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Peugeot | |
Concept car Peugeot Exalt (2014) |
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Création | 1810 (il y a 207 ans) |
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Dates clés | 1976 : rachat de Citroën à Michelin |
Fondateurs | Armand Peugeot |
Personnages clés | Famille Peugeot |
Forme juridique | Société anonyme |
Slogan | « Motion & Emotion » |
Siège social | Rue Joseph Monier Paris (France) |
Direction | Jean-Philippe Imparato (DG) |
Actionnaires | Groupe PSA |
Activité | Industrie automobile et deux roues |
Produits | Véhicules particuliers, utilitaires, scooters |
Société mère | Groupe PSA |
Sociétés sœurs | Citroën DS Opel Vauxhall |
Effectif | 194 682 |
Site web | www.peugeot.fr |
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Peugeot est un constructeur automobile français. L'entreprise familiale qui précède l'actuelle entreprise Peugeot est fondée en 1810[1]. L'entreprise, qui produit à l'origine des moulins de table, s'oriente en partie vers les automobiles sous la dénomination: « les fils de Peugeot frères » et produit en 1891 sa première automobile devenant ainsi l'une des toutes premières entreprises automobiles de l'histoire. À la suite de dissensions familiales, Armand Peugeot fonde en 1896[1] la « Société anonyme des automobiles Peugeot »[2], qui devient une marque phare lors de l'engouement pour la voiture des « années folles ».
Aujourd'hui, les ustensiles de cuisine tels que les moulins sont fabriqués par PSP Peugeot.
L'entreprise Peugeot est à l'origine du Groupe PSA qui englobe également Citroën, achetée à Michelin en 1976, DS, fondée en 2014, Opel et Vauxhall achetés à Général Motors en 2017. Peugeot produit essentiellement des véhicules automobiles pour particuliers, des utilitaires ainsi que des deux-roues. En 2009, les ventes de l'entreprise se sont élevées à près de 1,52 million de véhicules automobiles dans le monde, dont 1,12 million en Europe[3]. En 2016, la marque a vendu 1 919 460 véhicules[4].
Via son département Peugeot Sport, Peugeot a remporté notamment cinq championnats du monde des rallyes, deux championnats du monde des voitures de sport, deux coupes intercontinentales Le Mans Series d'endurance.
L'entreprise familiale Peugeot entre dans l'ère industrielle au début du XIXe siècle sous l'impulsion de l'empereur Napoléon Ier qui avait besoin de vêtir les soldats de sa Grande Armée. Ces meuniers d'origine deviennent alors des transformateurs de coton à Hérimoncourt[5] dans le Pays de Montbéliard en Franche-Comté.
En 1810, Jean-Frédéric et Jean-Pierre II Peugeot se lancent dans la sidérurgie et transforment le moulin du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d'acier[1] puis se lancent dans le laminage à froid pour fournir l'industrie horlogère en ressorts[6].
En 1832, ils s'associent avec Jacques Maillard-Salins et fondent la société « Peugeot Frères Aînés et Jacques Maillard-Salins »[7] pour fabriquer des lames de scie.
En 1840, un moulin à café Peugeot voit le jour[8], le premier d'une longue série.
En 1841, les fils de Jean-Frédéric s'associent à quatre Anglais originaires de Lancaster installés dans la région de Saint-Étienne, les frères Jackson, pour créer la branche « Peugeot aînés et Jackson frères »[9]. À Pont-de-Roide-Vermondans, elle fabrique des ressorts, des scies à ruban, des outils, des buscs de corsets et des baleines de parapluies[10].
En 1851[11], après la révolution de 1848 qui provoqua une grave crise économique, la firme dirigée par les fils de Jean-Pierre II, qui succèdent à leur père, devient les « Établissements Peugeot Frères » et élargit ses fabrications. Celles-ci comprennent des montures d'acier pour les crinolines, accessoires de mode lancés par l'impératrice Eugénie. Par la suite, Eugène et Armand Peugeot, les fils de Jules et Émile, prennent la tête de l'entreprise dont « les affaires marchent fort bien en cette époque prospère du Second Empire[7] » et se lancent à partir de 1886[12] dans la production des bicyclettes puis des motocyclettes en 1899[13].
Visionnaire, Armand Peugeot est décidé à fabriquer des automobiles. Après avoir fait construire le type 1 en 1889, un tricycle à vapeur entraîné par une chaudière conçue par Léon Serpollet, il constate que seul le moteur à pétrole permet de construire une voiture fiable et légère. À la même époque, Émile Levassor cherchant des clients pour ses moteurs sous licence Daimler[14], propose la fabrication d'automobiles[15] à Armand Peugeot qui le suit. Ainsi, en janvier 1891, Peugeot produit et commercialise l'une des premières voitures « sans chevaux », M. Vurpillod devenant ainsi la même année le premier acquéreur d'une automobile Peugeot. Après ce vis-à-vis, suivront les type 2 et type 3. Développant une puissance de 8 ch, elles atteignent une vitesse d'environ 15 km/h.
