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YouTube, LLC | |
Création | |
---|---|
Dates clés | : rachat par Google |
Fondateurs | Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim |
Forme juridique | LLC, propriété de Google |
Slogan | Broadcast Yourself (2005-2012) |
Siège social | 901 Cherry Ave. San Bruno, Californie 94066 États-Unis |
Direction | Susan Wojcicki |
Actionnaires | |
Activité | Internet |
Produits | Hébergeur de vidéo en ligne |
Société mère | Alphabet Inc. (Google) depuis 2006 |
Effectif | 121 (2014) |
Site web | YouTube.com |
Fonds propres | 6 700 000 USD |
modifier - modifier le code - voir wikidata |
YouTube.com | |
Slogan | Broadcast Yourself |
---|---|
Commercial | Oui |
Écrit en | JavaScript, C, C++, Python[1],[2],Java[3],[4], Go[5], Ruby[6] |
Publicité | Google AdSense |
Type de site | Site web d’hébergement de vidéos |
Langue | Multilingue (76 langues[7]) |
Lancement | mai 2005[8] (site) |
Classement Alexa | 2 (États-Unis / Monde, Décembre 2016) |
État actuel | Actif |
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YouTube est un site web d’hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, évaluer, regarder, commenter et partager des vidéos. Il a été créé en par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal et racheté par Google en pour la somme de 1,65 milliard de dollars[9]. Le service est situé à San Bruno, en Californie.
En 2009, environ 350 millions de personnes visitent chaque mois ce site de partage de vidéos[10]. Le , l'ensemble des chaînes de YouTube atteint le milliard d'abonnés[11]. En décembre 2016, la chaîne Youtube comptant le plus d'abonnés est celle de PewDiePie (plus de 60 millions en janvier 2018) et la vidéo la plus vue est Despacito de Luis Fonsi et Daddy Yankee, postée en janvier 2017, avec un total de plus de 4 milliards de consultations[12]. En février 2017, YouTube annonce avoir franchi le cap du milliard d'heures de vidéos vues quotidiennement[13].
La plupart des vidéos du site ou les chaînes YouTube peuvent être visualisées par tous les internautes, tandis que seules les personnes inscrites peuvent envoyer des vidéos de façon illimitée. Les vidéos sont accessibles par catégorie et à l'aide de mots-clés (tags), comme sur Flickr ou Technorati, et peuvent être importées sur un blog personnel. Tout internaute inscrit peut poster des commentaires et noter les vidéos en ligne.
Lorsqu’une personne regarde une vidéo, d’autres vidéos en rapport avec celle visionnée lui sont proposées à l’écran à droite dans une barre défilante et ce, grâce au titre et aux étiquettes. Après un an d’existence, de nouvelles fonctionnalités ont fait leur apparition comme la possibilité de poster des vidéos en réponse à celles visionnées et celle de s’abonner pour en recevoir de nouvelles sur un thème particulier. Ces fonctionnalités ont permis à plusieurs internautes de devenir populaires, par exemple Tay Zonday, Smosh, Epic Meal Time, PewDiePie... Si la communauté YouTube juge une vidéo non appropriée pour le jeune public, YouTube peut demander à l'utilisateur de se connecter afin de prouver qu'il est majeur et ainsi l'autoriser à voir la vidéo.
Au , YouTube est disponible dans 79 pays (ce à quoi s'ajoute le territoire de Hong Kong) et dans 76 langues, couvrant 95 % de la population Internet mondiale[7]. 80 % du trafic est généré hors des États-Unis. Chaque minute, plus de 300 heures de vidéo sont mises en ligne. Plus d'un milliard d'utilisateurs uniques consultent YouTube chaque mois, pour regarder plus de six milliards d'heures de vidéo, soit en moyenne près d'une heure par personne sur Terre. Chaque seconde, ce sont près de 43 000 vidéos qui sont visionnées, soit 1 460 milliards de vidéos par an[14],[15],[16].
Au , YouTube est disponible en 76 langues dans 83 pays, couvrant 95 % de la population internet mondiale[7].
La société a été créée en par trois employés de l'entreprise PayPal : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim[62],[63]. La plateforme devait être à l'origine un site de rencontre basé sur l'utilisation de vidéos, mais les créateurs ont renoncé à cette idée quelques jours après son lancement public[64]. La première vidéo de YouTube est d'ailleurs celle de Jawed Karim où il commente sa visite au Zoo de San Diego[65],[63] (la vidéo a été mise en ligne le à 8:27).
