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Une maison est un bâtiment d'habitation, souvent de taille moyenne destiné au logement d'une famille, ou encore plus imposante divisée en plusieurs résidences ou appartements. Une maison est, en droit civil français, un immeuble, mot qui désigne aussi couramment un édifice de plusieurs étages divisé en plusieurs appartements occupés par diverses familles. On parle alors d'immeuble collectif.
La maison représente aussi l'ensemble des lieux de vie ou des espaces habités, ainsi que ses occupants ou résidents familiers. Elle est souvent considérée en "maisonnée" ou en symbole de la famille qui l'occupe.
Le mot maison attesté au XIe siècle en ancien français provient directement du mot latin de genre féminin mansǐo, mansiōnis, mansiōnem respectivement au cas nominatif, génitif et accusatif, désignant un lieu de séjour, une demeure ou une habitation et d'une manière générale, l'action de rester, demeurer, séjourner, bref le séjour accepté ou obligé[1]. Le diminutif maisonnette est attesté en 1160. Le mot latin est construit sur le participe passé du verbe manere, mansus.
Ce verbe latin intransitif veut dire simplement "rester, demeurer, séjourner, s'arrêter", mais aussi "persister, rester pour quelqu'un et être réservé à quelqu'un", il a engendré les mots dérivés manoir ou manant par le verbe ancien-français "maneir", et aussi ménage, ménagère, ménagement, déménager, déménager, aménager, aménagement, ménagerie, mesnil... Le participe substantivé à la forme neutre mansum a laissé le mot franco-provençal mas, le français manse désignant un domaine habité, et les mots ou suffixes de toponymes de petits domaines en maise, maisil, meix, mai, mé... La forme française péjorative masure vient du bas-latin mansura.
La maison est donc étymologiquement le lieu où l'on reste, où l'on revient, où l'on demeure, le lieu, domaine ou espace de sédentarisation ou d'arrêt momentanée, de la longue pause temporaire des (semi-)nomades. Dans le Midi de la France, on utilisait traditionnellement le mot hôtel, avec ses formes dialectales comme ostal, oustal en occitan, avec l'idée de recevoir, d'accueillir, le mot mas étant réservé à des constructions plus petites. En région parisienne, la maison paysanne se nomme de manière similaire l'hostise avant le XIIIe siècle, le mot "maison" n'apparaît durant la seconde moitié du XIIIe siècle que pour désigner précisément cette habitation rustique[2].
Notons que l'espace gallo-romain avait légué le terme principal, casa, désignant précisément la maison qui s'est effacé non sans laisser les racines toponymes en case, casal, caze, cazal, chais(e), chèze, chazal, chézeaux...
Les divers mondes paysans nomment après le XIVe siècle "maisons" les espaces d'habitation concrets, lesquels nécessitent de multiples activités d'entretiens constants, de (ré)aménagements et réfections, de nettoyages réguliers... et parfois une (re)construction globale. Très tôt et de manière affirmée à l'époque moderne, la notion de maison rurale englobe autant la famille réunie au sens large, la domesticité régulière éventuelle et l'entreprise agricole et/ou pastorale, parfois forestière ou minière, ou encore d'artisanat et de petites industries, que la maisonnée mène sur le domaine associé à la maison ou dans ses environs. C'est ainsi dans ce lointain monde paysan, par ailleurs parfaitement présent dans les villes médiévales, ou à son abord immédiat, que s'élaborent les diverses conceptions de la maison comme entreprise, la petite "maison de commerce ou d'artisanat", la maison auberge ou restaurant, réfectoire ou cantine... alors que les membres de la noblesse ou de la bourgeoisie marchande aisée résident dans des maison-fortes ou des châteaux, des vastes résidences d'agréments ou des hôtels particuliers, c'est-à-dire des lieux emblématiques ou de prestige, souvent réhabilités ou crées ex nihilo. Toutefois, la notion de maison, comme habitat commun à tous, se généralise au cours du siècle des Lumières. Après le pavillon de chasse ou de loisir isolé du XVIIe siècle, la chaumière ou la maisonnette dévoilent progressivement un art plus discret d'habiter aux élites pendant leurs périodes de loisir.
