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Tesla (entreprise) (24258 views - Brands)

Tesla, Inc., initialement appelé Tesla Motors, est un constructeur automobile de voitures électriques sportives et de luxe dont le siège social se situe à Palo Alto, dans la Silicon Valley, aux États-Unis. En 2014, avec 0,02 % de part du marché mondial de l'automobile, Tesla Inc. est valorisé à 35 milliards de dollars. L'entreprise s'est diversifiée dans les solutions de stockage d'énergie sous forme de batteries non transportables : powerwall, pour le secteur résidentiel et powerpack pour le secteur industriel. En 2016, par le rachat de l'entreprise SolarCity, elle ajoute à son portefeuille de produits les panneaux et tuiles photovoltaïques.
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Tesla (entreprise)

Tesla (entreprise)

Tesla (entreprise)

Licensed under Creative Commons Attribution 2.0 (Windell Oskay from Sunnyvale, CA, USA).

Pour les articles homonymes, voir Tesla.

Tesla, Inc.

Création 1er juillet 2003
Fondateurs Martin Eberhard (en)
Marc Tarpenning (en)
Personnages clés Elon Musk (PDG)
JB Straubel (en) (CTO)
Forme juridique Société anonyme avec appel public à l'épargne
Action NASDAQ (TSLA)[1]
Slogan « The end of compromise »
Siège social Palo Alto, Californie
 États-Unis
Direction Elon Musk
Président Elon Musk
Actionnaires Elon Musk (26,5 %)[2], Fidelity Investments (10,2 %), Baillie Gifford (en) (8,2 %) et T. Rowe Price (6 %)
Activité Automobile
Produits Véhicules électriques
Filiales SolarCity et Tesla Advanced Automation Germany (d)
Effectif + de 13 000 (en 2016)
Site web www.tesla.com

Capitalisation 50,47 milliards de dollars au 2 novembre 2017
Chiffre d’affaires 7 000 132 000 $ ()[3]
Résultat net -674 914 000 $ ()[4]

Tesla, Inc., initialement appelé Tesla Motors, est un constructeur automobile de voitures électriques sportives et de luxe dont le siège social se situe à Palo Alto, dans la Silicon Valley, aux États-Unis.

En 2014, avec 0,02 % de part du marché mondial de l'automobile, Tesla Inc. est valorisé à 35 milliards de dollars[5].

L'entreprise s'est diversifiée dans les solutions de stockage d'énergie sous forme de batteries non transportables : powerwall, pour le secteur résidentiel et powerpack pour le secteur industriel. En 2016, par le rachat de l'entreprise SolarCity, elle ajoute à son portefeuille de produits les panneaux et tuiles photovoltaïques.

Histoire

Contrairement à une idée reçue, la société n'a pas été créée par Elon Musk, simple investisseur, mais par Martin Eberhard (en) et Marc Tarpenning en 2003, rejoints l'année suivante par Ian Wright, Elon Musk et JB Straubel (en)[6]. Le nom de l'entreprise rend hommage au scientifique Nikola Tesla.

La production de série du premier véhicule, le Roadster Tesla, a démarré en début d'année 2008[7]. Le Roadster est une voiture sportive entièrement électrique. Les ventes se font par l'intermédiaire du site internet de la société et des différentes succursales présentes dans le monde. Ce site est appelé Star Gate et a enregistré la vente des 220 premiers modèles du Roadster en quatre mois[8]. Le cours de l'action de cette start-up a plus que décuplé en quatre ans à peine[9].

La production 2008 et 2009, représentant environ 1 000 véhicules, a été réservée d'avance par une clientèle américaine, premier marché ouvert par la marque. Lors de son premier salon en Europe à Monaco, du 25 au 29 avril 2008, la marque Tesla a suscité l'intérêt de célébrités comme le Prince Albert, l'ancien champion du monde de Formule 1, Damon Hill, ainsi que Bono, chanteur du groupe U2. Les ventes du Roadster en Europe, sous le nom Signature Edition, ont commencé en 2009 pour une première série limitée à 250 exemplaires.

La société devient championne du monde des constructeurs FIA des énergies alternatives catégorie IIIA en 2013 avec un Roadster 2.5 numéroté EU377, piloté par James Morlaix et copiloté par Sébastien Chol.

La société Tesla Motors a créé une division, TEG pour Tesla Energy Group, chargée de la conception et production des systèmes de stockage énergétiques (Energy Storage System ou ESS) équipant les véhicules Tesla, mais aussi de la commercialisation de cette technologie à des partenaires tels que Daimler ou Toyota.

En juin 2014, Elon Musk rend les brevets de Tesla accessibles à tous. Pour lui : « Si une entreprise dépend de ses brevets, c'est qu'elle n'innove pas ou alors qu'elle n'innove pas assez rapidement[10]. »

Le , Tesla se diversifie : Elon Musk annonce le Powerwall, une batterie conçue pour les habitations, en deux versions de 7 et 10 kWh[11]. Une version de 100 kWh est prévue pour les entreprises[12].