Le , Google a racheté YouTube pour un montant de 1,65 milliard de dollars en nouvelles actions, ce qui constitue la quatrième plus grosse opération d'acquisition de Google[9] (après DoubleClick en 2007, Nest Labs en 2014 et Motorola en 2011). YouTube a conservé son nom et maintenu les emplois de 67 salariés dont les cofondateurs Chad Hurley et Steve Chen.
Le , Apple, en la personne de Steve Jobs, a annoncé que l'Apple TV s'ouvrirait à YouTube. À cette occasion, toutes les vidéos de YouTube ont été converties en H.264, un standard vidéo HD utilisé par Apple. C'est le plus grand virage technologique de YouTube depuis sa création. Il utilisait en effet jusqu'ici le format Flash Vidéo.
Le , Eric Schmidt, le PDG de Google, se rend à Paris pour lancer la version française de YouTube destinée à concurrencer l'hébergeur de vidéos Français Dailymotion. Google a également fait plusieurs propositions aux chaînes de télévision françaises, notamment à France 4, qui sera désormais diffusée sur YouTube en plus de la télévision classique[66]. Google souhaite étendre son offre à d'autres pays européens (comme l'Allemagne, pour concurrencer le site myVideo) si l'essai aboutit à une réussite en France. Depuis le 19 mai 2010, toutes les nouvelles vidéos de YouTube sont converties en WebM, format ouvert libre, concurrent de H.264, basé sur le codec vidéo VP8, acquis par Google à la suite du rachat de On2, et sur le codec audio OGG Vorbis.
Un service de sous-titrage et de traduction existe (encore au stade de bêta)[67].
Il est possible de regarder certaines vidéos en 3D stéréoscopique[68].
Le , Youtube Gaming est lancé[69] (annoncé au E3 2015), un site Internet et une application dédiés à la communauté des gamers[70]. L'objectif est notamment de concurrencer Twitch, racheté en août 2015 par Amazon[71]. Le streaming vers la plateforme vidéo sera intégré dans la mise à jour 3.0 de la PlayStation 4[72] ; rien n'a encore été annoncé à ce jour du côté de la Xbox One.
Le , la plateforme a annoncé le lancement d'une nouvelle offre d'abonnement payante : YouTube Red[73]. L'objectif annoncé est d'offrir une meilleure expérience aux internautes qui le souhaitent en leur fournissant des vidéos sans publicité et en leur permettant de conserver des vidéos qu'ils pourront visionner plus tard sur leur ordinateur ou leur écran mobile sans nécessiter de connexion Internet[74].
En mars 2017, YouTube annonce le lancement de YouTube TV aux États-Unis, un service d'abonnement à des chaînes de télévision pour 35 $ par mois. Plus de 40 chaînes sont disponibles, dont ABC, CBS, Fox, NBC et ESPN[75],[76].
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Grâce au bouche-à-oreille sur le net, YouTube a pu se faire connaître en un temps relativement court. À ses débuts, le site de vidéos s’est beaucoup fait connaître lorsqu’il a commencé à diffuser la vidéo Lazy Sunday du groupe comique The Lonely Island, vidéo issue de l'émission Saturday Night Live, et ce, en dépit de son règlement officiel interdisant aux internautes d’envoyer des vidéos dont ils ne possèdent pas les droits d’auteurs. NBCUniversal, propriétaires de SNL, ont très rapidement décidé de réagir.
En février 2006, NBC a demandé le retrait de plusieurs vidéos de YouTube, dont Lazy Sunday et des extraits des Jeux olympiques d'hiver de 2006. Le mois suivant, dans l’objectif de renforcer sa politique d’interdiction de non-respect de droits d’auteur, YouTube a fixé une limite de 10 min pour la longueur des vidéos. Ainsi, tous les nouveaux membres inscrits ne peuvent envoyer des vidéos de plus de 10 min, quel que soit leur statut (il semblerait que la limite réelle soit de 10 min et 59 s). Les internautes inscrits avant cette nouvelle limite ont quant à eux la possibilité d'envoyer des vidéos plus longues. Dans tous les cas, cette limite n’a pas de réel impact, car n’importe quel membre peut découper une vidéo longue en plusieurs parties de 10 min chacune.
Bien que YouTube ait exécuté la demande de NBC, l’incident a été rapporté dans la presse, ce qui a eu pour conséquence de renforcer la publicité du site. YouTube continuant à grandir en popularité, NBC a commencé à se rendre compte des capacités d’un tel site web et a finalement annoncé en un partenariat stratégique avec YouTube. Depuis cet accord, une chaîne NBC est officiellement disponible sur YouTube : elle diffuse des extraits de la série The Office (US). YouTube met également en avant les vidéos de NBC sur son site.
