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En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Un cocktail, pouvant être orthographié coquetel au Québec[1], est un mélange de boissons et d’éléments aromatiques et décoratifs en quantité variable. Ils contiennent souvent de l'alcool, mais de très nombreuses recettes en sont dépourvues.
Quand le mélange d'un cocktail est préparé et conditionné dans un but commercial hors consommation immédiate, il peut être soumis à une réglementation. On parlera alors de prémix. Les mistelles non plus ne sont pas des cocktails.
Les cocktails se sont répandus à la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre et aux États-Unis. Leur consécration vint pendant la prohibition aux États-Unis, dans les années 1920 : l'ajout d'une autre boisson permettait de masquer le goût d'un alcool de contrebande de mauvaise qualité.
Jusqu'aux années 1970, les cocktails étaient surtout faits à base de gin, de whisky et de rhum, plus rarement à base de vodka. Au début des années 1980, la vodka est la base la plus répandue des cocktails, remplaçant souvent le gin.
Le terme désigne aussi, par métonymie, une réception au cours de laquelle sont servies des boissons, dont des cocktails. Le cocktail en France, appelé autrefois cocktail party, est une réception, où les invités se tiennent généralement debout, à l'inverse d'un dîner placé. Cette réception commence généralement vers 19 heures et précède le dîner, s'il y en a un, et ne le remplace jamais. Les boissons sont accompagnées de petits fours, salés ou sucrés, parfois de canapés, de biscuits secs, ou de cacahuètes, et divers mélanges secs. On organise parfois un buffet, ou un bar, où l'on se sert. Les invités sont également servis par des domestiques apportant des plateaux, lorsqu'il s'agit d'une réception formelle.
Par traduction directe de l'anglais, cock veut dire « coq » et tail, « queue ». Plusieurs théories, toutes plus ou moins plausibles, sont en lice pour expliquer l'origine du mot. Par exemple « cocktail » viendrait de la contraction de peacock tail (en français : « queue de paon »), compte tenu de sa couleur.
La plus répandue explique que l'on attachait la queue des chevaux de trait pour la tresser, mais pas aux pur-sang. Le terme cocked-tail (littéralement « queue tressée »), qui désignait de tels chevaux, a ensuite évolué, prenant le sens plus général de « douteux », « bâtard », pour enfin désigner une boisson issue de mélanges[2].
D'autres disent que la coutume voulait que l'on place une plume (sans doute une plume de coq), dans une boisson, pour servir de décoration et pour indiquer la présence d'alcool. On dit aussi que le mot anglais serait une déformation du mot français « coquetier », qui aurait été utilisé comme récipient pour servir les cocktails à La Nouvelle-Orléans, au début du XIXe siècle. Certains situent l'origine du mot au Mexique : Coctel était le nom d'une princesse dont le père fabriquait des mélanges mystérieux[réf. nécessaire]… Pour ces raisons, l'OQLF a adopté la graphie « coquetel ». Boris Vian avait auparavant proposé l'orthographe « coquetèle[3] ».
Selon une autre légende, la fille d'un cabaretier américain qui, ayant perdu son coq à la queue si colorée, offrit un breuvage à l'homme qui le retrouva, et baptisa cette boisson cocktail (« queue de coq »). Certains philologues farfelus vont jusqu'à imaginer, dans ce mot, l'altération de Xochitl, nom d'une prétendue princesse aztèque, créatrice de fabuleux breuvages.
Enfin, les derniers placent l'origine du mot dans un contexte de charme et de séduction. En effet, par tradition un cocktail ne se boit qu'à la paille, et est réservé à la gent féminine[réf. nécessaire], spectacle offrant tous leurs fantasmes à l'imagination des hommes. On appelle Virgin Cocktail (« cocktail vierge »), ou mocktail (mot-valise de mock, « faux », et « cocktail »), un cocktail sans alcool.
Selon le barman du Antoine's Restaurant, de La Nouvelle-Orléans, le mot cocktail viendrait du fait qu'un barman français servait une boisson, du Bitter, dans un coquetier à deux anses, et que les Anglais ne comprenant pas le mot « coquetier » (prononcé à peu près « coquetiel » à l'époque), auraient compris cocktail[4].
L'élaboration des cocktails a un vocabulaire qui lui est propre. Certains termes d'origine anglaise n'ont pas d'équivalents français.
Le terme « grand classique » est appliqué à tous les cocktails reconnus par l'Association Internationale des Barmen (International Bartenders Association).