Au sein de « les Fils de Peugeot Frères », contrairement à Armand, Eugène Peugeot est hostile à l'automobile si bien que les deux cousins s'affrontent et finissent par se séparer. Eugène continue seul les fabrications en excluant les voitures et Armand fonde la « Société anonyme des automobiles Peugeot » qui s'installera en partie à Lille, ville où sont déposés les statuts de l'entreprise le 2 avril 1896 au registre du commerce et des sociétés. L'usine principale créée en 1897 est située dans le Doubs à Audincourt[16]. À la fin du XIXe siècle, s'ajoute à Lille-Fives un atelier[17] qui sera un outil industriel important du groupe, notamment pour la fabrication des moteurs essence puis des Diesel Indenor à sa fermeture au début des années 1990. Lemaître commence déjà à s'exprimer régulièrement avec la marque, dans des compétitions.
Lorsque Peugeot essaiera de s'implanter aux États-Unis dans les années 1960, il axera sa publicité[Note 1] sur le fait que le plus ancien véhicule en état de marche dans ce pays est une Peugeot de 1898. Il fera la pleine page avec le slogan « Call me Indestructible » (« Appelez-moi l'indestructible »). La Peugeot 404 n'y apparaît qu'en vignette de bas de page.
En 1905, les enfants d'Eugène Peugeot qui ont repris la tête de l'entreprise après sa mort, sont autorisés par Armand Peugeot à produire des automobiles (sous le nom Lion-Peugeot) moyennant des compensations financières. Ces dernières étant excessives, les deux entités fusionnent finalement en 1910 pour devenir la « Société anonyme des automobiles et cycles Peugeot »[7]. Il nait une entreprise particulièrement imposante dans l'industrie automobile, profitant de quatre usines situées à Audincourt, Beaulieu, Lille et Valentigney. En 1912, l'usine de Sochaux est inaugurée d'abord pour faciliter la fabrication des camions[18]. La même année, la marque construit ses carrosseries dans le nouvel atelier de Mandeure[19]. Avant la Première Guerre mondiale, Peugeot construit près de 10 000 automobiles, soit la moitié de la production française.
À l'issue de la Première Guerre mondiale Peugeot subit une concurrence nouvelle, lors de la création de Citroën, un nouveau constructeur automobile qui investit massivement et qui devient le 1er constructeur français, devant Peugeot et Renault.
En 1926, Peugeot étant endettée, les cycles Peugeot, filière la plus rentable, sont séparés juridiquement de l'automobile[20] tandis que la fabrication des camions est abandonnée.
Malgré tout, Peugeot traverse les années 1930 — années marquées par le krach de 1929 — sans trébucher, le succès de la Peugeot 201 lui permettant de surmonter les effets de la crise et d'acquérir une image de constructeur automobile important. Si la production en série est apparue timidement en 1924[21], la 201 est la première Peugeot fabriquée de cette façon[22].
Ensuite, naîtront les 402, 302 et 202, automobiles marquées par l'avènement des considérations aérodynamiques et d'un nouveau courant stylistique : le Streamline Modern[23]. Ayant dépassé Renault en 1937, Peugeot devient en 1939 le deuxième constructeur français, avec 25 % de parts de marché en France[24].
Comme chez la plupart des industriels, les années qui suivent sont consacrées à l'effort de guerre. Durant l'occupation allemande, Peugeot fournit à l'armée allemande d'abord des ambulances et des camions, puis à partir de 1941 des patins de chars et moteurs d'avions pour Adler Werke AG et BMW, et se voit en 1943 imposer la fabrication d'un élément du V1 ; ainsi, 90 % de sa production était destinée à l'Allemagne[25].
Les lendemains difficiles de la Seconde Guerre mondiale obligeront Peugeot à entamer une politique « monomodèle » avec la 203 jusqu'à la sortie de la 403 en 1955, première voiture française Diesel de série[26]. Le modèle sera présent dans la gamme jusqu'en 1966, épaulée par la 404 en 1960. En 1965 est lancée la 204, première voiture à traction de la marque.
Un an plus tard, un accord de coopération est signé avec Renault qui sera étendu à Volvo en novembre 1971[27] pour produire le moteur PRV de la 604. Mi-1966[28], le holding Peugeot SA regroupe en une seule entité l'ensemble des activités Peugeot[20].
En 1970, Peugeot est le deuxième constructeur automobile français (derrière Renault) avec plus de 500 000 voitures produites par an. Implantée dans de nombreux sites industriels en France et dans le monde, la marque est fermement associée à la ville de Sochaux où se trouve son plus gros site industriel qui regroupe des activités de recherche et développement et de fabrication d'automobile en série.