CBS, qui avait également demandé à YouTube de retirer plusieurs vidéos leur appartenant, a suivi la démarche de NBC en . Lors d'une déclaration, Sean McManus, président de CBS News et Sports, a expliqué comment les médias traditionnels ont changé leur vision de YouTube :
« Notre philosophie consiste aujourd'hui à se dire que plus nos clips sont mis en avant de cette façon, plus CBS News et le réseau de télévisions CBS en tirent avantage. Ainsi, après coup je pense que nous aurions probablement dû profiter de cette vitrine et de l'attention qu'elle a entraîné sur CBS, au lieu d'avoir cet esprit de clocher et de nous dire « abattons-les » »[Note 1].
En , YouTube a annoncé que son objectif était de proposer, après une période de 18 mois, tous les clips vidéo ayant été produits tout en restant gratuit. Warner Music Group et EMI ont confirmé qu’elles faisaient partie des entreprises impliquées dans ce projet. En septembre 2006, Warner Music et YouTube ont signé un accord ayant pour but de permettre la diffusion de tous les clips vidéo de Warner sur le site web en échange d’une part des revenus obtenus grâce à la publicité. De plus, les vidéos amateur diffusées sur YouTube sont autorisées à reprendre les musiques de Warner pour leur bande-son.
Le , CBS, le groupe Universal Music et Sony BMG Music Entertainment ont annoncé un accord visant à autoriser la diffusion de leurs vidéos sur YouTube.
Le , Chad Hurley, l’un des fondateurs du site, a annoncé que le service de vidéo en ligne versera à ses participants les plus actifs (ces derniers doivent être les auteurs de leurs vidéos) une partie des revenus de site générés par la publicité. Cependant, Hurley n’a donné aucune somme exacte pendant le Forum économique mondial[réf. nécessaire].
Le , YouTube lance YouTube Music, sa première application exclusivement dédiée à la musique, destinée à concurrencer Spotify et Apple Music[77].
Le 14 novembre 2015, Youtube ajoute dans son logo le drapeau français, en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France.
YouTube est cité par le magazine Time comme l'un des nouveaux médias gérés par les internautes qui sont élus à cette occasion Personnalité de l'année 2006. Le numéro montre une vidéo lue sur YouTube en couverture et présente les créateurs du site ainsi que plusieurs auteurs des vidéos[78]. Les quotidiens Wall Street Journal et New York Times ont également présenté YouTube en 2006 et son impact sur la communication et le recrutement dans les entreprises. Le magazine PC World a classé YouTube à la neuvième place de son classement des dix meilleurs produits de l’année 2006[79].
Avant de se faire racheter par Google, YouTube avait déclaré que son modèle économique était basé sur la publicité, ce qui lui permettait de gagner vingt millions de dollars par mois[réf. nécessaire]. Certains analystes du milieu ont spéculé que les coûts de fonctionnement de YouTube (surtout la bande passante nécessaire) s'élevaient à environ trente millions de dollars par mois[réf. nécessaire], ce qui a suscité des critiques envers l’entreprise qui, comme de nombreuses startups travaillant dans le domaine de l'Internet, n’avait pas de réelle solution économique viable. Des publicités ont fait leur apparition sur le site en mars 2009, avec entre autres une brève apparition des publicités AdSense.
YouTube devrait être déficitaire d'au moins 470 millions de dollars en 2009[80].
En janvier 2013, YouTube dégagerait jusqu'à 4,80 euros de revenus publicitaires tous les mille clics[81]. Selon une journaliste, les revenus directement versés aux Youtubeurs sont de l'ordre de 1 euros pour les 1.000 vues[82].
Le , Eric Schmidt est à Paris pour le lancement du nouveau système de localisation. L’interface du site web est depuis ce jour entièrement disponible dans trente-sept pays incluant :
Google a l’intention de renforcer sa position face au concurrent français Dailymotion. Il a également passé certains accords avec des chaînes françaises comme M6 et France Télévisions pour pouvoir diffuser légalement certaines vidéos. Google prévoit aussi de produire une version adaptée pour l’Allemagne[réf. nécessaire].
Le , YouTube ouvre à Paris sa septième ambassade dans le monde après Los Angeles, Londres, Tokyo, New York, Sao Paulo et Berlin. Le lieu, localisé dans les sous-sols du siège français de Google, a pour objectif[88] de partager, apprendre et créer afin de diffuser du contenu de qualité sur la plateforme en mettant à la disposition des Youtubeurs du matériel de professionnel[88].
