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Une photo (en haut à gauche) altérée avec 15 filtres parmi ceux disponibles dans Instagram. | |
Fondateur | Kevin Systrom |
---|---|
Développeur | |
Première version | |
Dernière version | 34.0.0.0.44s () |
Version avancée | 34.0.0.0.44 () |
Environnement | iOS 8.0 ou ultérieur, Android 3.0 ou ultérieur, Windows Phone 8 ou ultérieur, Windows 10 |
Langues | 25 langues dont français, anglais, chinois, allemand, italien, japonais, coréen, portugais, espagnol[1] |
Type | Application mobile |
Licence | Gratuiciel |
Site web | instagram.com |
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Instagram est une application, un réseau social et un service de partage de photos et de vidéos disponibles sur plates-formes mobiles de type iOS, Android et Windows Phone. L'âge minimum requis est de 13 ans. Elle fut cofondée et lancée par l'Américain Kevin Systrom[2] et le Brésilien Michel Mike Krieger en octobre 2010. Instagram revendique plus de 600 millions d'utilisateurs à travers le monde[3], dont 75 % d'utilisateurs en dehors des États-Unis, selon les chiffres officiels fournis en juillet 2016. L'entreprise s'adresse à ses utilisateurs par la dénomination Igers[4].
Instagram permet de partager ses photographies et ses vidéos avec son réseau d'amis, de fournir une appréciation positive (fonction « j'aime ») et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs. Elle permet aussi de dialoguer avec les membres via l'utilisation de la messagerie interne appelée « Instagram direct »[5]. Les applications telles qu'Instagram contribuent à la pratique de la phonéographie, ou photographie avec un téléphone mobile.
Le service a rapidement gagné en popularité, désigné par Apple comme « Application de l'année » en 2011[6], il comptait déjà 100 millions d'utilisateurs actifs en avril 2012. Deux ans plus tard, en mars 2014, le réseau annonçait 200 millions d'utilisateurs actifs, puis en novembre de la même année, 300 millions[7] s'imposant comme deuxième réseau social dans le monde après Facebook et devant Twitter[8]. En septembre 2015, Instagram sur son blog officiel annonce 400 millions d'utilisateurs mensuels actifs, et plus de 600 millions en 2016. Dans le détail, les 100 millions de nouveaux utilisateurs proviennent à 50 % d'Europe et de l'Asie.Trois pays ont particulièrement participé à cette croissance selon Instagram : le Japon, le Brésil et l'Indonésie. 75 % de l'audience est aujourd'hui en dehors des États-Unis.
Le , Facebook a annoncé l'acquisition d'Instagram pour environ un milliard de dollars américains dont une partie sous forme d'actions[9], en précisant vouloir garder l'indépendance du service[10]. Ce montant fait craindre à certains l'éclatement d'une bulle spéculative internet[11].
L'acquisition d'Instagram par Facebook a entraîné un changement des conditions générales d'utilisation de l'application, permettant au producteur de l'application d'exploiter commercialement les photographies des utilisateurs et de permettre le croisement des données sur les utilisateurs entre les deux sociétés[12]. Après la présentation des nouvelles conditions d'utilisation le 18 décembre 2012, un grand nombre d'utilisateurs a protesté, certains supprimant leur compte[13]. Les responsables d'Instagram ont alors fait savoir que leur décision avait été mal comprise et l'ont annulée[14]. Selon eux, la marque voulait mettre en place des « solutions publicitaires innovantes et adaptées à Instagram »[13]. Malgré ce revirement, Instagram aurait perdu 4 millions d'utilisateurs entre le 19 décembre 2012 et le 26 décembre 2012, chiffres niés par Facebook[15], d'autres services ayant connu la même baisse sur la période de fin d'année.
Selon une étude parue en décembre 2013, par SumAll, Instagram serait le meilleur réseau social pour générer des ventes[16].
En Instagram lance « Hyperlapse », une application vidéo permettant de réaliser des time-lapse[17].
En mars 2015, Instagram lance l'application « Layout » permettant de réaliser des collages photos depuis un smartphone[18].