Au deuxième trimestre 2015, malgré des ventes record de 11 507 voitures électriques vendues sur la même période, soit une hausse de 52 %, Tesla est déficitaire. Sa perte nette atteint 184 millions de dollars[13]. En septembre 2015, Tesla acquiert pour un montant inconnu, Riviera Tool, une entreprise américaine qui compte 100 employés et qui est spécialisée dans l'outillage de découpe d'aluminium[14]. En mai 2016, après la présentation de Tesla Model 3, le fabricant enregistre plus de 373 000 commandes, et plus d'un demi-million à fin juillet 2017, lors des premières livraisons[15].

En juin 2016, Tesla annonce l'acquisition de SolarCity, en situation financière difficile[16], pour 2,8 milliards de dollars; en août 2016, cette offre est revue à la baisse à 2,6 milliards de dollars[17].

En juillet 2016, l’autorité américaine des marchés financiers a ouvert une enquête visant Tesla, accusant l’entreprise d’avoir omis d’informer les investisseurs, en pleine levée de fonds, d’un accident survenu à cause du système d’aide à la conduite[18].

En octobre 2016, Tesla annonce que les voitures en production seront désormais équipées en matériel compatible à la conduite 100 % autonome. La partie « software » quant à elle viendra au fur et à mesure des années 2017-2018[19].

En novembre 2016, Tesla annonce l'acquisition de la firme allemande d’ingénierie Grohmann Engineering, pour un montant inconnu, dans le but d'augmenter sa capacité de production, notamment grâce à l'automatisation[20].

Pour Tesla, 2017 est l'année de la Model 3. Le premier exemplaire est sorti de l'usine de Fremont début juillet, la production qui devait s'intensifier peu à peu souffre cependant de retard. En effet, la fabrication du bloc de batterie est plus difficile que prévu. Toujours dans l'optique de l'arrivée de la Model 3, le 11 juillet 2017, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Tesla annonce un plan d'avenir pour ses services. Ainsi, à travers le monde, ce seront plus de cent nouveaux centres de services, 350 camions de services mobiles et 1 400 techniciens qui s'ajouteront aux capacités existantes de l'entreprise[21].

Le « grand plan »

Le 2 août 2006, Elon Musk publie son "Master Plan Part 1"[22]. Celui-ci donne sa vision de Tesla pour les dix années à venir. Il explique alors qu'il est conscient que ce n'est pas grâce au Roadster que l'on va réduire les émissions mondiales de dioxyde de carbone. C'est alors que le Master Plan prend tout son sens. Sur le long terme, le but de Tesla est bel et bien d'offrir aux clients un éventail complet de véhicules électriques, y compris des voitures familiales abordables. Elon Musk confirme également son but principal avec Tesla : accélérer la transition vers un système d'énergie renouvelable. Il développe ensuite son idée : toutes les nouvelles technologies ayant initialement un coût unitaire élevé avant de pouvoir être optimisées, les voitures électriques sont soumises à cette règle. La stratégie de Tesla est d'entrer par le haut de gamme, où les clients sont prêts à payer plus cher un véhicule, puis de passer le plus rapidement possible à une production à volume plus élevé avec des prix plus bas. Ainsi, le prochain modèle de Tesla est une familiale sportive qui coûte environ deux fois moins chers que le Roadster et le troisième modèle sera encore plus abordable. Il insiste également sur le fait que tous les bénéfices sont réinvestis dans la recherche et le développement afin de réduire les coûts des technologies pour les mettre sur le marché le plus rapidement possible. Quand quelqu'un achète un Roadster, il aide réellement au développement de la voiture familiale à bas prix. Il mentionne également que Tesla veut s'étendre plus globalement dans le domaine des énergies renouvelables, le but est que les véhicules électriques soient vraiment les moins polluants possible. En installant des panneaux photovoltaïques un conducteur de Tesla peut recharger sa voiture avec sa propre énergie, voire même revendre le superflu.

En bref, en 2006, le plan de Tesla est simple : construire une voiture de sport, utiliser l'argent gagné pour construire une voiture abordable, utiliser l'argent gagné pour construire une voiture encore plus abordable, tout cela en fournissant des moyens de production d'énergie zéro émission.

En juillet 2016, Elon Musk dévoile son "Master Plan Part 2" pour l'avenir de Tesla Motors. Il consiste en la conception de camions destinés au fret, de véhicules censés remplacer les bus urbains et d'un réseau de voitures autonomes utilisables à la demande[23].

Sites de production

Usine de Fremont (Californie) : Fabrication

Les véhicules sont fabriqués aux États-Unis, à Fremont dans l'État de Californie, dans une usine initialement nommée « NUMMI (en) » que Tesla a rachetée à General Motors et Toyota[24].

Usine de Tilburg (Europe) : Assemblage

Depuis 2013, un site d'assemblage de véhicules a ouvert ses portes aux Pays-Bas à Tilburg. Pour l'Europe, les véhicules sont fabriqués à Fremont, puis transportés en trois colis distincts : batterie, groupe motopropulseur et châssis, par voie ferroviaire et maritime jusqu'à Tilburg.

Gigafactory 1 (Nevada)

Le , Elon Musk annonce la construction de la Gigafactory 1, une usine destinée à fabriquer les batteries lithium-ion qui équipent les véhicules électriques de Tesla Motors[25]. L'usine de 930 000 mètres carrés, basée dans le Nevada[26], emploiera à terme 6 500 personnes et sa production annuelle permettra d'équiper 500 000 véhicules. Cette usine est conçue dans le but de produire assez d'énergie renouvelable pour faire face à sa propre consommation[27].