Très populaire, la plate-forme YouTube confère à ses usagers les plus remarqués une certaine notoriété qui peut parfois s'étendre bien au-delà du cercle des fans du site.[style à revoir]
D'autre part, des utilisateurs comme LasVegasUsa4 qui ne font pas partie du programme partenaire, ont vu le compteur de vues de leur compte exploser dès la publication de leurs vidéos. Ce site, censé relater la chronique des atermoiements intimes d'une adolescente, s'est révélé être une supercherie[89], ce qui a déclenché une couverture médiatique inouïe (CBS, MTV, New York Times, Los Angeles Times).
YouTube est responsable de la consommation de 10 % de la bande passante américaine[90]. Le , Chad Hurley annonce qu'un milliard de vidéos sont visionnées chaque jour sur YouTube[91].
Le groupe appartenant à la chaîne principale le plus vu est VEVO, avec un peu moins de cinquante milliards de visionnages pour toutes ses vidéos, suivi par UniversalMusicGroup, avec un peu moins de sept milliards de vues.
Il est à noter que 9 des 10 vidéos les plus vues sur YouTube sont des clips musicaux. Gangnam Style, du chanteur sud-coréen PSY, est devenue le la première vidéo à franchir la barre symbolique du milliard de vues. Le , la barre des deux milliards de vues a été franchie. De plus, c'est la vidéo possédant le plus grand nombre de « j'aime », avec plus de 10 363 676 « j'aime » (au ). PSY était le premier artiste à avoir deux chansons dans ce top 10 avec Gangnam Style (no 1) et Gentleman (no 10). Il a ensuite été rejoint par Katy Perry avec Dark Horse (no 3) et Roar (no 4). Parmi les personnes ayant le plus de vues sur le site, on retrouve le rappeur américain Eminem, qui totalise à lui seul plus de 5,4 milliards de vues. Il y a également les chanteuses Lady Gaga et Rihanna, qui en totalisent plusieurs milliards chacune.
Le succès considérable de YouTube a affecté de façon involontaire les affaires d’une entreprise américaine : Universal Tube & Rollform Equipment. Les serveurs hébergeant le site web de l'entreprise Universal Tube ont été saturés et interrompus de nombreuses fois à cause d’un nombre important de visiteurs qui n’étaient pas certains de l’orthographe de l’adresse du site web de YouTube (la lettre U se prononce en anglais de la même façon que le pronom You). Début novembre 2006, Universal Tube a lancé une poursuite judiciaire contre YouTube, pour leur interdire l’utilisation du nom de domaine YouTube.com ou pour les obliger à payer un nouveau nom de domaine à l’entreprise industrielle[92].
YouTube proposait à l'origine des vidéos à un seul niveau de définition, 320 × 240 pixels, en utilisant le codec Sorenson Spark (une variante du H.263), avec un son MP3 mono.
En juin 2007, YouTube ajoute une option afin qu'il soit possible de regarder les vidéos au format 3gp sur les téléphones mobiles.
En mars 2008, la définition maximale est de 480 × 360 pixels. En novembre 2008, la plus haute définition est 1280 × 720 pixels. Au moment du lancement de 720p, le lecteur YouTube est passé du 4:3 à plus large 16:9. De plus, YouTube a commencé un passage vers le codec H.264/MPEG-4 AVC avec un son stéréo AAC ou 5 canaux + 1 canal pour les basses avec échantillonnage[93] de 48 kHz ou 96 kHz.
En novembre 2009, la plus haute résolution est le 1920 × 1080 pixels.
En juillet 2010, YouTube a annoncé la présence de vidéos d'environ quatre-mille pixels de large « 2160p 4K » .
En 2015 apparaît dans les paramètres du lecteur la définition « 4320p 8K »[94] , c'est-à-dire 4 320 pixels de hauteur d'images. Depuis l'apparition de « 4320p 8K » , il n'est plus écrit dans les paramètres du lecteur qu'il s'agit de la définition « originale »[94].
Depuis mars 2015, il existe des vidéos 360 degrés en deux dimensions pour chacune des définitions d'image[95]. La vidéo, en cours de lecture ou en pause, peut se déplacer en bas, en haut, à droite et à gauche, à l'aide de la souris ou du clavier.
La qualité de mise en ligne normale pour la chrominance est 4:2:0[93]. À partir de la qualité « 720p HD » , le son est d'une qualité optimale[93].