En août 2015, Instagram annonce qu'il va ouvrir le réseau aux images en format paysage. Il s'agit d'une « petite révolution »[19] puisque le réseau s'était construit autour du format carré des publications. Avec la version 7.5 de l'application, les utilisateurs peuvent publier des images en format paysage dans la longueur ou largeur. Instagram, dans son communiqué d'annonce[20], souligne les nouvelles opportunités que ce format offre pour les vidéos. Si le format paysage est maintenant intégré nativement dans l'application, il faut rappeler que l'usage existait déjà. Les Instagramers faisaient appel à des applications tierces pour redécouper des contenus et les convertir en format carré comme Instasize notamment.
En octobre 2015, Instagram lance une nouvelle application, Boomerang, un nouvel outil de création de vidéos courtes sous forme de gif court et rembobiné.
En novembre 2015, Instagram aurait testé une version multi-comptes auprès de certains utilisateurs. Elle rejoindrait donc Facebook et Twitter, qui permettent déjà d'utiliser plusieurs comptes[21].
En mars 2016, Instagram annonce que ses contenus ne seraient bientôt plus présentés de manière chronologique mais selon un algorithme qui affichera aux utilisateurs ce qui est le plus susceptible de les intéresser[22]. Dans un premier temps, toutes les publications seront encore disponibles sur la page[23].
En mai 2016, Instagram change d'icône et revoit l'apparence visuelle de son application[24].
En août 2016, Instagram lance une nouvelle fonctionnalité, similaire à celle de Snapchat, pour partager un diaporama de photos et vidéos : Instagram Stories. Ce système permet aux utilisateurs de partager des moments de leur quotidien sans surcharger leur page : les contenus disparaissent au bout de 24 heures et n'apparaissent ni sur le profil ni dans le fil d'actualité, mais au dessus de ce dernier. Lorsqu'une nouvelle story est publiée, un cercle de couleur apparaît autour de la photo de profil du compte[25],[26].
Le , Instagram commence à tester des moyens de permettre à ses utilisateurs d'acheter « plus facilement » des produits découverts sur son service. Dans l'optique de se développer sur le marché du e-commerce, Instagram dit vouloir explorer à plus long terme une expansion mondiale, la possibilité d'avoir des recommandations sur des produits ou encore de sauvegarder des contenus pour plus tard[27].
Avec 400 millions de membres mensuels actifs, Instagram s'impose aujourd'hui comme un média social de premier plan. Il affiche des particularités notables par rapport aux autres réseaux majeurs comme Facebook, Twitter, Pinterest, ou Snapchat ; il permet de publier des vidéos (d'une durée de 1 minute max.) ou des photos (qui peuvent être retouchées directement sur le réseau avec une dizaine de filtres différents) sur un compte personnel, celles-ci sont par la suite visibles par d'autres utilisateurs du réseau et restent sur ce compte indéfiniment.
Contrairement à ce que l'on retrouve sur Facebook ou Twitter par exemple, Instagram ne comporte pas de fonctionnalité de partage. Sur Twitter, un utilisateur peut « retweeter » un contenu, c'est-à-dire qu'il peut partager une publication d'un utilisateur auprès de sa communautés d'abonnés. Le même principe existe sur Facebook (bouton « partager ») ou sur Pinterest par exemple (bouton « réépingler »). Sur Instagram, les utilisateurs ne peuvent pas nativement partager du contenu d'autres utilisateurs. C'est pourquoi la viralité des contenus est très limitée sur le réseau.
Les utilisateurs peuvent toutefois partager du contenu d'autres membres en réutilisant des applications tierces qui permettent de réaliser l'opération. Le fait de partager un contenu sur Instagram est appelé un « repost ».
Instagram est souvent présenté comme le réseau de l'engagement par rapport aux autres existants. En effet, le réseau permet d'aimer (liker) très facilement les publications des membres en cliquant sur une icône cœur ou bien en double-tapant sur l'image en question. Cette facilité d'interaction et l'immédiateté du rapport à l'image permet aux utilisateurs de s'engager en grande proportion sur les contenus publiés sur le réseau. Plusieurs études publiées sur les comptes de grandes marques présentes sur le réseau ont montré que les niveaux d'engagement étaient en moyenne supérieur à 5% (pour 100 abonnés, 5 aiment ou commentent un contenu), soit 80 fois plus que sur Facebook et 160 fois plus que sur Twitter.
Instagram ne permet pas aux membres de poster des liens actifs (cliquables) sur ses contenus. Si un membre rajoute un lien URL dans un commentaire ou une description de photo/vidéo, ce lien apparaîtra mais ne sera pas cliquable. Le réseau est donc plus concentré sur son propre univers à la différence de Twitter et Facebook qui permettent d'insérer des liens actifs vers d'autres sites internet. Instagram n'autorise à ce jour qu'un seul lien cliquable qui se trouve dans la « biographie » du compte de l'utilisateur.