À partir de 1801, une maison qui est agréable et confortable, agrémentée notamment d'un jardin, est souvent appelée du nom des anciennes maisons de campagne romaine : villa, en particulier lorsqu'elle est située dans un lieu de villégiature.
Le terme d'architecture « pavillon » était traditionnellement utilisé pour désigner les maisons d'habitation isolées à un seul corps de bâtiment, avant l'apparition de la locution « maison individuelle » qu'on oppose à « immeuble collectif ».
Aux regards de l'administration fiscale française, un logement peut être dit résidence principale, si les occupants y résident plus de 183 jours par an, et résidence secondaire si elle est destinée aux périodes de repos.
Sur le plan juridique, en droit français, la maison individuelle est définie comme « un immeuble à usage d'habitation ou un immeuble à usage professionnel et d'habitation ne comportant pas plus de deux logements » pour le contrat de construction d'une maison individuelle introduit au Code de la construction et de l'habitation le 19 décembre 1990 dans l'article R 231-1[3].
En France, de 1798 à 1926, l'imposition foncière se faisait sur les portes et fenêtres.
Les maisons paysannes du haut-moyen âge sont souvent des maisons élémentaires à une ou deux pièces, construites avec une logique économique locale. Le foyer est présent au centre de la pièce à vivre, laissant s'échapper la fumée vers le plafond en partie troué. Ces maisons peuvent être reconstruites facilement ailleurs en prélevant les matériaux essentiels de structure et de service. [4] Quelles que soient leurs tailles et caractéristiques, elles sont parfois conçues pour être mobiles, démontables et transportables sur chariots ou traineaux. Les éleveurs possèdent des maisons étables dépassant souvent une vingtaine de mètres de long. Elles sont organisées pour abriter hommes et bêtes, fourrages et réserves de première nécessité[5]. Celles-ci semblent avoir influencé après le XIIe siècle les maisons mixtes de taille moins importante, de 15 à 20 mètres de long, instaurant une séparation des hommes et des animaux domestiques.
L'installation généralisée et véritablement commune du bâti en dur, immobile, pérenne, en dehors des îlots de pouvoir ou de richesse de l'Occident médiéval, remonte aux années 1570 et 1640. Même avant le XIIIe siècle, des villages des contrées paysannes à sols pauvres effectuaient encore des déplacements d'habitats après quelques décennies ou rotations pluriannuelles de lieux d'habitation. Dans les contrées d'élevage, des familles migrantes installent encore leur petite demeure en une nuit sur des terroirs libres et autorisées à l'usage commun. La pression des autorités seigneuriales, religieuses ou laïques, notamment pour préserver les ressources forestières, source de revenus confortables, ou la vigilance des communautés d'habitants mieux lotis pour leur terroir entravent ses vieux usages semi-nomades. Au XIVe siècle, les groupes d'éleveurs pratiquant la transhumance devront justifier leurs droits et leurs pleines possessions des terres par la présence de remises, celles ou "granges à fourrage", une pratique paysanne qui remonte au moins au haut moyen-âge.
L'observation d'un essor de l'habitat structuré et stable semble toutefois incontestable depuis le XIIe siècle et XIIIe siècle, il varie selon les contrées. Le midi de la France, soit une grande partie de l'Occitanie, connaît déjà la maison bloc à étage, avec une prédilection pour la pierre ou le moellon assemblé au mortier de chaux par l'art du maçon. Le bétail y est logé en rez-de-chaussée ou quasiment en cave. Cette maison à étages n'est pas inconnue au nord ou dans les régions montagneuses, mais elle ne possède qu'un soubassement de pierre et des étages en bois réalisés par le charpentier. Les exploitations domaniales ou "fermes" anciennes, assez souvent héritière de centre de petits domaines gallo-romains, imposent leurs bâtiments multiples autour d'une cour, dont le modèle à cour fermée n'est atteint souvent tardivement qu'au cours du XIXe siècle dans les bons pays soissonnais ou amiénois.