4320p 8K | 2160p 4K | 1440p HD | 1080p HD | 720p HD | Haut | Standard | Bas | GSM | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Extension de fichier | webm ou mp4 | flv | mp4 | 3gp | ||||||
Vidéo | Codec | vp9 ou MPEG-4 AVC (H.264) | MPEG-4 AVC (H.264) | MPEG-4 Part 2 | ||||||
Format d'image | 16:9 | 4:3, 16:9 | 4:3 | 16:9 | ||||||
Images par seconde | 60/30 | 60/30 | 60/30 | 24/25/30/50/60 | 24/25/30/50/60 | 24/25/30 | 24/25/30 | 24/25/30 | 12 | |
Définition | 7680x4320 | 3840x2160 | 2560x1440 | 1920x1080 | 1280x720 | 854×480 | 640x360 400×226 320×240 |
480×360 | 256×144 | |
Audio | Bitrate | |||||||||
Codec | |
À partir de 2007, on constate que la limite d'envoi est de 1 Go au lieu de 100 Mo[96].
En juillet 2009, la limite d'envoi d'une vidéo passe de 1 à 2 Go [97].
En juillet 2010, la limite d'une vidéo évolue de 10 à 15 minutes ou beaucoup plus[98].
En 2015, l'envoi d'une vidéo est obligatoirement inférieur à 128 Go et à 11 h ou 15 minutes pour les utilisateurs non validés[99].
YouTube, dans une tendance propre à certains réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou Périscope, propose désormais aux utilisateurs de plus de 1.000 abonnés la possibilité de faire du live mobile[100].
En , YouTube annonce la possibilité de mettre en ligne sur sa plateforme les vidéos sous licence Creative Commons CC-BY. Dans un premier temps, cette possibilité est offerte seulement à quelques partenaires[101]. À partir de juin 2011, tous les utilisateurs peuvent y accéder[102]. Cela permet désormais aux utilisateurs de partager leurs vidéos, mais aussi de remixer et de télécharger les vidéos des autres membres via un outil dédié[103]. En août 2012, on trouve sur YouTube quatre millions de vidéos sous licence Creative Commons[104].
Divers groupes et musiciens se sont fait connaître grâce à YouTube. C'est le cas de plusieurs nouveaux chanteurs comme MattRach, Lana Del Rey, Justin Bieber, Cody Simpson, Greyson Chance, Ronald Jenkees ou le désormais célèbre chanteur coréen PSY qui ont adopté cette méthode pour accéder rapidement à la notoriété.
La contrefaçon est un risque majeur pour YouTube. En effet, la diffusion de contenu protégé par le droit d'auteur entraîne un risque de procès de la part des ayants droit, semblable à celui qu'a connu Napster. Pourtant, les vidéos présentes sur YouTube reprennent souvent du contenu protégé par le droit d'auteur, sans que ladite vidéo ne soit nécessairement une version piratée d'un film. Il peut s'agir en effet de l'utilisation d'une image, d'une musique, d'un extrait de film protégés par le droit d'auteur. Ces œuvres protégées sont en général utilisées pour illustrer le propos de la vidéo. En France, la loi n'a jamais vraiment tranché sur le droit à la citation audiovisuelle ; la réutilisation d’œuvres protégées, même d'un extrait, y est donc le plus souvent sois tolérée soit interdite en fonction des ayants droits. Cependant, le droit moral des auteurs est de plus en respecté, celui-ci impose de référencer le nom des auteurs des œuvres utilisées. (Si cette pratique est courante pour les musiques et les extraits vidéos, elle reste assez marginale pour les images[réf. nécessaire]). Il est à noter que ces dernières années les positions changent et les "gros" vidéastes pensent à citer l'origine des citations. Il existe cependant toujours une grande disparité entre Youtube et d'autres médias comme la télévision[105].
Les vidéastes (dits « youtubeurs ») peuvent choisir de monétiser leurs vidéos en autorisant l'affichage de publicités avant ou pendant la lecture de la vidéo. La rémunération des vidéastes au titre de vidéos bafouant le droit d'auteur est problématique. Aussi, YouTube signe des accords avec certains grands studios (Warner music fin , puis CBS, Universal et enfin Sony en octobre 2006). Ces accords prévoient que les contenus protégés pourront être supprimés grâce à un système de filtrage, ou qu'ils pourront être diffusés gratuitement moyennant un partage des revenus publicitaires avec les ayants droit[106]. Les ayants droit japonais, regroupés dans la Société japonaise pour les droits des auteurs, des compositeurs et des éditeurs (JASRAC), sont pour l'instant opposés à de tels accords. Ils ont demandé et obtenu le retrait de près de 30 000 vidéos[107]. D'autres pays interdisent purement et simplement l'accès au portail.
Le jeudi 30 septembre 2010, le site annonce un partenariat avec la Sacem. Celui-ci concerne la période 2006-2012. Cela permet au site Internet de pouvoir diffuser en légalité les œuvres (musicales) de la Sacem. La rémunération se fait en fonction du nombre de visionnages et le montant de l'accord est tenu confidentiel[108]. Le 17 août 2011, YouTube annonce sur son blog officiel un accord avec les ayants droit associés à la National Music Publishers Association (NMPA), afin d'établir une meilleure gestion de leurs chansons[109].