L'usine de Sochaux est restée, jusque dans les années 1960, la seule unité terminale de production automobile de la marque, avant la construction du site de Mulhouse-Sausheim en Alsace entré en activité en 1962[29] pour fabriquer des pièces de boîte de vitesses, qui produit sa première voiture en 1971[30].
Fin 1974, la marque prend une participation dans Citroën puis en prend le contrôle en avril 1976[31] à la place de Michelin. Alors, Peugeot SA et Citroën SA fusionnent pour former le groupe PSA Peugeot-Citroën.En 1978, acquisition de l'outil industriel de Chrysler en Europe dont Simca en France[Note 2]. La même année, la marque lance la 604 D Turbo, première voiture à moteur turbo-Diesel vendue en Europe.
En 1980, Jean Boillot devient président[32] à la place longtemps occupée par François Gautier[33] et renouvelle la marque avec la 205, dont la version Turbo 16 sera championne des rallyes (voir plus bas Peugeot en compétition), suivie par les Peugeot 405, 605, 106 et 306.
La majeure partie des années 2000 s'avère fructueuse pour Peugeot. Grand succès commercial, la 206 remporte en parallèle de multiples courses de rallye, à commencer par le prestigieux Championnat du monde des rallyes en 2000, 2001 et 2002. C'est également en 2002 que sa grande sœur, la 307, est élue voiture de l'année en Europe. En 2003 et 2004, la 206 et la 307 se classent respectivement aux deuxième et troisième rangs des ventes européennes. La 207 atteindra même la première place en 2007.
Lancé en l'an 2000, le haut de gamme Peugeot 607 a aussi connu un très bon accueil en France, devenant ainsi le véhicule de prestige de la présidence et des membres du gouvernement français, ainsi que véhicule le plus apprécié par les patrons[34] du CAC 40 pendant toute une décennie. Ainsi, en 2008, la 607 reste encore la deuxième limousine préférée de ces dirigeants, après la Citroën C6[35].
La berline familiale Peugeot 407 a aussi conquis le marché européen, atteignant 259 000 exemplaires vendus sur une année. Peugeot est alors incité à enrichir sa gamme avec un grand coupé élégant dérivé de la 407.
Fort de son savoir-faire en matière de conception de citadines polyvalentes, Peugeot commercialise à partir d'avril 2006 un produit très abouti : la Peugeot 207. Les professionnels et le public sont conquis par ses qualités ergonomiques, mécaniques et son design. La 207 devient même en 2007 la voiture la plus vendue en Europe - une place occupée habituellement par les compactes - et la voiture la plus vendue en France de 2007 à 2010. Face à ce succès, Peugeot lui adjoint une version break, ainsi qu'une version coupé-cabriolet à toit rigide, dénommée 207 CC, et qui sera produite jusqu'en 2014. Pour l'Amérique du Sud et la Chine, Peugeot propose également une variante tri-corps, et même un pick-up nommé Hoggar, en référence à son concept-car buggy Hoggar de 2003.
En 2007, Jean-Philippe Collin remplace le directeur Frédéric Saint-Geours qui avait succédé à Jean Boillot en 1990.
La marque Peugeot est bientôt présente sur tous les segments : monospaces (5008), ludospaces (Partner), SUV (2008 et 4008), crossovers (3008), et même coupés sportifs hautes performances avec la Peugeot RCZ.
Le , la 50 millionième Peugeot est sortie des chaînes de montage de l'usine de Sochaux. Il s'agit d'une Peugeot 308 SW dont la carrosserie fut décorée de photographies des salariés du site avec leur Peugeot dans les moments importants de leur vie. Après les cérémonies d'usage, la voiture a directement rejoint le musée de l'Aventure Peugeot pour inaugurer les festivités du 20e anniversaire de l'ouverture du musée.
Après le passage éclair de Jérôme Gallix, Gilles Vidal succède à Gérard Welter à la direction du style Peugeot en 2010, sous la direction de Jean-Pierre Ploué qui a relancé le style de Citroën et dirige maintenant celui du groupe[36].
