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La joaillerie est l'art de fabriquer des joyaux et plus largement des objets de parure mettant en valeur des pierres précieuses, des pierres fines, des pierres ornementales et des perles, en utilisant pour les montures des métaux précieux tels que l'or, l'argent le platine, voire le palladium. Le plus souvent, cette mise en valeur est réalisée dans un bijou ; ce bijou en soi pourra par la suite être lui aussi qualifié de joyau, par extension impropre.
Un joyau est un objet fait de matière précieuse, généralement destiné à la parure.
Un joyau se différencie d'un bijou par un ou plusieurs de ces critères : sa grande rareté, sa beauté saisissante, sa grande durabilité, et parfois même par son histoire et sa renommée. Un joyau, à la différence d'un bijou, sera presque toujours monté d'au moins une pierre précieuse.
Au sens figuré, un joyau est une chose très belle et de grande valeur. Le rapport au luxe du sens propre du terme induit un emploi fréquent au sens figuré dans la littérature.
Selon le milieu ésotérique, les joyaux peuvent être enchantés ou posséder naturellement des caractéristiques magiques.
La joaillerie consiste à mettre en scène des pierres sur un support de métal précieux. Les objets réalisés prennent la forme de bagues (solitaires, alliances), colliers, pendentifs, boucles d'oreilles, diadèmes, couronnes et tout autre objet exigeant l'utilisation d'importante quantité de pierres : trône, statue, automate, œufs de Fabergé, etc.
De tous temps, des pierreries ont été utilisées pour la réalisation de parures et objets d'ornement précieux. En France, la joaillerie à proprement parler naît réellement à l'époque de Louis XIII[réf. nécessaire]. Le cardinal Mazarin en développe le goût, acquérant les plus beaux diamants de son temps et les faisant monter en bijoux. Il les lègue à la Couronne de France. Sous le roi Louis XIV, Mme de Montespan a la réputation d'avoir une parure de bijoux assortie à la couleur de chacune de ses robes[réf. nécessaire].
À cette époque les noms des grands orfèvres-joailliers du Roi sont bien connus : Claude Ballin (1615-1678), Claude Ballin (le Jeune) (1660-1754), Nicolas Delaunay (1646-1727), Philippe van Dievoet dit Vandive (1654-1738), Jean de Lens (1616-1684), François-Thomas Germain.
Personnages prestigieux, ces joailliers ou orfèvres du Roi sont d'ailleurs souvent anoblis[réf. nécessaire].
La fabrication de la joaillerie repose sur le moulage, la déformation, le pliage, le limage, le sciage, et la soudure de pièces de métaux précieux ainsi que du sertissage de pierres précieuses, pierres fines et perles.
Cette technique consiste à fabriquer un modèle en métal qui servira à réaliser un moule. Ce moule sera ensuite utilisé pour produire une ou plusieurs pièces. De la cire chaude est injectée dans le moule et les pièces en cire obtenues sont utilisées pour reproduire la pièce avec la technique de coulée à la cire perdue. Les pièces moulées sont ensuite polies soit par un procédé mécanique soit par un procédé chimique.
Des acides sont utilisés pour enlever le borax, liquide employé pour la soudure. Pour ôter ce produit qui se cristallise, on utilise un mélange, le « déroché », composé d'une partie d'acide sulfurique pour neuf parties d'eau. On peut aussi employer un mélange d'eau et de sel à dérocher, tout aussi efficace mais moins nocif.
Le déroché permet aussi de désoxyder les bijoux après coulée du métal à cire perdue, après la soudure ou encore, après un « recuit » (le métal est chauffé au chalumeau pour redevenir plus malléable et facile à travailler).
Le sertissage consiste à fixer une pierre précieuse ou fine sur une monture métallique, en déplaçant une partie de ce métal. Les techniques couramment utilisées pour le sertissage sont [1] :
Les pierres utilisées en joaillerie, ou gemmes sont les pierres précieuses, les pierres fines et les pierres dures ou ornementales.
Les pierres précieuses sont le diamant, l'émeraude, le rubis et le saphir. Les pierres fines est un vaste ensemble de pierres qui ne sont pas considérées comme précieuses, mais ont une belle couleur et une belle transparence, les rendant aptes à l'usage en joaillerie. On les appelle également pierres semi-précieuses, bien que cette appellation soit interdite en bijouterie-joaillerie[réf. nécessaire]. Leur usage chez les plus grands joailliers se sont élargis depuis les années 1980, après de larges usages novateurs par Cartier dans les années 1940. Ce sont entre autres le Larimar, le topaze, le cristal de roche, l'améthyste, l'aigue marine, le péridot et la citrine.
Les pierres dures, également nommées pierres ornementales, les plus courantes sont le lapis-lazuli, la malachite et le quartz. Les pierres dures sont surtout utilisées dans des objets de joaillerie, en combinaison avec des pierres précieuses et/ou fines.
On parle d'alliage en joaillerie pour l'or, le platine et L'argent. Ces métaux précieux sont associés à d'autre métaux non précieux pour en modifier les couleurs et les caractéristiques.
L'or fin, soit l'or tel qu'il se trouve à l'état naturel, est jaune. Si on y ajoute du nickel l'or devient blanc. La proportion utilisée est 75 % d'or et 25 % de nickel (on parle d'or 750 ou or 18 carats). Selon les proportions d'alliage utilisées, on pourra faire varier la couleur du bijou [3].