Les nouveaux formats publicitaires introduits par Instagram permettent aux annonceurs aujourd'hui de proposer des liens vers leurs sites et plateformes web.
Le site internet d'Instagram est à distinguer de son application mobile. Bien que le site soit utilisable sur tous types de support (desktop, tablette, smartphone), l'application est basée sur un principe de mobile first. L'envoi de photos et de vidéos n'est possible que depuis des plateformes mobiles. Des applications telles que Layout permettent de mettre en forme des images pour pouvoir ensuite les partager via Instagram et/ou Facebook.
L'un des ressorts du succès de l'application Instagram sont les filtres qui permettent aux utilisateurs de modifier leurs photos. En effet, pour poster un média sur le réseau, un Instagramer doit d'abord prendre une photographie soit au travers de l'application, soit en chargeant une photo disponible sur son appareil. Ensuite, il peut y ajouter des filtres qui lui permettent de modifier l'aspect visuel de la photographie en lui donnant de nouvelles tonalités (photographie en noir & blanc, sépia, etc.) : il applique un filtre sur l'image.
Si à l'origine, Instagram proposait uniquement 15 filtres, le réseau a enrichi au fur et à mesure son application en y intégrant de nouveaux comme en décembre 2012 avec les filtres Mayfair et Willow puis en décembre 2014 avec les filtres Slumber, Crema, Ludwig, Aden and Perpetua[28] et plus récemment, en mars 2015, avec les filtres Lark, Reyes and Juno[29].
En août 2015, à l'occasion de la mise à jour du format des publications et la version 7.5 de l'application, Instagram a intégré trois nouveaux filtres nommés Moon, Gingham et Clarendon. Ces filtres existaient auparavant mais n'étaient disponibles que pour le format vidéo. Ils sont désormais aussi accessibles pour les retouches photos.
La publicité sur Instagram a été introduite en plusieurs étapes. Dans un premier temps, le réseau a ouvert la publicité à de premiers lots d'annonceurs premium dans quelques pays du Monde. En France, dès le 9 mars 2015, des acteurs comme Air France, Lacoste, Guerlain, Coca-Cola, etc. ont pu être les premières marques à annoncer sur Instagram en France. Le choix du positionnement premium sur un lot restreint de marques a été interprété comme manifestation de la volonté du réseau de procéder en douceur. Ce, à la fois pour habituer les utilisateurs à la présence des marques, mais aussi pour apporter des exemples de campagne à de futurs annonceurs.
En septembre 2015, Instagram a annoncé l'ouverture de la publicité à l'ensemble des annonceurs. La publicité se généralise ainsi au-delà des grandes marques au travers d'un outil de gestion « libre service » des campagnes. Cet outil est le même que celui utilisé sur Facebook, le « Power Editor ».
La publicité est un enjeu important pour Instagram et plus encore pour Facebook, propriétaire du réseau. L'objectif est de diversifier les sources de revenu du réseau social de Mark Zuckerberg et de faire d'Instagram un acteur puissant de la publicité sur les réseaux sociaux. Selon des projections d'Emarketer [30], Instagram possède un très fort potentiel. Le réseau devrait générer dès 2015 plus de 596 millions de dollars de revenus publicitaires pour atteindre 2,81 milliards de dollars en 2017, soit plus que les revenus mobiles de Twitter ou Google.
Le réseau social a permis à de nombreux influenceurs de voir le jour. Appelés "instagramers", ils sont suivis par plusieurs milliers (voire millions) d'abonnés. Ils tirent des revenus des partenariats réalisés avec les marques (via des agences d'influence notamment ou via des plateformes de monétisation des posts Instagram). Si Instagram ne publie pas de statistiques précises des plus grands influenceurs sur Instagram, on peut retrouver quelques classements sur des sites qui exploitent l'API d'Instagram pour publier certains chiffres (cf références[31]).
