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Panzerkampfwagen V Panther Ausf.G | Panther Ausf. G du Wehrtechnischen Studiensammlung Koblenz |
Caractéristiques générales | |
---|---|
Équipage | 5 (chef de char, pilote, radio-mitrailleur, tireur et chargeur) |
Longueur | 8,86 m (6,87 m de caisse) |
Largeur | 3,27 (3,42 avec shürzen) |
Hauteur | 3,1 m |
Masse au combat | Ausf. D : 43 tonnes Ausf. A : 44,8 tonnes Ausf. G : 45,5 tonnes |
Blindage (épaisseur/inclinaison) | |
Blindage | 13 à 120 mm |
Armement | |
Armement principal | KwK 42 de 75 mm L/70 (82 obus) |
Armement secondaire | 2 MG 34 de 7,92 mm (4 200 cartouches) |
Mobilité | |
Moteur | Maybach HL 210 P45 (sur le « D ») Maybach HL 230 P30, à 12 cylindres en V (Ausf. A et Ausf. G) |
Puissance | 650 ch pour le HL 210 P45 700 ch pour le HL 230 P30 |
Suspension | Double barres de torsion |
Vitesse sur route | 55 km/h sur route, 20 km/h en tout terrain pour le "D" 45 km/h sur route, 20 km/h en tout terrain pour les « A » et « G » |
Puissance massique | 15,6 ch/tonne |
Autonomie | 200 km (100 en tout terrain) pour les trois variantes |
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Le Panzerkampfwagen V Panther (SdKfz 171) est un char de combat moyen utilisé par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, de juillet 1943 lors de la bataille de Koursk, au .
Conçu pour contrer le char T-34 soviétique et remplacer les Panzerkampfwagen III et les Panzerkampfwagen IV, il servit en définitive à leurs côtés, jusqu'à la fin de la guerre, en trois versions principales : « D », « A », « G ».
Une dernière version « F » était prévue, avant le remplacement définitif du « Panther » par le char « E-50 ». Fut aussi étudié un « Panther 2 » avec canon et train de roulement du « Tiger II », sans que cela n'aille plus loin que la planche à dessin à cause de la fin des hostilités.
Le Panther était la réponse directe au T-34 soviétique, rencontré pour la première fois en juin 1941, et qui surclassait tous les chars utilisés par les Allemands à cette époque. Daimler-Benz et MAN AG furent mis en compétition pour concevoir un char de 30 à 35 tonnes, sous le code VK30.02 (Versuchskonstruktion, 30 tonnes, prototype 02).
Daimler-Benz présenta un modèle très proche du T-34, équipé d'une suspension Christie. Celui de MAN fut jugé plus performant et accepté, malgré le fait que l'engin pesait dix tonnes de plus que souhaité, et malgré la préférence du Führer pour l'engin de Daimler-Benz, jugé plus économique. Un prototype fut testé en septembre 1942 à Kummersdorf, et officiellement accepté, malgré d'importantes mises au point encore à effectuer.
La production de l'engin fut lancée dans la précipitation en janvier 1943, Hitler souhaitant le voir combattre lors de l'offensive sur Koursk, ce qui se traduisit pour le blindé par des défauts de jeunesse, surtout au niveau du moteur Maybach HL 210 P45, qui s'avéra très fragile et fut rapidement remplacé par le moteur Maybach HL230 P30 dès août 1943 sur la version « A » (qui succède à la version « D »).
Classé « char moyen » par la Panzerwaffe, ce choix peut être discuté, mais il est vrai que si le poids du « Panther » (44,8 tonnes pour le « D » ; 45,5 tonnes pour les « A » et « G ») est très nettement supérieur au « Panzer IV Ausf. H » (25 tonnes), il est inférieur au poids du Tiger I qui passe la barre des 50 tonnes (57 tonnes) ou des « Tiger II » Porsche (69,4 tonnes) puis Henschel (69,8 tonnes). Ce choix est fait car les chars sont classés dans différentes catégorie en fonction du calibre de leur canon. Le Panther est classé "char moyen" car son calibre est compris entre le 3,7 cm et le 7,5 cm, qui selon la catégorisation de la Heer regroupent les chars moyens.
Le moteur du Panther était puissant : après l'échec du Maybach HL210 P45 utilisé sur le « D », fut greffé sur le « A » et le « G » le Maybach HL230 P30, V12 à essence refroidi par liquide de 23,88 litres de cylindrée, donnant un maximum de 700 chevaux (520 kW) à 3 000 tours par minute et un régime normal de 600 chevaux à 2 500 tours. Entraînant une boîte de vitesses ZF AK 7-200 à sept rapports avant et un arrière (les derniers Ausf. G auront des AK 7-400), il lui permettait d'atteindre une vitesse maximale de 45 km/h (20 km/h en tout terrain). Les barbotins situés à l'avant possédaient à la fois des embrayages tridisque à sec et des freins à disques hydrauliques Argus, qui permettaient un rayon de virage de 10 mètres. Un système électrique en 12 volts, avec deux accumulateurs de 120 ou 150 Ah, permettait le démarrage du moteur même par grand froid.
Le Panther souffrait de sérieuses défaillances mécaniques au niveau du moteur, de la transmission et du train de roulement. Ces problèmes de mobilité l'handicapèrent fortement sur le champ de bataille, de nombreuses pertes furent dues à des pannes. Ce char manquait cruellement de fiabilité mécanique. Son poids élevé de 45 tonnes et sa conception précipitée sont en grande partie responsable de cette fiabilité douteuse.