Le nickel, qui est un allergène, est maintenant interdit et remplacé dans l'or blanc par un alliage de cuivre, de palladium et/ou d'argent.
Le platine est utilisé pur à 95 % (on parle de platine 950).
Certaines pièces de haute joaillerie sont aujourd'hui réalisées en titane. Les spécificités de ce matériau, rigidité et légèreté, sont utilisées pour produire des pièces des dimensions jamais vues, telles que des fleurs de 18 cm de diamètre ou de grands papillons, etc. Ces pièces en titane sont réalisées par coulage à la cire perdue, puis polies.
Les échanges entre lapidaires, diamantaires, joailliers, bijoutiers, sont basés sur le principe du « confié » : selon ce principe d'usage régulier, le diamantaire ou le lapidaire « confie » les pierres, dans de petits sachets aux plis toujours identiques, au joaillier. Il n'est demandé aucun reçu, signature, engagement ou caution. L'engagement est verbal[réf. nécessaire]. Une bande dessinée, Les Immortels, évoque cette relation de confiance et d'engagement sur la place diamantaire d'Anvers.
Cette pratique ne peut pas exister sans garde-fous. Une constante jurisprudence de la Cour de cassation, en France, fait de la non restitution, à première demande, d'un « confié », un abus de confiance, délit sanctionné par le droit pénal[réf. nécessaire].
À l’époque de la standardisation, la haute joaillerie et horlogerie font figure d’exceptions. Ce qui crée la particularité de ce secteur, c’est avant tout sa dimension artisanale, c'est-à-dire une multitude de métiers rares où le travail manuel se met au service d’une conception sur mesure de pièces infiniment précieuses et la plupart du temps uniques. Ces créations exceptionnelles peuvent occuper un atelier pendant plusieurs milliers d’heures, et visent une clientèle très spécifique. Des procédés de fabrication presque jamais modifiés et des outils conçus il y a plusieurs siècles n’empêchent cependant pas la haute joaillerie et horlogerie d’évoluer afin de satisfaire au mieux les exigences de ses clients. Il est ainsi possible d’affirmer que la haute joaillerie est à la bijouterie ce que la haute couture est à la mode : il s’agit d’un monde à part, où ce n’est pas le prix qui fait la valeur d’une pièce, mais la création de la maison dont elle provient. Lionel Giraud, directeur artistique de la maison Chaumet jusqu'en 2011, affirme ainsi que « sa valeur ne repose pas sur un critère de prix, elle se définit plutôt comme une intention d’œuvre unique[4]. »
De ce fait, chaque grande maison de la place Vendôme possède sa propre identité stylistique, comme l’atteste Pierre Rainero, directeur de l’image et du patrimoine de la maison Cartier : « Un objet de la production est à la fois reconnaissable comme venant de la maison Cartier, et se doit en même temps d'être novateur. » C’est en effet sur ce point que se trouve le réel défi : rester fidèle à l'esprit de la marque, tout en sachant être créatif et évoluer, c'est-à-dire jouer entre tradition et modernité[5]. Aujourd’hui, si une création majeure peut encore nécessiter des milliers d’heures et durer jusqu’à un an, le rythme auquel les nouvelles collections sont lancées s’est cependant énormément accéléré au cours de ces dernières années.
En constatant cette augmentation du nombre de collections, on peut aussi observer un développement massif de stratégies de communication spécifiques à la haute joaillerie. En effet, la dimension marketing des maisons de luxe est à distinguer de la communication mise en place autour de simples bijoux, car la haute joaillerie ne se contente pas de vendre des matériaux précieux : elle y apporte aussi un savoir-faire qui les transforme et les sublime. On pourrait ainsi dire que c’est ce savoir-faire, davantage que l’objet en lui-même, qui est vendu par les maisons. De ce fait, la valeur de ces pièces uniques réside surtout dans l’identité des marques de la place Vendôme. Chez Cartier notamment, une création est signée du nom de la maison, et non de celui de l’artisan qui l’a conçu, car il s’agit d’une œuvre collective, et c’est aussi ce qui fait la singularité de la haute joaillerie[6].
On peut ainsi considérer que la dimension publicitaire n’est pas la plus importante, même si elle est aujourd’hui indispensable pour faire perdurer l’ « aura » de la marque. Dans la haute joaillerie, la communication passe cependant plutôt par la relation personnelle entre le vendeur et le client : c'est l'image du joaillier d’antan, à l’écoute, qui comprend et matérialise les attentes d'un client qui a le goût et la capacité de posséder une création sur-mesure. Les grandes maisons poussent ainsi toutes à la réalisation de pièces uniques et mettent en avant cette dimension artisanale comme autant d’arguments marketing. De plus, le côté émotionnel constitue aussi une valeur importante de la haute joaillerie. Pierre Rainero l’affirme en effet : « au-delà de la beauté des pierres, quand un artisan a passé jusqu'à deux mille heures sur une pièce, il se crée un attachement viscéral entre lui et le bijou qu'il crée[7]. » On confère alors une valeur symbolique à l’objet, transmise à la personne qui portera la pièce. La communication institutionnelle de la haute joaillerie et horlogerie s'adresse ainsi à une clientèle dont la demande est très particulière, et dont le souhait est d’acquérir quelque chose d'extraordinaire.
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