Certains Instagramers gagnent leur vie avec cette activité[32]. Les revenus des influenceurs sur Instagram varient cependant assez fortement selon le nombre d'abonnés et la qualité éditoriale estimée par la marque. Sur la plateforme Influence4brands [33] par exemple, les tarifs annoncés sont entre 0,3 et 0,6 centimes par post-followers (donc un post sur un compte avec 100.000 followers rapportera entre 300 et 600 € à l'instagramer). Ces partenariats sont soumis à l'article L121-1 du code de la consommation[34] : l'influenceur est en effet contraint d'annoncer de façon explicite qu'il a bénéficié d'un avantage (en argent ou en nature) pour faire son post Instagram par exemple avec une mention du type #sponsorisé.
Les instagirls sont des personnalités féminines liées à la mode ou au mannequinat et utilisant abondement cette application de partage de photos. Leur niveau de popularité auprès des médias ou du public devient alors consécutif à cet usage d'autopromotion, jusqu'à influencer leur carrière. Certaines instagirls dépassent le million voire les dizaines de million d'abonnés. Elles établissent donc leur popularité par la large présence sur Instagram bien avant que le mannequinat les mette en vedette. Les instagirls restent le symbole de l'influence de l'application dans le domaine de la mode, courant plus large apparu au milieu des années 2010. Ainsi certains créateurs de mode ou marques font d'Instagram un vecteur majeur de leur communication. Le danger reste que ces entreprises ne maitrisent plus la totalité de leur communication.
À la différence d'autres réseaux sociaux, Instagram a fait le choix de proposer des services complémentaires au réseau au sein d'applications propres. Ainsi, il a lancé « Bolt » en juillet 2014 puis « Hyperlapse » en août 2014, « Layout » en mars 2015 et enfin « Boomerang » en octobre 2015. À la différence de « Bolt » qui est presque un nouveau réseau social à lui seul, « Boomerang », « Layout » et « Hyperlaspe » sont plus considérés comme des outils permettant d'enrichir l'édition des images & vidéos à destination d'Instagram.
Instagram a subi de nombreuses critiques à cause de sa politique de censure, jugée disproportionnée, certains hashtags étant bloqués sans raison apparente[39]. Une utilisatrice d'Instagram du nom de Samm Newman, qui publiait des photos d'elle-même en bikini a vu son compte supprimé sans préavis. Elle aurait avancé que vu le nombre de photos de femmes en bikini que comptait le réseau social, son bannissement ne pouvait être dû qu'à son physique désavantageux. Instagram a réactivé son compte et s'est excusé[40].
De plus, le compte de la chanteuse Rihanna (@badgalriri) avait été supprimé en 2014, pour la même politique de censure. La chanteuse avait publié sa photo en couverture du magazine Lui. On y voyait la chanteuse seins nus à moitié cachés par l'ombre. Le compte a finalement été réactivé 6 mois plus tard[41].
Cette censure a également été dénoncée sur Instagram à travers le mouvement Free the Nipple partant d'un constat simple : pourquoi les femmes devraient cacher leurs seins alors que les hommes s'exhibent torse nu dans l'indifférence ?
Le hashtag #Freethenipple se propage depuis sur les réseaux sociaux afin de dénoncer ce tabou et a atteint 262 000 participants sur Instagram. De nombreuses personnalités ont suivi le mouvement contribuant ainsi à la notoriété du groupe.
Le directeur général d'Instagram Kevin Systrom s'est expliqué sur cette censure lors d'une conférence de presse donnée à Londres en octobre 2015. Des justifications fondées sur l'application de règles communautaires et la faute d'Apple. L'App Store possède en effet des conditions strictes concernant les contenus, et la nudité est interdite sauf si l'application est classée 17ans et +. Ainsi, seules les photos de seins allaitants ou de mastectomies sont autorisées sur Instagram[42].
En septembre 2017, l'application fait face à un piratage d'ampleur, concernant jusqu'à 6 millions d'utilisateurs, dû à un bug. L'attaque, qui vise à récupérer numéros de téléphone et adresses emails, touche des personnalités variées telles que l'acteur Leonardo DiCaprio, la chanteuse Beyoncé ou encore le footballeur professionnel Neymar[43].
A partir de sa création, il a fallu trois ans à Instagram pour atteindre les cent millions d'utilisateurs. Après le rachat par Facebook en 2012, elle a augmenté de façon exponentielle de cent millions voire deux cents millions par an. En 2016, l'activité mensuelle d'Instagram représente six cents millions d'utilisateurs dans le monde dont seulement 20 % aux États-Unis[44].
Selena Gomez est la personnalité la plus suivie sur le réseau en 2017 avec 132 millions d'abonnés (soit plus d'un quart des utilisateurs d'Instagram).
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