Il est possible de distinguer deux grandes catégories de cocktails : les long drinks (anglicisme), ou « boissons allongées[7] », boissons longues de 12 à 25 cl (apéritifs et autres) ; les short drinks (anglicisme), boissons courtes de 7 à 10 cl (apéritifs, digestifs).
Elles-mêmes sont divisibles en sous-catégories.
Les Fixes, le Hot buttered, les Mulls, les Punches, les Pousse café, les Sangarées, les Slings, les Smashes, les Toddies, sont des appellations n’ayant plus qu’un aspect historique.
La présentation du cocktail est la touche finale de sa réalisation. Pour cela, le barman dispose de plusieurs techniques lui permettant la mise en valeur de sa réalisation. Il peut jouer sur le mélange de liquides de densités différentes, pour obtenir un effet d’arc-en-ciel dans le verre. Il peut givrer le verre, en utilisant, par exemple, des sels (nature ou sel de céleri), du cacao, du sucre. Il ajoute des ustensiles, plus ou moins utiles, tels que de petites ombrelles, une paille, une cuillère à mélange, une touillette. Il saupoudre des cocktails mousseux d’épices, de chocolat, de sucre ou décore le bord du verre de morceaux de fruits : orange, citron.
Il peut également ajouter dans le verre des fruits et/ou des légumes : olive, oignon, morceaux de pomme. Il peut aussi varier son choix de contenant : noix de coco, verres personnalisés… et parachever sa présentation en posant des mini brochettes de fruits sur les bords du verre.
Les amateurs de flair bartending y voient un art[réf. nécessaire].
Le cocktail peut être rendu fumeux par l’adjonction d’une goutte d’azote liquide[8], il faut alors attendre impérativement que cet azote soit entièrement évaporé, car il peut provoquer de graves brûlures par le froid[9].
Plusieurs écrivains ont consacré des ouvrages aux cocktails, donnant parfois un inventaire de recettes :
Consulter la liste des cocktails : ici
Nom | Lieu | Composition |
---|---|---|
Long Island Iced Tea | Long Island | vodka, rhum, tequila, gin, triple sec, chaque dose d'alcool d'une quantité identique, jus de citron, complété de Coca |
Gin fizz | Londres | gin, jus de citron, sucre, complété d'eau gazeuse |
Last Call | Londres | porto et cognac à doses égales |
Jungle Juice | Paris | vodka, jus d’orange, jus de citron, crème de cassis |
Singapour sling | Singapour | Gin, liqueur de cerise, jus de citron, sucre, terminé au soda ou à l'eau plate |
Bellini ou Opéra | Venise | champagne, purée de pêche fraîche |
Cosmopolitan | Massachusetts | vodka, triple sec, canneberge, jus de citron vert |
Bloody mary | Paris | vodka, jus de tomate, épices, jus de citron |
Margarita | Mexique | tequila, triple sec, jus de citron |
Tequila sunrise | San Francisco | tequila, jus d'orange, sirop de grenadine |
Cuba libre | Cuba | rhum, Cola, jus de citron, sucre de canne |
Mojito | Cuba | rhum blanc, jus de citron vert, sucre roux, feuille de menthe fraîche, eau gazeuse |
Caïpirinha | Brésil | cachaça, sucre roux, citron vert, glace pilée |
Piña colada | Porto Rico | rhum blanc, jus d'ananas, lait ou crème de coco, crème fraîche |
Daiquiri | Cuba | rhum blanc, jus de citron vert, sirop de sucre de canne |
Kir | France (Bourgogne) | Bourgogne blanc aligoté, crème de cassis de Dijon ou autres crèmes |
Americano | Italie | Campari, vermouth rouge italien (ex. : Martini, Cinzano), soda |
Martini ou Dry Martini | Californie, SF/Ville de Martinez | 5 doses de gin, 1 dose de vermouth blanc sec, une olive verte ou zeste de citron
Martini est aussi une marque de vermouth italien, à ne pas confondre avec le cocktail lui-même |
Manhattan | New York | rye whisky ou bourbon, vermouth rouge, angostura bitter |
DSK | France | daiquiri, Suze, kiwi |
Sapont | Haut-Doubs | Pontarlier Anis, eau à doses égales, sirop de Sapin |
Agua de Valencia | Valence | eau, Champagne ou Mousseu, Vodka, Jus d’orange, Gin et Sucre de canne |
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