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Le frein à disque est un système de freinage performant pour les véhicules munis de roues en contact avec le sol : automobile, avion, train, vélo tout terrain, etc. et pour diverses machines réclamant des freins performants et endurants.
Ce système transforme l'énergie cinétique du véhicule en chaleur.
Le frein à disque est à peu près aussi ancien que les véhicules à roues motorisés. Il est d'ailleurs très proche du frein à patin des vélos. Seul le manque de fiabilité dû aux fortes contraintes imposées aux matériaux du système a freiné son utilisation massive.
En aviation, ce type de frein étant plus léger, plus facile d'entretien que les autres systèmes et les coûts étant « accessoires » dans ce domaine, il est utilisé depuis très longtemps.
Les avions actuels emploient les freins à disques sous une forme légèrement différente de ceux équipant habituellement les voitures. Le système est en effet constitué d'un empilement « en sandwich » de plusieurs disques, alternés chacun successivement avec un plateau de friction. Les disques sont dotés de cannelures, sur lesquelles sont emboîtées les jantes des roues de l'appareil, alors que les plateaux de friction coulissants sont fixés sur le moyeu de la jambe de train d'atterrissage. Au bout de l'empilement, plusieurs pistons (plus d'une dizaine) sont chargés de presser très fort sur cet assemblage pour faire ralentir puis stopper un appareil à l'atterrissage.
De par sa forme, cet assemblage de plateaux empilés pourrait ressembler de loin à un embrayage automobile.
Dans le domaine automobile, on doit à Jaguar le développement, dans les années 1950, du frein à disque pour son Type C, en collaboration avec les ingénieurs de Dunlop. Cette véritable nouveauté allait d'ailleurs constituer l'arme secrète de Jaguar lors de son retour sur le circuit des 24 Heures du Mans, en 1953. Les freins à disque ont ensuite commencé à se généraliser sur les véhicules haut de gamme, avant de s'étendre à tous les véhicules sur le train avant.
La première voiture à adopter les freins à disques à l'avant, de série, fut la Citroën DS en 1955[1] La première voiture équipée de freins à disque sur les quatre roues fut la Renault Dauphine, dans les années 1960. En 2003, Mercedes-Benz innove en proposant des disques de frein en céramique sur un de ses modèles[2].
Depuis 2014, seules les petites automobiles légères à traction utilisent encore des freins à tambour sur l'essieu arrière.
Sur les motocyclettes, son utilisation a été rare jusqu'à la Honda CB 750 Four de 1969, qui a imposé le frein à disque à commande hydraulique. Ce type de freinage s'est rapidement généralisé sur les machines de compétition. Il s'est perfectionné en se perforant et en devenant double (à l'avant). De nos jours (2014), les motos de compétition sont équipées de freins en carbone ou en céramique[3].
De nombreux modèles de motos sont munis de deux disques sur la roue avant, pour mieux répartir la force de chaque côté de la fourche afin d'éviter qu'elle ne se vrille, ce qui nuirait à la tenue de route. Le diamètre des disques est un facteur important, entre autres, en compétition, mais l'effet gyroscopique créé augmente lorsque le ratio diamètre/masse en mouvement augmente, ce qui réduit l'agilité.
Actuellement, de nombreux VTT et bicyclettes sont dotés de freins à disque. Cette caractéristique était au départ essentiellement représentative des vélos tout-terrains de compétition, comme par exemple les VTT de descente, mais elle tend à devenir accessible à tout le monde, même sur des vélos à moindre coût vendus en grandes surfaces.
Le frein à disque est un système utilisant un disque, fixé sur le moyeu de la roue, et des plaquettes, venant frotter de chaque côté du disque. Les plaquettes sont maintenues dans un étrier (frein fixe) ou une chape (frein coulissant), fixés au véhicule. Un ou plusieurs mécanismes poussent sur les plaquettes, en général un ou plusieurs pistons soumis à une pression hydraulique (véhicules de tourisme, commerciaux, poids lourds) ou à un mécanisme lui-même actionné par un actionneur pneumatique (frein de semi-remorque). L'effort ainsi généré provoque le serrage puis le frottement des plaquettes sur le disque. La force de frottement entre les plaquettes et le disque crée le couple de freinage mais aussi de la chaleur, qui doit être évacuée le plus rapidement possible pour éviter une déformation (voire une destruction) du disque.
Le système de commande (maître-cylindre) peut être indépendant pour les différents disques ou être couplé avant-arrière par un répartiteur (cas général des voitures et du freinage intégral de certaines motos, comme les Moto Guzzi ou Honda CBR1000F).
Afin d'assurer la pression des plaquettes sur les deux faces du disque, trois concepts de freins existent :
De nombreux matériaux peuvent être utilisés.
Les plaquettes sont généralement formées d'un support en acier, assurant la fixation dans les étriers, sur lequel est fixé par collage un patin en matériau composite, s'usant progressivement au cours de l'utilisation. La composition du patin varie suivant le matériau du disque et suivant les fabricants. L'amiante a été longtemps utilisé dans la composition de ces patins, grâce à sa très bonne tenue aux hautes températures, mais il est interdit, entre autres, en France depuis 1997[4].
Par rapport au frein à tambour, le frein à disque a l'avantage d'être plus progressif car il n'est pas « autoserrant », mais il nécessite une plus grande pression pour être efficace. En comparaison, un frein à tambour offre plus de puissance pour un diamètre moindre, car la force appliquée sur les mâchoires s'applique directement à la périphérie du disque supportant la piste de frottement, ce qui apporte un effet de levier plus important.