L'inauguration de l'usine géante Gigafactory 1 a eu lieu le 29 juillet 2016[28]. La Gigafactory 1 aura pour mission de fabriquer les batteries électriques pour équiper les véhicules et les batteries domestiques de Tesla[29]. Tesla y fabrique également les groupes motopropulseurs pour ses voitures[30].

Gigafactory 2 (État de New York)

En juin 2014, SolarCity a annoncé son intention de construire une nouvelle usine de fabrication à Buffalo dans l'État de New York. Le projet est de construire la plus grande usine de production de panneaux solaires des États-Unis. La construction devrait coûter 900 millions de dollars et permettra la création de 1 500 emplois directs et 5 000 indirects. La capacité de production de panneaux solaires de cette usine est annoncée à un gigawatt par an d'ici 2019, elle a pour but de rivaliser avec les fabricants chinois. La construction a commencé en septembre 2014 avec une date d'achèvement prévue courant 2016. En février 2016, le PDG Lyndon Rive a annoncé que la production commencerait plus tard que prévu, de trois à six mois, l'installation des robots de l'usine ayant pris du retard. Les premières cellules photovoltaïques devraient être livrées à l'été 2017.

En 2016, Tesla annonce le rachat de SolarCity, l'usine et sa production seront donc gérées par Tesla/SolarCity[31] et son partenaire Panasonic qui investit 256 millions de dollars. SolarCity s'attend à ce que la demande dépasse la production, l'usine devant assurer une production de 10 000 panneaux solaires par jour. L'État de New York a 120 jours pour considérer d'autres usines en raison de la principale source de fonds pour la première usine. C'est en février 2017 que Tesla emploie pour la première fois le terme de « Gigafactory 2 » pour qualifier cette usine.

Gigafactory 3 (Shanghai)

En novembre 2017, Elon Musk annonce que les négociations pour la construction d'une Gigafactory près de Shanghai ont abouti. A la différence de la Gigafactory 1, cette usine fabriquera à la fois batteries et véhicules. Tesla a pour objectif de produire les premiers véhicules dans cette usine en 2020, la production pourrait y être de 200 000 véhicules par an à cette date.

Projet de Gigafactory 4 et 5 (Europe)

Dans son rapport financier de février 2017, Tesla fait également allusion aux Gigafactory 4 et 5. Leurs implantations géographiques sont alors encore inconnues même si le projet d'une usine de fabrication en Europe est depuis longtemps évoqué. Ces Gigafactory 4 et 5 doivent constituer des projets à plus longs termes pour Tesla et permettront d'augmenter la production de nouveaux véhicules d'ici 2020[32]. Contrairement à la Gigafactory 1, l'usine européenne produira les batteries et les véhicules sur le même site[33].

Véhicules

Roadster I

Article détaillé : Tesla Roadster.

Lorsque Tesla est créé en 2003, le but des ingénieurs est de développer une voiture de sport démontrant les capacités et les performances des motorisations électriques. Un concours de design est alors organisé afin de déterminer l'apparence définitive du Roadster, portant alors le nom de code de « Dark Star ». Celui-ci est remporté par le studio de design Lotus avec lequel Tesla entretient un partenariat. Finalement, Lotus assemblera également le Roadster du fait de son gabarit proche de leur modèle Elise.

Le roadster est capable d'atteindre les 100 km/h en 3,9 secondes[34], sans émettre de rejets directs. Sa propulsion est en effet 100 % électrique, sa vitesse de pointe est limitée électroniquement à 210 km/h[34]. Son autonomie d'environ 340 km[34] est certifiée par l'organisme américain EPA. Une évolution, appelée Roadster Sport, permet d'atteindre les 100 km/h en 3,7 secondes[34].

La carrosserie du Tesla Roadster est conçue plus large et plus longue que celle de la Lotus Elise, cela permettant notamment de loger le bloc de batteries à l'arrière du véhicule. Les panneaux de carrosserie en carbone sont fabriqués en France à Saint-Méloir-des-Ondes par Sotira 35[35].

Durant sa période de production, le Roadster reçoit différentes mises à jour matérielles, celles-ci sont appelées Roadster 2.0 et Roadster 2.5, elles intègrent de nouvelles options tel un écran tactile de 7 pouces. Après la fin de la production, Tesla proposera une ultime mise à jour matérielle Roadster 3.0, celle-ci intègre principalement un nouveau pack de batterie et une amélioration de la carrosserie, pour une autonomie poussée à 640 km.

Roadster II

Article détaillé : Tesla Roadster.


En 2015, Elon Musk avait promis qu'une nouvelle version du Roadster serait commercialisée avant 2020.

Le 16 novembre 2017, Tesla dévoile finalement la seconde génération du Roadster[36]. Équipée de quatre roues motrices, le Roadster pourrait atteindre le 0 à 100 km/h en 2 secondes et une vitesse de pointe de plus de 400 km/h. Une autonomie de près de 1 000 kilomètres[37] sera permise grâce à son pack de batterie de 200 kWh. Le Roadster II sera commercialisée dès 2020 pour un tarif avoisinant les 200 000 $.