La gestion des droits d'auteurs sur YouTube via son système Content ID est régulièrement décriée. Ce système automatique de détection des violations des droits d'auteur fait parfois des erreurs, tels des faux positifs, et peut aussi se laisser abuser par des demandes infondées. En août 2012, le blocage par un groupe de médias d'une vidéo de la NASA, pourtant dans le domaine public comme toute œuvre de l'agence spatiale, a créé la polémique[110],[111],[112].
Début 2014, Google a prévu de modifier la politique de droits d'auteur sur YouTube. Toutes les vidéos ne disposant pas de l'autorisation des ayants droit doivent être supprimées[113].
En , YouTube met en place de nouvelles conditions tarifaires à destination des artistes, pour son service de diffusion en flux (« streaming ») par abonnement. Les artistes refusant ces conditions se voient refuser l'accès à YouTube [114].
Le 6 décembre 2016, les députés français votent une loi surnommée la « taxe YouTube » prévoyant de taxer les revenus générés par la publicité sur YouTube en faveur des créateurs de vidéos[115].
Plutôt que d’appliquer la loi en supprimant automatiquement le contenu illicite, YouTube a choisi d'informer l'ayant droit et de lui laisser le choix entre la suppression de la vidéo, le blocage de sa piste son ou sa monétisation à son profit. Ainsi, au lieu de supprimer massivement des vidéos, YouTube maintient la mise en ligne de la plupart, puisque les ayants droit préfèrent s’approprier l’exploitation commerciale des vidéos litigieuses.
Dans le monde de la musique, l’enjeu est de taille. Les covers (ou reprises de chansons) cumulent les milliards de vues[116]. Certaines majors du disque ont compris l’enjeu et permettent aux internautes de reprendre les chansons qu’ils produisent, tout en partageant équitablement les revenus publicitaires[117].
D’autres vont plus loin en autorisant les reprises de leurs chansons, sans contrepartie, même si celles-ci génèrent des revenus publicitaires pour les Youtubeurs. C’est la stratégie adoptée par Disney à partir de 2014. À l’occasion de la sortie du film La Reine des neiges, produit par la firme, les reprises de la chanson phare (Let it go) se multiplient sur YouTube. Ce n’est rien d’autre qu’une démonstration du succès du film auprès du public. Si le clip original a été visionné plus d’un milliard de fois, ses soixante mille covers rassemblent soixante millions de vues. Disney est avant tout une entreprise à but lucratif : il est donc surprenant de voir le groupe renoncer à cette manne financière. Mais ce serait oublier que le groupe a racheté en avril 2014 le network Maker Studios pour la somme d’un milliard de dollars[pas clair]. Les réseaux multi-chaînes sont à la tête d’un certain nombre de chaînes YouTube, en particulier les plus populaires : en échange d’un pourcentage des revenus publicitaires, les réseaux fournissent des services aux chaines affiliées, notamment en termes de visibilité. Ainsi, les chaînes affiliées à Maker Studios se trouvent protégées par Disney au lieu d’être menacées[118].
Plusieurs vidéos violentes ont dû être retirées du site[119]. Des agressions sont ainsi filmées et diffusées sur YouTube[120]. Des combats de chiens sont aussi diffusés[121]. La secrétaire d'État à la solidarité de la France, Valérie Létard, a cependant échoué à faire retirer une des chansons du rappeur Orelsan jugée particulièrement violente, le site se limitant à en interdire l'accès aux personnes non enregistrées ou de moins de 18 ans[réf. nécessaire].
En date du , de nombreuses vidéos hébergées par YouTube comprennent plus de 4 000 clips (d'internautes français) prônant ouvertement l'apologie du néonazisme tout en se rendant ouvertement complices d'incitation à la haine raciale. Le premier axe est l’harmonisation des législations nationales en ce qui concerne la définition des infractions répertoriées par la Convention et dont fait partie intégrante un protocole additionnel « incluant la propagation via Internet d’idées racistes et xénophobes ».
YouTube étant une entreprise américaine, elle profite de la liberté d'expression très large de ce pays, qui permet à un hébergeur de fixer lui-même les règles d'admission des contenus. En effet, le premier amendement de la Constitution des États-Unis interdit à l'État de limiter la liberté d'expression des personnes privées, mais n'est pas opposable à une entreprise privée[122].
