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Les poupées russes ou matriochkas (russe : матрёшка, pluriel матрёшки matriochki) sont des séries de poupées de tailles décroissantes placées les unes à l'intérieur des autres. Le mot matriochka est dérivé du prénom féminin russe Matriona, traditionnellement associé à une femme russe de la campagne, corpulente et robuste. On parle aussi parfois de poupée gigogne, en référence à la marionnette de la Mère Gigogne, qui représente une grande et forte femme entourée d'enfants.
Une poupée russe est une figurine creuse en bois qui s'ouvre en deux horizontalement, révélant ainsi à l'intérieur une figurine similaire de taille plus petite. Cette seconde figurine renferme elle-même une autre figurine, et ainsi de suite. Une série comporte le plus souvent 5, 7 ou 10 poupées mais peut aller pour les grands modèles jusqu'à 64. Elles sont presque exclusivement tournées, de forme ovale épaulée, arrondie vers le haut pour la tête et fuselée vers le bas. Elles ne possèdent pas de mains, exceptées celles qui sont peintes. La poupée la plus grande est traditionnellement une femme vêtue d'un sarafan (robe traditionnelle russe) et tenant un nid. Les autres poupées peuvent être des deux sexes, la plus petite étant habituellement un bébé qui ne s'ouvre pas. La beauté de l'objet réside dans les peintures de chaque poupée, qui peuvent être extrêmement élaborées. Les plus prisées sont fabriquées en tilleul mais la plupart sont en bouleau.
Une série de poupées russes suit souvent un thème particulier. Il peut s'agir par exemple de jeunes paysannes en robes traditionnelles, mais le choix du thème reste très libre, les poupées pouvant représenter des personnages de contes de fée tout comme des dirigeants soviétiques voire d'autres pays.
Ces poupées sont un symbole de fertilité.[réf. nécessaire]
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D'après Le Trésor des Paradoxes (Philippe Boulanger & Alain Cohen, éd. Belin, 2007) mentionnant l’agence de presse Novosti, « on aurait conservé la première matriochka, façonnée à la charnière du XIXe siècle et du XXe siècle : une paysanne tenant un coq. La poupée « mère » fut appelée « matriona » et ses « filles » reçurent le diminutif de « matriochka ». Le coq était jadis un symbole de fécondité, en Russie et dans toute l’Europe, notamment en France : gage de prospérité et de fécondité, son effigie caracole en girouette sur les clochers. »
Les matriochkas sont une forme d'artisanat russe relativement récente. Les premières poupées russes datent de 1890, et on raconte[Qui ?] qu'elles ont été inspirées de poupées-souvenirs venant du Japon. Toutefois, le concept d'objet emboîté était déjà présent en Russie, ayant été appliqué aux pommes en bois et aux œufs de Pâques. On peut notamment citer le premier œuf de Fabergé, datant de 1885, qui renfermait un jaune, contenant une poule, renfermant à son tour un pendentif de rubis et une réplique miniature de la couronne impériale.
On raconte[Qui ?] que Sergueï Malioutine, peintre dans une boutique d'artisanat populaire de la propriété d'Abramtsevo, appartenant au célèbre industriel et mécène russe Savva Mamontov, aperçut une série de poupées de bois japonaises représentant Shichi-fuku-jin, les Sept Divinités du Bonheur. La plus grande poupée représentait Fukurokuju, un dieu chauve à l'air heureux et au front particulièrement haut, et à l'intérieur étaient emboîtées les six autres divinités. Inspiré, Malioutine dessina le croquis d'une version russe du jouet. Ce dernier fut sculpté par Vassili Zvezdotchkine dans une boutique de jouets de Serguiev Possad et peint par Serguei Malioutine. Il était composé de huit poupées : la plus grande était une fille portant un tablier, et les autres alternaient ensuite un garçon et une fille, pour finir avec un bébé.
En 1900, M.A. Mamontova, la femme de Savva Mamontov, présenta les poupées à l'Exposition universelle de Paris et le jouet remporta une médaille de bronze. Peu de temps après, de nombreuses autres régions de la Russie se mirent à élaborer divers styles de matriochkas. On distingue aujourd'hui plusieurs régions possédant un style notable : Serguiev Possad, Semionovo, Polkholvsky Maidan et Kirov.
Pendant la Perestroïka, les matriochkas représentant les dirigeants de l'Union des républiques socialistes soviétiques devinrent une variété courante. Les poupées représentaient, par ordre décroissant, Mikhaïl Gorbatchev, Léonid Brejnev, Nikita Khrouchtchev, Staline et enfin Lénine. Iouri Andropov et Konstantin Tchernenko n'apparaissent presque jamais à cause de la brièveté de leurs mandats. Des versions plus récentes commencent avec Vladimir Poutine puis continuent avec Boris Eltsine, Gorbatchev, Staline et Lénine.
Les matriochkas sont utilisées métaphoriquement comme exemple-type de conception dans ce qu'on appelle le principe des poupées russes. On parle de ce principe lorsqu'on observe une relation de type « objet à l'intérieur d'un objet similaire », que l'on retrouve aussi bien dans la nature que dans des objets créés par l'homme. On peut citer entre autres le matrioshka brain, une mégastructure basée sur la sphère de Dyson.
Cette métaphore se rapproche de celle de l'oignon. Lorsqu'on épluche la couche extérieure de l'oignon, on trouve un oignon semblable à l'intérieur. Ce genre de structure est par exemple employée par les stylistes.
Dans le domaine de l'informatique, la représentation de la poupée russe est similaire a la notion de Fonction récursive :
Parfois, pour résoudre un problème informatique, une solution rapide et efficace est de résoudre une petite portion du problème, puis de dire qu'on va appliquer « le même raisonnement sur le reste du problème ».
Exemple : Pour déterminer quel est le plus jeune élève, dans une classe de 30 élèves, on pourrait écrire un programme qui fait chaque comparaison une à une, 30 fois d'affilée — un calcul qui serait linéaire.
Ou alors, on peut choisir une méthode récursive (en « poupée russe »). Le programme se résumera alors à deux instructions :
Ce programme est « récursif » car l'instruction 2 va relancer un calcul identique, mais sur un plus petit nombre d'élèves (ici, 29 élèves), et ainsi de suite. On a imbriqué un problème plus petit pour résoudre le « grand » problème.
Les poupées russes sont également un symbole de la Russie dans la culture populaire.
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