Model S

Article détaillé : Tesla Model S.

La Model S est la première berline électrique de Tesla. Alors qu'elle était désignée par le nom de code « Whitestar », le grand public apprend son nom officiel le 30 juin 2008 dans un communiqué de presse, avant de découvrir le premier prototype le 26 mars 2009. Les livraisons ont débuté en juin 2012 aux États-Unis[38].

Lors de sa sortie en 2012, la Model S est disponible en 3 versions : 60, 85 et P85. On comprend alors que 60 et 85 correspondent aux capacités des packs de batteries en kWh et que P correspond à une version performance de la voiture. Les puissances de ces 3 versions sont respectivement de 302, 367 et 420 ch, les autonomies NEDC de 375 et 502 km. Elles réalisent également le 0 à 100 km/h en 5,9, 5,6 et 4,4 s.

Dans le cadre du Salon de Genève de 2013, la Model S fait son entrée sur le marché européen. Elle a d'abord été commercialisée avec les séries spéciales Signature et Signature Performance, limitées au total à 1 000 exemplaires[39]. En 2013, la Model S a été vendue à 17 650 exemplaires[40].

Le , la Model S se dote d'une version D pour Dual-motor et d'une nouvelle fonctionnalité de série : l'Autopilot qui permet d'avoir plus d'informations sur la route à l'aide de trois séries de capteurs de courte et longue portées en plus du GPS. Les versions D offrent une meilleure autonomie et de meilleures accélérations.

En 2016, Tesla introduit une version restylée de la Model S, celle-ci reprend le style de la face avant du Model X.

Le 5 août 2017, le Tesla Owners Club Italia annonce avoir battu le record d'autonomie sur une Tesla Model S P100D en parcourant 1 078 km en une seule charge[41].

Model X

Article détaillé : Tesla Model X.

Le Model X est le premier SUV électrique 7 places de Tesla. Le grand public apprend son nom officiel en février 2012 lors d'une conférence de presse pour la présentation du premier prototype. Alors que les premières livraisons devaient commencées début 2014, celles-ci ne débuteront qu'en septembre 2015 aux États-Unis et qu'en 2016 en France. Son prix sera en moyenne 5 000 à 10 000 plus élevé que pour une Model S équivalente.

Lors de sa sortie en 2015, le Model X est disponible en 3 versions : 70D, 90D et P90D. On comprend alors que toutes les versions seront Dual-motor, que 70 et 90 correspondent aux capacités des packs de batteries en kWh et que P correspond à une version performance de la voiture. Les puissances de ces 3 versions sont respectivement de 332, 422 et 469 ch, les autonomies NEDC de 400, 489 et 467 km. Elles réalisent également le 0 à 100 km/h en 6,2, 5,0 et 3,9 s.

Model 3

Article détaillé : Tesla Model 3.

La Model 3 est la deuxième berline électrique de Tesla. Alors qu'elle était désignée par le nom de code « BlueStar », le grand public apprend son nom officiel le 16 juillet 2014 dans un communiqué de presse. A l'origine, la Model 3 devait s'appeler la Model E, de manière à ce que les différents modèles d'automobiles Tesla forment le mot S-E-X-Y, cependant des litiges juridiques avec Ford ont amené Tesla à changer le nom[42]. Le public découvre le premier prototype lors d'une conférence le 31 mars 2016, date à laquelle Tesla ouvre les précommandes. Celles-ci atteindront très rapidement le nombre de 500 000. Les livraisons ont débuté en juillet 2017 aux États-Unis[38].

Lors de sa sortie en 2017, la Model 3 est disponible en 2 versions : Standard Range et Longe Range. Ces dénominations cachent en fait certaines caractéristiques techniques. Les capacités des packs de batteries de ces 2 versions sont respectivement de 50 et 75 kWh pour des autonomies EPA de 354 et 500 km. Elles réalisent également le 0 à 100 km/h en 5,6 et 5,1 s.

Plus compacte que la Model S, la Model 3 mesure environ 4,70 m. Tesla, avec cette nouvelle berline, vise le marché haut de gamme des berlines mais s'ouvre cependant à une clientèle moins fortunée puisque la Model 3 débutera à 35 000 $.

Model Y

Le Model Y est un véhicule SUV électrique[43] officieusement annoncé par Tesla en 2015. Le Model Y reposera sur le même châssis que la Model 3, cela afin de réduire les coûts de production et commercialiser le véhicule le plus tôt possible. En effet, sa mise en production et sa commercialisation ne devraient pas intervenir avant 2019[44].

Semi Truck

En novembre 2017, Tesla annonce l'arrivée du Semi Truck, un modèle de type semi-remorque[45]. La production de ce premier camion Tesla est prévu dès 2019. Son autonomie est annoncée à environ 800 kilomètres et Elon Musk promet une durée de vie des batteries et des 4 moteurs d'au moins 1 600 000 kilomètres. Les coûts d'entretien et d'opération seront moins élevés que pour un camion équivalent alimenté au diesel. Le Tesla Semi Truck aura une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 5 secondes, et 20 secondes en étant chargé à pleine capacité, soit environ 36 tonnes. Tesla promet une sécurité autant pour le conducteur que pour l'environnement avec son Autopilot intégré.