La maison mixte semble s'imposer irréversiblement dans une version dure "immobilière" après le XVIe siècle, à moins qu'elle ne se fige en une maison ou ferme à bâtiments multiples, à l'instar des maisons paysannes anglaises de la yeomanry. Elle laisse souvent, après le siècle suivant, les maisons à trois rangées, c'est-à-dire dévoilant les trois fonctions que sont l'habitat réservé à l'humain, la grange (circulation technique, garage du chariot, accès au réserves) et l'étable-écurie (gros animaux).
L’évolution de la maison peut aussi être conçue de façon parallèle à l'histoire de la ville dont elle est, depuis la fondation des villes antiques, jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, en passant par la fondation des bastides, l'élément constitutif élémentaire[6].
Il faut sortir de l'image d'Épinal de l'homme des cavernes vivant dans des grottes et abris sous roche, protections naturelles contre l'extérieur. Les humains préhistoriques n'ont jamais vécu dans les parties reculées des grottes et ont habité dans des régions qui étaient totalement dépourvues de cavernes (Afrique de l'Est par exemple). Ils ont parfois mis à profit les abris sous roche et les porches de grottes pour implanter leurs habitats, mais il ne faut pas perdre de vue que les sites archéologiques se sont mieux conservés dans de tels contextes et y ont également été recherchés préférentiellement[7].
Au paléolithique, l'homme est un chasseur-cueilleur nomade qui s'installe dans des lieux proches de l'eau sous abri ou dans des campements en plein air. Il y monte des tentes et des huttes, abris temporaires en branchages ou ossements. Ces abris adaptés au milieu et aux conditions météorologiques laissent comme traces archéologiques des fonds de cabanes, des pierres plus ou moins agencées, des trous de poteaux tandis que les structures aériennes (toiture, peaux, branches) disparues ne peuvent que faire l'objet de reconstitutions hypothétiques. En Europe centrale et orientale (site représentatif : le village de Mezhyrich[8]), des vestiges de huttes avec une armature en ossements de mammouths remontent à 35 000 ans[9].
Le début de la sédentarisation au néolithique est attesté dans le village de Mallaha, situé en milieu semi-aride, caractérisé par des constructions circulaires et semi-circulaires à demi-enterrées, qui font partie des plus anciens bâtiments permanents connus. Elles sont construites en terre avec un parement en pierre et avaient sans doute une toiture en peaux d'animaux ou en petit bois soutenue par des poteaux dont il reste des traces.
Des habitations en briques crues enduites de plâtre commencent à apparaître durant le néolithique du Proche-Orient. Adossées les unes contre les autres, elles sont couvertes de toits en terrasse et communiquent entre elles par des cours intérieures. Du fait de l'absence de rue, elles sont seulement accessibles par une ouverture pratiquée dans le toit et des échelles de bois aboutissant au « coin cuisine »[10].
En Europe tempérée, de grandes maisons à toit de chaume, allongées de 10 à 50 mètres de longueur, parfois alignées côte à côte selon la direction des vents dominants, réalisées en bois, clayonnage et torchis, abritent des « familles élargies ». Les maisons près de lacs sont de type palafitte tandis que celles de l'Europe du Sud-est ont un style hérité du Proche-Orient[11].
Aux âges des métaux (Âge du bronze et Âge du fer), les habitations présentent les caractères d’une maison individuelle (dimensions plus réduites, généralement rectangulaires, sauf dans le nord-ouest de l'Europe où elles sont circulaires) délimitée par un enclos, ce qui marque le début de la propriété privée. Elles sont constituées de charpentes plus complexes (grâce à l'outillage métallique) portées par une ossature de bois avec des poteaux fichés en terre ou parfois des semelles de fondation en pierre ou en matériaux pilés[12].
Des vestiges de maisons à patio en pisé ou en pierre sont relevés en Mésopotamie, Égypte antique, Chine ou dans la vallée de l'Indus[13].