La suspension était fondée sur le principe des barres de torsion, les ingénieurs de MAN ayant écarté l'emploi d'une suspension Christie, jugée moins efficace. Huit roues de route de grand diamètre entrecroisées, montées sur des doubles barres de torsions (celles avant et arrière possédant un amortisseur hydraulique), répartissaient la charge sur chaque chenille. Ces dernières, constituées de 86 patins, étaient larges de 66 cm et en contact avec le sol sur une longueur de 3,9 mètres, permettant au char de n'exercer qu'une pression de 870 g/cm2, ce qui lui conférait une bonne mobilité en terrain mou comme la boue, fréquente sur le front russe. La garde au sol était importante avec 56 centimètres et les capacités de franchissement étaient bonnes, avec 90 centimètres pour un obstacle vertical, 2,45 mètres pour une tranchée. Le char pouvait aussi guéer à 1,90 mètre et grimper des pentes à 35 degrés.
Cinq réservoirs avec une capacité totale de 730 litres, malgré une consommation importante de 365 litres aux cent kilomètres sur route et de 730 en tout terrain, permettaient d'obtenir un rayon d'action correct, respectivement de 150 km et 100 km.
Son canon Rheinmetall 7,5-cm KwK 42 L/70 procurait à ses munitions antichars (Panzergranate 39/42) une vitesse initiale inégalée jusqu'alors, d'environ 940 m/s (1 120 m/s pour les rares Panzergranate 40/42 à pointe en tungstène), permettant une bonne précision à longue portée et de fortes pénétrations des blindages adverses (111 mm d'acier sous une incidence de 30° à 1 000 mètres ou 89 mm à 2 000 mètres pour les Panzergranate 39/42, 106 mm de blindage à 2 000 mètres pour les 40/42). Bien que d'un calibre commun à l'époque, cette arme à la trajectoire très rasante, associée à un viseur TZF 12 puis TZF 12a, se révéla un meilleur canon antichar que le 88 mm KwK 36 L/56 (820 m/s) du Tigre I.
La tourelle, d'une masse de 7,5 tonnes sur son chemin de roulement de 1,65 mètres de diamètre, conférait à l'armement un champ de tir de -8° à +18° en site et 360° en azimut, la manœuvre étant commandée par un système hydraulique grâce à une pédale actionnée par le tireur, ou en secours manuellement, grâce à des manivelles. La dotation en munitions était de 79 obus (82 pour le « G »). Deux mitrailleuses MG-34 avec 5 100 projectiles (4 800 sur le « G ») permettaient la défense contre l'infanterie adverse, le canon KwK 42 tirant aussi des obus explosifs. L'équipement radio comprenait, pour les chars de combat, une FuG 5 et une FuG 2.
Son blindage frontal, assemblé par emboîtage et soudure, de par son inclinaison et son épaisseur de 80 mm, offrait une protection convenable face à la majorité des canons antichars de l'époque, mais était trop faible pour résister à 1 000 mètres au tir d'un canon antichar anglais Ordnance, Q.F. 17 pounder de 76,2 mm, ou américain de 90 mm à la même distance, ou encore à un 85 mm soviétique tirant à 800 mètres.
Lorsqu'il apparut sur le front de l'Est, en juillet 1943, les Soviétiques relevèrent des pertes jusqu'à 2 000 m, alors que le canon de 76 mm du T-34/76 était totalement incapable de percer la cuirasse du Panther, sauf à pouvoir s'en approcher sur les côtés ou l'arrière et le tirer à bout portant. Le plus évolué et puissant canon antichar russe de 85 mm, le ZiS-S-53 L/52 qui armait le T-34-85 modèle 1944, se trouvera lui aussi incapable de détruire un Panther de face à plus de 500 mètres (84 mm de blindage perforé sous une incidence de 30° à 500 mètres ; 71 mm à 1 000 mètres).
Néanmoins, à partir de juin 1944 et l'apparition du « Sherman Firefly », et juillet 1944 avec l'apparition du « IS-2 » ; puis surtout début 1945 avec l'apparition du « SU-100 » soviétique, du « M-26 Pershing » américain, du « Comet » anglais... le « Panther » pouvait être détruit de face à longue distance. Il est aussi à noter que la qualité des métaux utilisés par les usines du Reich pour la fabrication des engins blindés, baissait au fur et à mesure que la guerre s'éternisait. Ainsi, des photographies existent qui montrent des masques de canon épais de 120 mm et bombés, traversés de part en part en leur partie la plus épaisse, l'obus n'ayant pas trouvé la résistance blindée minimale pour le faire ricocher !
Le « Panther » est souvent considéré comme étant l'archétype de tous les chars modernes, le premier Main Battle Tank de l'histoire, le premier char à combiner à haut niveau les trois composantes fondamentales qui caractérisent le char d'assaut : mobilité, puissance de feu, protection. Si les composantes puissance de feu et protection du Panther sont incontestables, la composante mobilité du Panther est toutefois sérieusement discutable. En effet, le moteur, la transmission, le train de roulement du Panther étaient défaillants à cause de son poids trop élevé et de sa conception précipitée. Au contraire, le T-34-85 modèle 1944 est exceptionnellement fiable, doté d'une excellente mobilité, d'une efficace pièce de 85 mm et d'un bon blindage frontal effectif de 90 mm (45 mm incliné à 60° par rapport à la verticale/ 30° par rapport à l'horizontale). Le polyvalent M4 Sherman doté d'un 76 mm sur ses dernières versions n'est pas en reste également. Le titre de premier char de combat principal serait objectivement partagé entre le T-34-85, le Panther et le M4 Sherman 76 mm.
L'histoire militaire de ce char ne s'arrêta pas en 1945 avec la défaite allemande : l'armée française en incorporera dans ses unités blindées, où ils seront en service jusqu'au début des années 1950. Un dérivé français du 75 mm KwK 42 fut conçu pour armer l'AMX 13, et le véhicule de reconnaissance Panhard EBR-75.
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