Peu après l'annonce de la sortie du Semi Truck, Loblaw et Walmart, deux multinationales spécialisées dans la grande distribution, annoncent avoir respectivement pré-commandé 25 et 15 Semi Trucks qui rejoindront leur flotte.

À la fin de l'année 2017, le modèle de camion comptait près de 500 pré-commandes parmi lesquelles celles de grandes entreprises telles que DHL, Anheuser-Busch InBev, Sysco, PepsiCo[46] et UPS[47].

Pickup Truck

Lors de l'annonce du Semi Truck, Tesla dévoile la première image de son Pickup. Celui-ci utilisera les mêmes technologies que le Semi, mais sera nettement plus petit. Alors que Musk annonçait en novembre 2017 un pickup capable de transporter une camionnette, on sait depuis décembre 2017 que ses dimensions seront comparables à celles d'un Ford F-150. D'après Elon Musk, le Pickup Truck devrait être lancé juste après le Model Y, peut-être en 2020.

Batteries domestiques

PowerPack et PowerWall 1

Article détaillé : Tesla Powerwall.

Forte de son expérience dans la conception de batteries électriques pour l'automobile, Tesla a annoncé, fin avril 2015, la commercialisation d'une gamme de batteries destinées aux secteurs résidentiel et commercial. Ces batteries seront reliées à des panneaux photovoltaïques ou aux réseaux électriques, stockant ou déstockant l'électricité selon son coût. La commercialisation de ces systèmes de stockage de l'électricité est prévue à partir de 2016, notamment en Allemagne[48],[49].

L'assemblage de ces batteries est réalisé dans l'usine de Fremont alors que la fabrication des cellules de batteries est assurée par le partenaire de Tesla : Panasonic. Les cellules utilisées par les PowerWall et PowerPack 1 sont au format 18650, elles permettent aux PowerWall de stocker entre 7 et 10 kWh d'énergie et aux PowerPack de stocker 100 kWh d'énergie.

PowerPack et PowerWall 2

Article détaillé : Tesla Powerwall.

En octobre 2016, Tesla annonce la version 2 de ses PowerWall et PowerPack. Grâce au développement d'une nouvelle génération de cellules de batteries au format 2170 avec Panasonic, Tesla réussit à doubler la capacité de ses batteries, le PowerWall permettra de stocker 14 kWh d'énergie et le PowerPack 210 kWh. Ces nouvelles batteries seront directement produites et assemblées à la Gigafactory 1, leurs livraisons devraient commencer à l'été 2017.

Réseaux de recharge

Supercharger

En septembre 2012, Tesla annonce une nouvelle technologie de bornes de recharge. Les Superchargers sont des bornes de recharges en courant continu. À leurs débuts, les Superchargers sont annoncés pour une puissance de 90 kW, mais sont destinés à voir cette puissance rapidement progresser vers 120 kWh. Les bornes de recharge sont toujours implantées par paire, ainsi deux bornes sont alimentées par un même convertisseur. Les convertisseurs sont en réalité constitués de douze chargeurs embarqués de 11 kW chacun, ce sont les mêmes chargeurs embarqués que ceux intégrés directement dans les voitures au nombre de un ou deux. Les chargeurs embarqués des voitures sont en temps normal chargés de transformer le courant alternatif des prises ou bornes en courant continu qui sera stocké dans les batteries. Lorsque les Superchargers sont utilisés, le chargeur embarqué de la voiture ne travaille pas puisque ce sont les 12 chargeurs du convertissuer qui fournissent directement du courant continu à la voiture. La puissance totale d'un convertisseur est donc d'environ 133 kW.

Puisque deux bornes partagent le même convertisseur, elles partagent aussi sa puissance. Ainsi, la première voiture branchée bénéficiera de la puissance maximale soit 120 kW, pendant que la seconde ne bénéficiera que du reste soit 13 kW. Cependant, les Superchargers sont obligés d'appliquer un effet de « tapering », c'est-à-dire une diminution de la puissance à partir de 40 % du niveau de batterie pour finir la charge avec une puissance d'environ 30 kW. Si l'on n'applique pas cette règle la batterie va subir un vieillissement prématuré. Ainsi, après seulement quelques minutes de charge, la puissance va peu à peu baisser sur le premier véhicule tandis que celle sur le second va augmenter.

Pour limiter l'influence du partage de convertisseur sur la puissance délivrée par les bornes, Tesla lance en 2016 une deuxième génération de convertisseurs. Ceux-ci sont capables de fournir une puissance allant jusqu'à 145 kW. Ainsi, même si la première voiture branchée bénéficie toujours de 120 kW, la seconde bénéficiera désormais de 25 kW au lieu de 13 kW précédemment. Ainsi, on constate que même si la puissance des convertisseurs augmente, la puissance maximale délivrée par véhicule ne dépasse jamais les 120 kW. Ceci n'est pas dû au Supercharger mais à la batterie des véhicules qui ne permet pas une recharge plus rapide que les 120 kW.

