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Lotus Cars | |
Création | 1952 |
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Dates clés | 1986 : rachat par General Motors 1993 : rachat par ACBN Holdings 1996 : rachat par Proton 2017 : Geely détient 51% |
Fondateurs | Colin Chapman |
Forme juridique | Société ouverte à responsabilité limitée |
Slogan | « Light is Right » « Ce qui est léger est bien » |
Siège social | Hethel, Norfolk Angleterre |
Direction | Jean-Marc Gales |
Actionnaires | Proton |
Activité | Automobile |
Produits | Véhicules sportifs |
Société mère | Proton |
Sociétés sœurs | Lotus Engineering |
Site web | www.lotuscars.com |
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Lotus Cars est un constructeur automobile anglais spécialisé dans les voitures de sport et de compétition. Il appartient au constructeur automobile malaisien Proton depuis 1996. Lotus sous-traite également de l'ingénierie automobile pour des constructeurs généralistes désirant améliorer leurs voitures ou créer des modèles sportifs. Lotus était le surnom donné par Colin Chapman à son épouse[1].
L'histoire de Lotus est indissociable de celle de son fondateur Anthony Colin Bruce Chapman (ce qui explique les lettres ACBC sur le logo), plus connu sous le nom de Colin Chapman. Ingénieur au sein de la Royal Air Force, ce dernier bricole en 1948 sa première voiture, basée sur un vieux châssis de 205 Baptisée Lotus Mk1, elle est engagée par son concepteur dans des épreuves de maniabilité. Elle est suivie par la Mk2 (1949) puis par la Mk3 (1951), qui marque les débuts de Lotus sur circuit, dans le cadre du championnat d'Angleterre 750 cm3.
En janvier 1952, Chapman fonde la société Lotus Engineering Company avec son associé Michael Allen. Ce dernier se retire au cours de cette même année 1952. L'année suivante, il fonde une autre société dénommée « Lotus Engineering Company Limited » avec celle qui deviendra son épouse, Hazel Williams. Entretemps, il conçoit la Lotus Mk6 (les Lotus porteront la séquence « Mk XX » jusqu'à la Type 10 : à partir de la Lotus 11, le signe « Mk » disparaîtra), une voiture de course également homologuée pour usage routier. Le succès est tel que Chapman doit envisager la construction en série (100 voitures en deux ans), ce qui l'amène à fonder en 1955 Lotus Cars. Parallèlement, l'engagement des Lotus en compétition se poursuit, et en 1957, Chapman monte le Team Lotus, qui ne tardera pas à devenir une des écuries majeures de la Formule 1.
En 1957, Lotus lance sa première voiture réputée, la Seven, qui est un des succès de la marque jusqu'en 1973, année où le modèle est repris par Caterham. La première « vraie » voiture de Lotus est l'Elite 14 mais le premier véritable succès commercial en grande série est sans nul doute l'Elan des années 1960 qui sera fabriquée à plus de 10 000 exemplaires. Un succès qui ne sera égalé que par l'Elise des années 1990-2000.
Le lien étroit entre la compétition et les voitures de série, l'un des principes fondateurs de Lotus Cars, ne s'est jamais démenti au fil des années : les amateurs de GT de la marque ne pouvaient s'empêcher de faire courir des voitures de série (Elite, Elan, Europe), et l'usine développait rapidement des pièces voire des sous-modèles adaptés à la course. De nos jours, il en est de même puisqu'un dérivé piste de l'Elise a vu le jour (l'Exige puis la Lotus 2-Eleven, une voiture de piste de type barquette dérivée de l'Exige S) et qu'un certain nombre de kits et préparations sont disponibles pour les Elise comme les Exige.
Décédé en 1982, Colin Chapman laissera la société avec de gros problèmes financiers causés par le projet DeLorean. En 1986, Lotus Cars est racheté par le groupe américain General Motors (la transaction ne concerne pas l'écurie de course, qui conservera son indépendance jusqu'à sa disparition en 1994), puis revendu le à ACBN Holdings pour trente millions de livres sterling ; Lotus rejoint alors le même groupe que Bugatti.
En 1996, Lotus Cars est racheté par le constructeur malaisien Proton.
En mai 2017, Geely acquiert une participation de 49,9 % dans Proton, constructeur automobile malaisien et une participation de 51 % dans Lotus, détenue par Proton[2].
Lotus s'est illustré en commençant par des courses de club sur terre, puis sur circuit pour enfin s'attaquer avec succès à la Formule 1. Mais le constructeur n'a pas abandonné les courses d'endurance en participant plusieurs fois aux 24 Heures du Mans, aux courses américaines sur ovales (500 Miles d'Indianapolis), ainsi qu'aux courses australiennes (Formule Tasmane). Lotus a fabriqué et fait courir avec succès des Formule Junior, Formule Ford, Formule 3, Formule 2 et a toujours eu un pied dans les courses de voitures de tourisme (Seven, Cortina, Elan 26R, Europa 47).