YouTube a placé dans ses conditions d'utilisation l'interdiction des contenus violents[123]. Cependant, cette règle est d'interprétation très libre. Elle permet à YouTube de rejeter ce qu'il estime être de la propagande terroriste et, au contraire, d'accepter les vidéos dénonçant des actes de violence, y compris par des États. L'Espagne a débattu de l'interdiction du postage de telles vidéos sur Internet[124]. D'autres pays optent pour le blocage de YouTube quand les utilisateurs l'utilisent largement pour dénoncer l'action du gouvernement (exemple de la Turquie[125] ou de la censure d'Internet en Tunisie).
En revanche, les tribunes politiques interdites dans de nombreux pays d'Europe en tant qu'incitation à la haine — négationnisme, apologie du racisme, de l'homophobie, etc. — sont autorisées.
Pour toutes ces raisons, des États ont souvent mis YouTube en demeure sous la forme « le site YouTube sera filtré dans sa totalité si telle vidéo n'est pas supprimée ». Pour résoudre ce dilemme, YouTube a mis en place un filtrage géographique qui permet d'interdire certaines vidéos aux résidents de pays choisis — sauf utilisateurs avertis, capables de contourner un tel blocage, ce qui peut être illégal selon les lois de leur pays. Cette technologie est aussi utilisée quand une vidéo est soumise à un droit d'auteur variable selon les pays.
Un exemple célèbre est L'Innocence des musulmans : YouTube a accepté la mise en place d'un filtrage géographique, mais se revendiquant de la liberté d'expression, a refusé de la supprimer malgré son caractère très controversé[126]. Finalement, les tribunaux américains en ont ordonné la suppression, non pas en raison de son caractère offensant pour les musulmans — cet argument est rejeté aux États-Unis —, mais pour atteinte aux droits d'auteur[127].
Les géants du web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[128]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées, qui hébergent le contenu et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d’en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaître d'internet dans le monde entier[129]. Ce contrôle d'Internet est dans les faits concentré dans les mains de quelques entreprises massives qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient.
Selon l’éditorialiste Tucker Carlson, « Google est en 2017 la société la plus puissante de l'histoire du monde. Google contrôle la réalité et a déjà démontré une volonté troublante de fausser cette réalité à des fins idéologiques »[130]. Réagissant à un blocage des revenus grâce aux contenus publicitaires de centaines de vidéos sur Youtube, SkyNews écrit « c'est de l'intimidation. Le débat n'existe plus »[131].
Dans certains domaines sensibles, comme la politique par exemple, il arrive fréquemment de voir de multiples personnes s'affronter, s'insulter et divulguer des propos racistes. Pour y remédier, certaines vidéos sont bloquées ou supprimées. D'autre part, certains utilisateurs publient volontairement des vidéos portant un titre hors sujet, non lié au contenu, dans le but d'énerver les visionneurs qui perdent alors leur temps. Cette pratique est similaire au rickroll. Des dessins insultants sous forme d'Art ASCII sont parfois apposés à la chaine dans la rubrique des commentaires afin d'exprimer sa colère envers ces individus[pas clair].
YouTube offre une grande liberté d'expression quant aux sujets choisis par les vidéastes. Ainsi, il n'est pas rare de voir des YouTubers se consacrer spécifiquement à la chasse aux histoires sensationnelles ou sordides, avec en tête de lice, la chaine "Drama Alert" lancée en 2014[132]. Ce phénomène, souvent appelé "YouTube Drama", s'est révélé suite aux propos du célèbre vidéaste américain "PewdiePie" ayant été accusé d'antisémitisme[133].
Les YouTubeurs qui se concentrent à raconter ces histoires sensationnelles s'appuient généralement sur des témoignages ou des captures d'écran de message, parfois sans aucune preuve concrète, le but étant de générer un trafic important et des revenus potentiels. Ce mécanisme, très inspiré des recettes de la presse people américaine, a parfois des conséquences importantes sur les Youtubeurs accusés.
En effet, le 9 janvier 2017, Keemstar de la chaine "Drama Alert" a dû publier une vidéo d’excuses, après avoir affirmé dans une émission précédente qu’un YouTubeur de 62 ans qui diffuse des vidéos du jeu Runescape était un pédophile condamné et qu’il avait eu des relations sexuelles avec une jeune fille qu’il avait « épousée » dans le jeu. Toute l’histoire était fausse : l’homme montré à l’écran comme ayant été condamné, qui est toujours en prison, n’était pas le YouTubeur en question. Harcelé par des internautes le menaçant, l’homme accusé à tort avait à son tour publié une vidéo dans laquelle il demandait, en larmes, « qu’on [le] laisse tranquille, bordel… Je voulais juste faire une putain de chaîne YouTube ! [134].»