Avec l'arrivée sur le marché de la Model 3 le nombre de voitures nécessitant une recharge va considérablement augmenter. C'est pourquoi en avril 2017, Tesla annonce son intention de doubler d'ici la fin de l'année le nombre de bornes Supercharger pour passer de 5 000 à 10 000. Cela ne sera possible que par la création de nouveaux sites de Superchargers pouvant parfois accueillir jusqu'à 50 véhicules. En septembre 2017, Tesla annonce un nouvel objectif pour fin 2018, à savoir 18 000 bornes dans le monde entier. A la fin de l'année 2017, Tesla frôle finalement les 8 300 bornes actives sur plus de 1 100 sites dans le monde, cela représente près de 3 000 bornes déployées en moins de 8 mois.

Le 15 décembre 2017, Tesla publie une nouvelle politique d'utilisation qui interdit l'utilisation des Superchargers pour les véhicules utilisés à des fins commerciales[50].

Destination Charger

En 2014, Tesla a lancé le réseau de chargeurs à destination. Le constructeur fournit ainsi des chargeurs muraux à des hôtels, des restaurants ou encore des centres commerciaux. Cela permet à la fois au constructeur de créer un réseau secondaire à son réseau de Superchargers mais cela apporte également aux hôteliers une attractivité supplémentaire. Ce réseau n'a pas la même fonction que le réseau de Superchargers, il est conçu pour des recharges plus lentes allant de trois à dix heures. En effet, contrairement au Supercharger qui délivre du courant continu jusqu'à 120 kW, les bornes de recharges à destination délivrent du courant alternatif, monophasé ou triphasé, pour une puissance de 7 à 22 kW. Ainsi, la vitesse de charge réelle dépendra du chargeur embarqué dans la voiture, la plupart disposent d'un chargeur de 11 kW alors que des chargeurs de 16,5 et 22 kW sont disponibles en option. En 2016, Tesla étend le déploiement de ce réseau à l'Europe avec pour commencer 150 emplacements.

Le but de Tesla est d'atteindre les 15 000 bornes déployées d'ici fin 2017. En avril 2017, le constructeur avait déjà près de 9 000 bornes actives dans plus de 5 000 emplacements différents.

Megacharger

En décembre 2016, Elon Musk fait allusion à une version 3 des Superchargers, annonçant une puissance bien supérieure à 350 kW. Aucun détails supplémentaires ne seront dévoilés durant près d'un an. C'est en novembre 2017, lors de l'annonce du Semi Truck que Tesla dévoile ses Megachargers capable de fournir 80 % d'autonomie à son camion en moins de 30 min. Sachant que l'autonomie annoncée est de 800 km, cela représente 640 km d'autonomie restituée en moins de 30 min. La plupart des experts s'accordent à dire que cela représente une puissance de plus de 1 400 kW. Les premiers visuels du connecteur de charge de Tesla Semi montrent un port divisé en 4 pôles positif et négatif, certainement de 350 kW chacun, ce qui les rapprocherait du standard CCS.

Urban Supercharger

En septembre 2017, Tesla annonce l'arrivée de Supercharger urbains appelés Urban Superchargers. Contrairement aux Superchargers classiques qui partagent la puissance de 145 kW du convertisseur de manière intelligente, les Urban Superchargers reçoivent chacun une puissance de 72 kW maximum. Cela permet à Tesla de déployer des bornes plus petites possédant un câble plus long et à la section plus petite. Les Urban Superchargeurs sont donc plus facile à installer en ville et plus pratique pour les clients Tesla.

Conception et fabrication des batteries

Batteries du Roadster

Le bloc de batterie est appelé Système de stockage énergétique ou ESS pour « Energy Storage System »[51].

L'ESS du roadster pèse environ 450 kg et contient l'équivalent énergétique de 53 kWh. Cette énergie est délivrée par 6 831 cellules lithium-ion au format 18650. Les 6 831 cellules sont entreposées dans onze modules contenant chacun 621 cellules. Chacun de ces modules est subdivisé en neuf groupes de 69 cellules. Les 69 cellules sont connectées en dérivation, alors que les neuf groupes et les onze modules sont-eux assemblés en série. L'énergie totale stockée est de 53 kWh à une tension nominale de 375 V et donc avec un courant de 141 A. La tension d'une cellule est donc d'environ 3,8 V et sa capacité d'environ 2,1 Ah.

À la différence des batteries d'un ordinateur portable, chacune des cellules est protégée par deux fusibles. Chaque module est également équipé de deux fusibles mais aussi d'un micro-processeur assurant le contrôle des données ainsi que de l'état de charge de chaque cellule. L'effet d'équilibrage de la tension électrique obtenue entre les cellules grâce au micro-processeur permet de limiter les états maximum de charge et décharge, ce qui prolonge la durée de vie et les performances des cellules et donc du bloc de batteries. À l'intérieur de chaque module, les cellules sont réfrigérées et réparties de telle façon que la destruction accidentelle d'une cellule, par auto-combustion ou explosion, n'entraîne pas celle de ses voisines.

Un ESS contient également un accéléromètre chargé de la détection d'un éventuel accident, en cas de forte décélération ou forte accélération celui-ci déclenche instantanément la coupure des blocs haute tension. Un détecteur de fumée et un détecteur de température assurent également le contrôle et la stabilité thermique du bloc de batteries. Pour finir, un détecteur d'immersion permet la coupure des circuits haute tension en cas d'introduction d'eau dans l'ESS si la voiture était par exemple plongée dans l'eau. L'ESS a fait l'objet de tests permettant sa validation par l'organisme des Nations unies chargé du contrôle du transport de marchandises dangereuses, ainsi que par les autorités américaines (US Department of Transportation) et anglaises.