À l'époque romaine, le domaine rural des classes aisées est la villa romaine.
En ville, les milieux dominants possèdent de belles propriétés, les domus, plus ou moins grandes et luxueuses en fonction de leur fortune, qui doivent refléter le statut social et la dignitas de leur propriétaire. Les nombreuses familles plus modestes logent dans des insulae.
La maison en Grèce antique va de la simple cabane du paysan en pierre ou en torchis, sans fenêtres jusqu'aux maisons des populations plus aisées avec plusieurs pièces articulées autour d'un patio (souvent à péristyle) et de deux chambres à coucher à l'étage, les plus riches ayant des pièces réservées aux hommes et aux femmes, l'andrôn et le gynécée. Le toit est en chaume ou en tuile et des avant-toits surplombent les murs (blanchis à la chaux à l'intérieur comme à l'extérieur) en briques d'argile séchée ou en torchis sur ossature bois avec une base de pierre qui protège les éléments les plus vulnérables de l'humidité. Au nord, prédomine la maison de plan circulaire, mais l'habitat caractéristique est la maison à mégaron de plan rectangulaire[14]. Certaines ont un porche ouvert surmonté d'un pignon à faible pente ou d'un fronton.
L'architecture publique privilégie la construction de temples, l'absence de palais s'explique par le fait que les Grecs anciens n'ont pas eu de royauté[15].
Au Moyen Âge, dans un même quartier, une même rue, se côtoient des taudis bas, des logis d'artisan ou de boutiquier à un étage sous grenier, des immeubles à encorbellement de notables, des palais et hôtels particuliers de princes. L'habitat urbain est essentiellement en bois au VIIIe et IXe siècle puis la pierre devient prépondérante aux XIIe et XIIIe siècles avant qu'elle ne soit remplacée par du pan de bois de qualité aux XIVe siècle -XVe siècle[16].
Le phénomène de la villégiature naît au XVIIIe siècle dans la grande bourgeoisie dont la maison de campagne en tant que résidence secondaire est une extension de patrimoine, reprenant le modèle rousseauiste de la société de cour, les aristocrates vivant dans un hôtel particulier lors de la saison des visites appelée saison sociale (en) et retournent dans leur domaine en campagne en été. La villa, issue de la villa romaine antique et de la Villa médicéenne de la Renaissance, devient ainsi au XIXe siècle une propriété bourgeoise confortable, puis au XXe siècle synonyme de pavillon (maison individuelle de lotissement pavillonnaire, de banlieue de grande ville ou parfois s'intercalant dans le tissu urbain) des classes moyennes, entourée d'un jardin souvent modeste[17].
La révolution industrielle du XIXe siècle entraîne la création d'habitations à bon marché, notamment des petites maisons des cités ouvrières, maisons identiques à la base alignées sur rues, des maisons des cités-jardins s'inspirant des réalisations britanniques d'Ebenezer Howard et du mythe du « cottage » ou du pavillonnaire standardisé qui est privilégié lors de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1975, les inquiétudes d'un épuisement des ressources sur la planète conduisent l'État français à faire étudier par EdF-GdF et le CSTB pour les maisons le label haute performance énergétique, puis ceux de bâtiment durable, à énergie positive ou à basse consommation énergétique ainsi que de maisons à haute qualité environnementale.
On distingue généralement deux types de maison :
Si elle répond aux démarches architecturales soucieuses de l'environnement, elle est qualifiée de « maison Haute qualité environnementale » (HQE).
Si elle respecte certains critères sévères de consommation énergétique, elle est appelée « maison passive ».
Elle peut de plus se définir comme « maison positive » si elle produit de l'énergie.
La maison a historiquement une fonction multi-générationnelle pour la famille au sens large, comprenant plusieurs générations, ainsi que des domestiques ou des personnes affiliées.
La surface de la maison en France est généralement comprise entre 11 et 150 m2, de plain-pied ou avec 1 à 3 niveaux[18].
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