La pression que le conducteur exerce sur la pédale de frein est transmise par un système hydraulique, le plus souvent assisté[5], pour réduire la pression que le conducteur exerce sur la pédale, afin d'améliorer son confort et la sécurité. Par contre, la commande du frein à main est encore assez souvent mécanique.
Autre avantage du frein à disque, il dissipe mieux la chaleur que son cousin à tambour. La raison vient de la conception même du système : dans un frein à disque, les deux côtés du disque offrent une grande surface exposée à l'environnement extérieur, et il peut alors se créer un échange thermique efficace avec l'air extérieur. De plus, lorsque le véhicule est en mouvement, la circulation forcée de l'air s'engouffrant à grande vitesse dans les passages de roues améliore encore le refroidissement. Le tambour n'offre aucune de ces caractéristiques, car il est essentiellement une « boîte fermée ». La chaleur s'y accumule facilement et a beaucoup de mal à s'évacuer vers l'extérieur.
Habituellement, le frein à disque fonctionne à l'air libre, ce qui lui permet d'évacuer la chaleur du freinage par ses deux faces. En revanche, cela l'expose aux projections d'eau, ce qui provoque un retard au freinage lorsqu'il est mouillé. Il se crée en effet une fine pellicule d'eau entre la surface du disque et celle de la plaquette, et le liquide n'étant pas compressible, la plaquette met un peu de temps à venir s'appuyer contre le disque. Il faut alors le sécher en quelques tours avant de récupérer le mordant.
Le frein à disque se prête bien à l'ajout d'un système anti-blocage des roues (ABS), permettant d'éviter le blocage des roues d'un véhicule en cas d'adhérence réduite. Le système fonctionne en relâchant brièvement la pression sur les freins lorsqu'il détecte une décélération anormale sur une ou plusieurs roues.
L'évacuation de la chaleur est un point crucial dans la conception d'un système de freinage, qu'il soit à disque ou autres. Une chaleur trop élevée, ou mal évacuée, expose à de nombreux risques :
L'énergie à dissiper lors du freinage étant transformée en chaleur dans le disque, il existe de nombreuses solutions pour améliorer l'endurance des freins à disque :
Pour évacuer le plus rapidement l'eau qui se pose sur les disques en cas de pluie, il est d'usage de disposer de nombreux petits trous à la surface des disques, dont le rôle est de rompre le film liquide créé par l'eau. Ces disques, dits « perforés », sont très présents sur les motos et sur de nombreuses voitures de sport. Ils ont cependant l'inconvénient de diminuer la puissance de freinage par temps sec, en raison d'une surface de friction légèrement diminuée (par les trous).
Un autre inconvénient majeur des disques perforés est leur relative fragilité. Ils ne supportent en effet que très mal la moindre surchauffe. Si les disques « normaux » ont tendance à se voiler ou se glacer, les disques perforés peuvent présenter de minuscules criques, dont le point d'origine sera le bord de chacun des petits trous. Il faut alors impérativement changer le disque, qui risque de se briser à la moindre occasion et peut entraîner de graves conséquences pour le conducteur et les autres usagers de la route.
Sur certains disques, ces « trous » ont des formes de petites encoches ou de demi-lunes, et jouent alors également le rôle de rainures.
Afin de parvenir à exécuter des freinages mordants sur une longue durée, il est nécessaire d'évacuer au mieux les impuretés qui se forment sur les plaquettes pendant les phases de freinage. En effet, il se crée à chaque freinage une très fine pellicule de matière usée à la surface des plaquettes. Cette épaisseur de matière, qui « cuit » en frottant contre le disque à chaque pression de la pédale, s'évacue notamment sous forme de poussière noire très fine, qui est d'ailleurs facile à distinguer sur un véhicule car elle noircit les jantes comme de la suie. Lorsque les freins sont trop sollicités, cette poussière à la surface des plaquettes atteint une température critique et elle se vitrifie, d'où le nom du phénomène de glaçage décrit précédemment.
Cette pellicule fine altère également le freinage, en s'intercalant entre les plaquettes et le disque en rotation, et il convient de l'aider à s'évacuer naturellement. La solution la plus connue consiste à usiner de minuscules rainures dans la surface du disque, ces dernières opérant une sorte de balayage des impuretés à chaque passage, le nettoyant ainsi et lui permettant d'offrir une surface de contact propre. Il existe deux types de rainures :
Sur les disques « acier », une autre solution pour améliorer le freinage consiste à choisir des plaquettes plus « mordantes », c'est-à-dire ayant un coefficient de friction plus élevé. Leur effet sera de ralentir plus efficacement le disque en rotation, mais là aussi, il s'usera plus vite, car les plaquettes plus abrasives auront plus rapidement raison de l'intégrité de sa surface. De même, il existe des plaquettes à température de travail plus élevée, qui retardent l'apparition des phénomènes de glaçage lors d'une utilisation intense à haute température. Elles ont cependant un inconvénient désagréable : elles doivent justement être à température pour bien fonctionner. Lorsque les freins sont froids, leur coefficient de friction n'est pas optimal et la puissance de freinage obtenue est correcte mais pas idéale : sur circuit, des freins de ce type mal chauffés peuvent être dangereux.
Les freins à disque doivent être employés de manière réfléchie et soignée, de façon à ne pas se mettre en danger inutilement (Cette règle s'applique également à d'autres systèmes de freins). Quelques règles de bases sont à respecter. Certaines sont surtout axées sur un emploi sportif (circuit, rallye, conduite dynamique...), mais d'autres sont également valables pour une conduite quotidienne :
Disque de frein arrière d'un camion. Sur les poids-lourds, ces éléments sont actionnés par un système pneumatique.
Système de freinage monté sur le bogie d'un autorail japonais de la série 1000, desservant la ville de Kaizuka.
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