Les blocs de batteries sont produits au siège social de l'entreprise à San Carlos en Californie, au sud de la ville de San Francisco.

L'ensemble motorisation, ou groupe moto-propulseur, est assemblé en Californie sur les véhicules reçus de l'usine Lotus en Angleterre. Le groupe moto-propulseur, qui comprend le moteur électrique, la boîte de vitesses, le module de contrôle électronique et le bloc batterie, constitue la majeure partie du coût du véhicule ; en conséquence, la voiture est considérée comme étant assemblée aux États-Unis.

Depuis septembre 2015, Tesla permet de remplacer le pack de batterie du Roadster par un nouveau bloc de dernière génération. Celui-ci permet de faire passer la capacité énergétique de 53 à 80 kWh. Les cellules sont toujours au format 18650 mais sont désormais fabriquées par Panasonic. Même si Tesla n'a jamais dévoilé leurs caractéristiques, il est fortement probable que ces cellules soient les mêmes que celles utilisées dans la Model S.

Batteries 18650 Tesla/Panasonic

Depuis 2010, Tesla a signé un partenariat avec le groupe Panasonic. Ainsi le constructeur s'alimente en cellules de batterie uniquement et directement chez Panasonic. Depuis la sortie de la Model S, Tesla travaille même en collaboration directe avec Panasonic afin de concevoir des cellules mieux adaptées aux besoins de l'automobile. Ainsi, Tesla reprend, pour ses Model S et X, des cellules au format 18650 signées Panasonic mais dont la composition diffère des cellules normales. Il utilise une version de ces cellules conçue pour être moins chère à fabriquer et plus légère que les cellules standard. Tesla supprime certaines fonctionnalités de sécurité des cellules, en effet celles-ci sont directement gérées par le système de gestion thermique du véhicule.

Les caractéristiques techniques des cellules 18650 employées par Tesla sont inconnues mais ne diffèrent que très peu des cellules standard de Panasonic. Une cellule mesure donc 18 mm de diamètre pour 65 mm de hauteur. La cellule à une masse d'environ 47,5 g. La tension nominale d'une cellule est de 3,6 V et sa capacité maximale est d'environ 3,2 Ah. Cependant, une caractéristique essentielle diffère entre les deux cellules : la durée de vie. Ainsi, au bout de 500 cycles de charge, alors que les cellules standard ont perdu 30 % de leur capacité, les cellules Tesla n'ont perdu que 5 %. Cette caractéristique est sans-doute due à une composition chimique différente et à une meilleure gestion énergétique par le système interne des véhicules. Tesla attend des cellules qu'elles aient une durée de vie comprise entre 10 et 15 ans. Au-delà de cette période, Tesla a déjà mis en place des partenariats pour le recyclage de ses batteries. Tout d'abord avec ToxCo dès 2008, puis avec Umicore dès 2010, le but est de séparer les métaux lourds du lithium, une partie peut ainsi resservir dans la fabrication de batteries tandis que l'autre partie resservira dans la métallurgie ou la fabrication de ciment. Lors du lancement de la Model S, on estimait le coût de production des cellules de batteries à 200 $/kWh mais depuis Tesla a annoncé que les cellules utilisées coûtaient moins de 190 $/kWh.

En 2014, Tesla renouvelle son partenariat avec Panasonic pour une durée de 4 ans. Ainsi jusqu'à la fin 2017, Panasonic s'est engagé à fournir toutes les cellules de batterie 18650 nécessaires à Tesla grâce à ses propres usines. Viendra ensuite une phase de transition pour Tesla puisque l'approvisionnement en cellules ne viendra plus directement des usines Panasonic. Depuis 2014, Tesla a entamé la construction de sa propre usine de batterie, la Gigafactory, toujours en partenariat avec Panasonic qui gérera la production.

Batteries 2170 Tesla/Panasonic

Depuis le 4 janvier 2017, Tesla a commencé la production de ses propres cellules de batteries dans son usine, la Gigafactory. Bien que Panasonic gère la production, Tesla est maintenant son propre fournisseur de batterie. Le but de cette transition pour Tesla est avant tout de faire baisser le coût de production des batteries par une production de masse d'un seul format de cellule. Ce nouveau format 2170 permet selon Tesla d'obtenir la plus haute densité énergétique pour le tarif le plus bas possible. Ce format de cellule a été conçu par Tesla en partenariat avec Panasonic. Depuis janvier 2017, ces cellules sont produites afin d'alimenter les PowerWalls et PowerPacks 2 qui doivent être livrés avant l'été 2017. Cependant, chaque mois la production augmente. En effet, à la fin 2017, Tesla devra être en mesure d'alimenter les PowerWalls et PowerPacks 2, mais également la nouvelle Tesla Model 3, puis à partir de 2018 ses Model S et Model X.