L'équipe Lotus est représentée en Endurance dans la catégorie LMP2 par le Team Kolles au Championnat du Monde d'Endurance de la FIA. Le moteur est un moteur Lotus, mais la carrosserie est une Lola B12/80. Pour la saison 2013, Lotus annonce continuer l'aventure, mais à la suite de la liquidation judiciaire de la marque Lola Cars, la voiture sera entièrement construite par Lotus, avec l'aide de la société de développement ADESS, et portera le nom de Lotus T-128. Ce sera toujours la société Kodewa qui sera responsable de la partie compétition de la marque Lotus.
En 2011, Lotus revient en IndyCar en sponsorisant les voitures de l'équipe KV Racing. Puis en 2012, en collaboration avec Judd, Lotus construit son propre moteur pour la série et entre en concurrence avec Honda et Chevrolet. Malgré des conditions d'obtention contraignantes (Lotus impose une livrée noir et or à toutes les voitures clientes, et veut un droit de regard sur les pilotes), le moteur semble prometteur et 6 voitures (sur 33) s'engagent avec Lotus. Le moteur est d'abord livré en retard aux équipes clientes (ce qui les empêche de participer aux essais privés notamment, certaines recevant même leur moteur au dernier moment juste avant les essais du premier grand prix). Les performances et la fiabilité s’avéreront désastreuses et la plupart des équipes clientes se débarrasseront du moteur avant la mi-saison (ce qui est normalement interdit, les équipes on fait pressions sur les organisateurs) et en 2013, faute de client, Lotus met fin à son programme IndyCar. Ce retour aura été un gouffre financier pour le constructeur.
La compagnie encourageait ses clients à participer à des courses et l'entité-sœur Team Lotus fit son entrée en Formule 1 en 1958. Écurie phare des années 1960 et 1970, fameuse pour ses innovations techniques, le Team Lotus a commencé à décliner à la fin des années 1980, avant de disparaitre au terme de la saison 1994, miné par d'insolubles problèmes financiers. Lotus Cars décide de reprendre le chemin de la Formule 1 en 2009 en soutenant l'équipe créé par Tony Fernandes sous l'impulsion de Proton, puis décide de révoquer ce soutien et de sponsoriser Renault, ce qui donna lieu à une bataille judiciaire avec l'équipe de Tony Fernandes qui entre temps avait racheté Team Lotus. Un accord à l'amiable est trouvé fin 2011 avec l'ancienne écurie Renault : tout en étant détenue par Genii Capital, cette écurie devient Lotus F1 Team [3] à travers un accord marketing. Cependant, cet accord a rapidement été rompu[4], ce qui a pour conséquence que Lotus Cars ne verse plus les redevances liées au sponsoring mais l'écurie conserve le nom Lotus jusque fin 2015 lors de son rachat par Renault(les écuries obtiennent une partie proportionnelle des droits télévisés en fonction de leur classement Constructeurs de la saison précédente à la condition qu'elles conservent le même nom d'une saison sur l'autre).
En Formule 1, Lotus a remporté 81 victoires (76 pour l'écurie officielle, le Team Lotus, et 5 pour le Rob Walker Racing), 107 pole positions et 76 meilleurs tours en 606 Grands Prix, sur 43 saisons[5].
Sept titres de champion du monde des constructeurs F1 :
Cinq pilotes furent champions du monde de Formule 1 sur Lotus :
Lotus a également remporté les 500 miles d'Indianapolis 1965 avec Jim Clark.
Les lignes originales des Lotus leur ont souvent valu d'être utilisées au cinéma ou à la télévision.
Dès 2002, Proton a cherché un partenaire en Chine. Les négociations avec son premier partenaire, Goldstar n'ont pas abouti. Un second partenaire, Youngman, s'est présenté. Il a exigé que ses voitures soient vendues sous la marque Lotus. Proton a accepté, moyennant le paiement d'une licence. En 2006, Youngman dévoila ainsi la Lotus RCR, une Proton Gen-2 rebadgée. Les premiers exemplaires étaient importés de Malaisie. A partir de 2008, Youngman disposa d'une usine à Hangzhou. Une berline inédite, la L5, est ensuite lancée. Du coup, la RCR devient L3. En 2011, le constructeur dévoile un SUV, le T6. En 2012, Youngman tente de s'associer à Spyker pour relancer Saab. Un projet ruineux, qui n’aboutit pas. Lâché par Proton, Youngman stoppe la production des L3 et L5 en 2013[7].
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