accidents corporels de 2 % et une variation du nombre d’accidents mortels de 4 % »[42].
Les accidents de la route tuent 1,3 million de personnes dans le monde chaque année, et en blessent 40 fois plus[43]. Plus de 90 % des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ne comptent que 48 % des véhicules immatriculés dans le monde. Le record du monde est détenu par la Russie avec 12 accidents pour 10 000 voitures et 35 000 morts par an[44]. Il est aussi prévu que d'ici 2030, ceux-ci provoqueront 2,4 millions de décès par an, en faisant la cinquième cause de décès dans le monde[réf. nécessaire].
En France métropolitaine, pour l'année 2005, il a été dénombré 4 990 tués et 105 006 blessés selon le bilan provisoire de la Sécurité routière, soit respectivement une baisse de -4,6 % et de -3,4 % par rapport à 2004. En 2007, 4 620 tués et 103 201 blessés ont été comptabilisés pour 81 272 accidents corporels[réf. nécessaire].
En 2008, sur 76 767 accidents corporels, 4 443 personnes ont été tuées au Canada 96 905 blessées à la suite d'un accident de la route en France métropolitaine. Sur cette même année, 2 800 enfants piétons ont été blessés dans un accident de la circulation et 35 ont été tués[45].
Entre 1972 et 2010, le nombre de tués sur les routes de France a été divisé par 4, passant de plus de 16 000 victimes en 1972 à 3 994 victimes en 2010[46].
Les comparaisons internationales ou intra-régionales doivent se faire en gardant en mémoire les différences structurelles (taille du pays, densité et qualité du réseau routier, population notamment) et socio-économiques (composition du parc, présence de trafic international et touristique, comportement des usagers, notamment). Dans ce but le nombre de tués ou de blessés n'est pas suffisant et d'autres taux indicateurs ont été développés. Le nombre de tués peut ainsi être ramené au nombre de la population (par 100 000 habitants ou par millions), au nombre de passagers et/ou véhicules kilomètres parcourus lorsqu'il a pu être estimé ou au nombre de véhicules immatriculés ou de permis de conduire. Traditionnellement, en Europe le taux de mortalité fait plutôt référence à la population, et aux États-Unis aux véhicules kilomètres parcourus.
En Grande-Bretagne, le ministère des Transports publie les statistiques d'accident de la route de chaque type de voiture. Ces statistiques permettent de classer les voitures les plus dangereuses et les plus sûres selon le pourcentage de victimes et un indice de gravité[réf. nécessaire].
En France, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) édite chaque année un document d’information permettant de connaître l’évolution des accidents de la route en France.
20 % des accidents mortels en Europe pourraient être attribués à la fatigue ou à l'endormissement[réf. nécessaire], lequel peut être lié à la fatigue, mais aussi à l'alcool, au cannabis et/ou à la prise de certains médicaments (sédatifs, anxiolytiques…), dont en France[47]. La conjonction d'un psychotrope et d'alcool peut encore aggraver le risque[48] ; une étude publiée en 1994 a montré que dans le sang de 383 conducteurs responsables d'accidents de la route après avoir consommé de l'alcool, il a été trouvé des benzodiazépines (diazépam, nordazépam, et bromazépam…) chez 52 d'entre eux et des cannabinoïdes chez 31 d'entre eux[48].
Les hommes ont en moyenne beaucoup plus d'accidents que les femmes : 3,5 fois plus d'accident pour les hommes en Allemagne selon une étude de l'université de Greifswald, les hommes étant impliqué dans les accidents les plus mortels, trois fois plus d'accidents mortels pour les hommes dans les pays de l'OCDE[49], taux de décès de 70 % en plus pour les hommes aux États-Unis en tenant compte du kilométrage parcouru.
En 1966, 52 500 personnes ont été tués aux États-Unis et 12 277 en France. Le nombre de blessés est respectivement pour ces deux pays de 1 900 000 et 288 204 personnes[50].
Aux États-Unis, en 2008 la mortalité rurale (20987 tués) était plus importante que la mortalité urbaine (16218 tués), mais avec la décroissance de la mortalité rurale et la croissance de la mortalité urbaine, en 2017, la mortalité urbaine (19038 tués) dépasse la mortalité rurale (17216 tués)[51].
Suivant les pays, la mortalité routière peut être comptée en taux absolu, par million d'habitants, ou par milliards de véhicules-kilomètres estimés parcourus.
En 2016, la mortalité routière est à trois morts par milliard de véhicule kilomètre estimés parcourus en Norvège, 4,2 en Allemagne, 5,1 au Canada, 5,2 en Australie, 5,8 en France, et 7,3 aux Etats-Unis[53].
Beaucoup d'associations dénoncent le tout-voitures. En effet, plus la circulation est abondante, plus le nombre d'accidents est important. Ceci est dû à une utilisation déraisonnable de l'automobile qui n'est pas remise en cause du fait de la place dans l'économie et dans l'emploi. Une alternative politique est de favoriser l'habitat près du lieu de travail, de développer le réseau de transport en commun et celui des modes actifs (vélo et marche à pied notamment).
Un système anti-collision est un système de sécurité active conçu pour réduire la gravité des accidents ou les éviter.
En 2005, il était estimé que le coût global des accidents corporels en France s’élevait à 12,9 milliards d'euros[55], tandis que le coût global de « l'insécurité routière » était évalué à 24,3 milliards d'euros[55].
En 2018, l'insécurité routière coûte chaque année près de 50 milliards d'euros en France, soit 2,2 % du PIB[56].
Les accidents de véhicules de transport de matières dangereuses peuvent être source de pollution grave et durable du sol, de l'eau, de l'air, localement (dans les bords de routes, de fossés, de champs...), ou à distance dans les bassins d'orage.
Les fumées et restes d'incendies de véhicules et/ou de marchandises dangereuses sont également sources de polluants (métaux, HAP notamment), de même que les eaux d'extinction.
Dans certains pays[57], la Convention sur la loi applicable en matière d'accidents de la circulation routière du 4 mai 1971 de la Conférence de La Haye (HCCH) est applicable[58].
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Car, Truck,MotorBike, Bicycle, Engine, Racer, Bus