Production et ventes

Ventes en France

Ventes en France par trimestres
2013
Model S 17 17
Q1 2014 Q2 2014 Q3 2014 Q4 2014
Model S 58 106 54 110 328
Q1 2015 Q2 2015 Q3 2015 Q4 2015
Model S 120 206 183 199 708
Q1 2016 Q2 2016 Q3 2016 Q4 2016
Model S 207 206 196 176 785
Model X 48 111 159
Q1 2017 Q2 2017 Q3 2017 Q4 2017
Model S 206 210 192 608
Model X 99 129 135 363
Total : 2 968

Ventes à l'international

Production et livraisons entre 2012 et 2014
Période
(trimestres)
Production et livraisons Model S Période
(trimestres)
Production et livraisons Model S Période
(trimestres)
Production et livraisons Model S
2012 1er 2013 1er 4 900 2014 1er 6 457
2e 2e 5 150 2e 7 579
3e 321 3e 5 500 3e 7 785
4e 2 400 4e 6 892 4e 9 834
Total : 56 818
Production et livraisons entre 2015 et 2016
Période
(trimestres)
Production Livraisons Livraisons Model S Livraisons Model X
2015 1er 11 160 10 045 10 045
2e 12 807 11 532 11 532
3e 13 091 11 603 11 597 6
4e 14 037 17 478 17 272 206
2016 1er 15 510 14 820 12 420 2 400
2e 18 345 14 402 9 764 4 638
3e 25 185 24 821 16 047 8 774
4e 24 882 22 252 12 730 9 522
Totaux 135 017 126 953
Production et livraisons en 2017
Période
(trimestres)
Production Livraisons Livraisons Model S Livraisons Model X Livraisons Model 3
2017 1er 25 418 25 051 13 480 11 571
2e 25 708 22 026 12 015 10 011
3e 25 336 26 137 14 060 11 855 222
4e 24 565 29 870 15 200 13 120 1 550
Totaux 101 027 103 084

Financement de l'entreprise

L'investissement initial vient du cocréateur de PayPal, Elon Musk, qui est devenu président du conseil d'administration de Tesla. Il mena aussi les deux premiers tours de table financiers et codirigea le troisième tour avec VantagePoint Venture Partners. Le troisième tour de table fit entrer des investisseurs connus comme les cofondateurs de Google Sergey Brin et Larry Page et l'ancien président d'eBay Jeff Skoll.

En mai 2007, la société avait réuni plus de 105 millions de dollars par financement privé. Elon Musk a contribué pour 37 millions de dollars à ce financement.

À la suite du départ du fondateur Martin Eberhard, la société fut dirigée par Ze'ev Drori, entrepreneur californien, de 2007 à 2008, puis par Elon Musk lui-même, qui assure encore ce poste.

Tesla a financé un réseau de près de 3 000 superchargeurs permettant de faire l’équivalent d’un plein en 45 min, et dépensera plusieurs milliards de dollars dans une gigantesque usine de batteries dans le Nevada, afin d'équiper la future Model 3. La marque a dû lever près de 4 milliards de dollars sur les marchés depuis 2013, et malgré cela son cours a été multiplié par plus de onze depuis la cotation en 2010.

En mars 2017, Tesla réunit 1,2 milliard de dollars, à la fois en émettant 1,3 million d'actions ordinaires et « via la cession de titres convertibles de premier rang à échéance 2022 »[52].

Export

En 2009, un salon ouvre à Monaco[53], il s'agit du troisième en Europe après Londres et Munich[54].

Tesla a dû se porter en justice pour conserver sa marque en Chine. « Tesla » y avait été déposé en 2006 et le constructeur américain avait envisagé de commercialiser ses voitures sous la marque Tuosule avant de gagner son procès début 2014[55].

En 2014, Tesla a installé en France ses cinq premières bornes de chargement pour le Model S. Vingt-cinq sont prévues pour 2015[56]. Fin 2016, on trouve 46 emplacements de charge rapide pour Tesla en France[57].

Critique et controverse

En juillet 2014, le cours de l'action de Tesla a chuté de 2,9 % après qu'une Tesla Model S volée se soit enflammée dans un accident après une course-poursuite avec la police[58]. La voiture ayant été coupée en deux lors du crash, des morceaux de batterie lithium-ion enflammés ont été projetés autour du lieu de l'accident, des images ont été diffusées par la chaîne de télévision KTLA-TV[59],[60]. Deux autres incidents impliquant une Tesla avaient eu lieu auparavant, que les autorités de sécurité américaines avaient classés sans suite[61].

Le groupe est notamment critiqué pour sa fonction Autopilot qui assiste la conduite d'une façon plus poussée que celle des concurrents. En effet, plusieurs accidents ont été constatés parmi les utilisateurs. Cela s'explique notamment par l'association qui est spontanément faite entre pilotage automatique et véhicule parfaitement autonome[62].

Le 7 mai 2016, un conducteur de Tesla, Joshua Brown, décède en Floride à la suite d'une collision avec un semi-remorque alors que la fonction Autopilot de son véhicule était activée[63]. Le 19 janvier 2017, l'Autopilot est mis hors de cause par la justice américaine, estimant que le conducteur de la Tesla avait eu 7 secondes pour réagir et que l'accident avait donc été causé par des « facteurs humains »[64]. L'enquête de la NHTSA a notamment mis en lumière le fait que le taux d'accidents en Tesla a baissé de près de 40 % depuis l'introduction de la fonctionnalité de pilotage automatique[65].



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