La plupart des vidéos permettent aux utilisateurs de laisser des commentaires écrits et ces derniers ont attiré l'attention par leur aspect négatif, à la fois sur le fond et sur la forme. Lorsque le magazine américain Time a loué en 2006 le Web 2.0 pour avoir permis l'émergence d'une « communauté et d’une collaboration sur une échelle sans précédent », il a ajouté que YouTube « stimule la stupidité des foules et non pas seulement leur sagesse. Certains des commentaires sur YouTube vous font pleurer pour l'avenir de l'humanité, ne serait-ce que par leur orthographe, sans compter l'obscénité et la haine à l'état pur qu'on y trouve »[135]. Le journal britannique The Guardian a décrit en ces termes, en 2009, les commentaires d'utilisateurs sur YouTube : « Enfantins, agressifs, mal orthographiés, sexistes, homophobes, allant de remarques rageuses sur le contenu d'une vidéo à une description de celle-ci pleine de détails inutiles et suivie d'un LOL, les commentaires sur YouTube sont un vivier de débats puérils et d'ignorance éhontée —avec, parfois, la percée d'un bon trait d'esprit »[136]. En septembre 2008, le Daily Telegraph a remarqué que YouTube était « tristement célèbre » pour « des échanges de commentaires parmi les plus acerbes et mal pensés sur Internet » ; il a rapporté en outre l'existence de YouTube Comment Snob, « un nouveau logiciel qui bloque les commentaires malpolis et écrits par des analphabètes »[137].
Le , YouTube est victime d'une faille XSS permettant d'injecter du code JavaScript dans les commentaires des vidéos. En quelques heures, des centaines de scripts permettant de récupérer le cookie des utilisateurs (et donc de se connecter à leur compte) sont déposés sur les vidéos les plus populaires, avant que YouTube ne clôture globalement les commentaires, le temps de résoudre le problème[138].
Durant la nuit du , un bug permettant de faire descendre le nombre d'abonnés d'un utilisateur a été découvert. Le bug a été corrigé dans la nuit très rapidement[139].
D'abord exempt de publicité, YouTube monétise son audience dans la plupart des pays du monde. Depuis 2011[réf. nécessaire], les pubs vidéos peuvent être vues avant le contenu vidéo.
Une version de YouTube sans publicité accessible sur abonnement (au coût de 9,99 dollars par mois) est lancée fin octobre 2015 aux États-Unis[140].
Fin 2016, suite au constat selon lequel des vidéastes intégristes et incitant à la haine percevaient des revenus publicitaires, Youtube a revu sa politique de monétisation. Désormais, les vidéos incitant à la haine, à caractère sexuel (même d'un point de vue humoristique), incitant à la consommation de drogues ou présentant des sujets historiques « sensibles » ou « controversés » se voient démonétisées en masse. Cette politique a été beaucoup critiquée par de nombreux vidéastes qui l'estiment trop floue et injuste, puisqu'il serait désormais impossible d'aborder un sujet historique, même de façon pacifiste et objective, sans voir ses revenus baisser de façon significative.
Depuis septembre 2016, de nombreux vidéastes se sont aperçus d'une baisse significative de leur audience. Ces derniers ont constaté que cette baisse avait pour cause des dysfonctionnements apparus ce mois-là sans toutefois pouvoir dire s'il s'agissait ou non d'une décision délibérée de la part de Youtube. Parmi ces dysfonctionnements :
En réaction à cette problématique, PewDiePie a annoncé qu'il supprimerait sa chaîne dès qu'il atteindrait les 50 millions d'abonnés et en recréerait une nouvelle à partir de zéro[141],[142]. Le lendemain, il annonce finalement que c'était un canular.
D'après de nombreux vidéastes [143], ces problèmes seraient dus à un changement de l'algorithme des recommandations de YouTube[144], entrainant des pertes d’audience. Les problèmes de désabonnement sont quant à eux récurrents depuis de nombreuses années et il semblerait que ce soit plus un bug lié au changement de l'algorithme qu'autre chose. Enfin, l'onglet Tendance serait quant à lui sponsorisé[145], c'est-à-dire que des entreprises payeraient YouTube afin de figurer dans cet onglet, permettant ainsi une plus grande visibilité. Ces explications restent cependant des suppositions, Youtube n'ayant rien communiqué à ce propos et ayant toujours officiellement nié l'existence de désabonnements forcés.
En réponse aux nombreuses plaintes de désabonnements forcés, Youtube a finalement publié le 14 décembre de la même année[Laquelle ?] un démenti sous forme de vidéo sur sa chaîne officielle, réitérant sa position officielle. La vidéo a reçu de très nombreux commentaires et votes négatifs[146].
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