En 2011, la 3008 Hybrid4 est la première voiture hybride Diesel[37] du monde. Cette technologie optimisée recharge progressivement de légères batteries embarquées, en récupérant l'énergie de freinage. La technologie Peugeot HYbrid4 permet ainsi de parcourir 10km en mode tout électrique, de bénéficier des avantages d'une traction quatre roues motrices, ainsi que d'accélérations détonantes en mode sport du fait du couple immédiat des moteurs électriques, tout en se rechargeant elle-même au cours de son parcours et en diminuant la consommation de carburant. Ce choix s'avère bien plus efficace en énergie et en utilisation de ressources naturelles, et aussi plus performant que les "hybrides plug-in" d'autres constructeurs automobiles, dont l'autonomie est réduite et embarquant un poids supplémentaire minimum de 250kg de batteries équivalent à tracter en permanence une remorque du même poids, ce qui diminue d'autant d'éventuelles réductions de consommation. Depuis, cette technologie a été adoptée par la Peugeot 508, sa version break tout-terrain Peugeot 508 RXH, ainsi que la Citroën DS5, dont plus de 25 % des ventes sont des modèles électriques hybrides Peugeot HYbrid4.
Mais la crise des sub-primes de 2007, puis du crédit et de l'activité et conséquemment la baisse des ventes de voitures neuves a engagé une luttes des prix des constructeurs, la plupart d'entre eux vendant leurs modèles à perte. D'ailleurs, les deux constructeurs germano-américains sont déficitaires en Europe depuis le milieu des années 1990. Au début des années 2010, la solidité financière de Peugeot a été affectée par cette crise sectorielle, annulant sa progression des années 2000. Peugeot s'est donc lancé dans une reconquête avec une gamme renouvelée entre 2012 et 2013.
En 2013, PSA Peugeot Citroën lance une nouvelle plateforme très technologique, permettant à elle seule un gain de 120kg sur une compacte, tout en améliorant le comportement de tenue de route : la plateforme Plateforme EMP2, acronyme pour Efficient Modular Platform 2. Additionné à d'autres optimisations, la Peugeot 308 et le Citroën C4 Picasso de 2013, basés sur Plateforme EMP2 affiche un poids inférieur de 140 kg à sa version précédente, et inférieur de 10 % à celui de ses concurrentes du même segment. Selon le directeur produit Peugeot, Laurent Blanchet, le projet 308 a été ciblé pour obtenir une qualité perçue à neuf au bout de trois ans de vie. Selon des tests menés par des journalistes internationaux, la 308 est le premier véhicule du constructeur à approcher la référence dans ce domaine, la Volkswagen Golf VII : « En qualité d’aspect sur une base 100, la Golf est à 97 ; en qualité fonctionnelle c’est le contraire, la Golf est à 100, la 308 à 97 » et cette méthode utilisée doit être reproduite pour atteindre les mêmes résultats sur les Peugeot 3008 II et Peugeot 2008[38].
Le logo sur une camionnette Peugeot 402.
Logo de 1975 à 1995[réf. nécessaire]
Logo de 1995[réf. nécessaire] à 2010
En 1847, les frères Peugeot font appel à Justin Blazer, orfèvre et graveur de Montbéliard, et lui demandent de dessiner un lion pour symboliser leur entreprise qui ne fut déposé en tant que logo que le 20 novembre 1858[39] devant greffier par Émile Peugeot. L'empreinte de la marque s'inspirait du lion des armoiries comtoises marchant sur une flèche et symbolisait à l'origine les trois qualités des lames de scies Peugeot[40] : « vitesse de coupe, dureté des dents et souplesse de la lame[Note 3] ». Cette renommée sidérurgique de qualité perdurera au fil des années.
L'emblème du Lion devient standardisé et présent sur toute la production à partir du Salon de Paris de 1933[41],[42]. Il était apparu fin 1905 puis sous la forme d'une mascotte sur les bouchons de radiateur en 1923.
Il faudra attendre 1948 et la Peugeot 203 pour voir disparaître la flèche sous-jacente. Le lion héraldique fait son apparition sur la 203. Il se redresse sur ses pattes arrière pour adopter la posture familière du lion héraldique des armes de Franche-Comté, berceau de l'entreprise. Il subira huit modifications successives, jusqu'à la version actuelle datant de 2010[43].
Le blason de la Franche-Comté
On compte de nombreuses initiatives associatives : arbre de Noël (1918), service médico-social (1926), club de football avec 10 sections et construction du stade des Forges (1928), société de jardinage (1929), scoutisme (1929), société de pêche (1930), orchestre d'harmonie (1930), colonies de vacances (1933), piscine (1935), et Orphéon (1935).
Peugeot a également œuvré pour l'apprentissage avec la création de l'École d'apprentissage de Beaulieu (1919) (ville intégrée aujourd'hui à la ville de Mandeure), l'École d'apprentissage de Sochaux (1930), le cours de contremaîtres (1932), l'école de techniciens de garage (1936), et l'école de perfectionnement (1937).
Plusieurs autres véhicules Peugeot ont obtenu la deuxième ou la troisième place à ce concours.
Jusqu'en 1903, Renault domine grâce aux frères du même nom les courses de voiturettes de l'ouest européen, puis vient le tour de Lion-Peugeot entre 1908 et 1911, grâce à Giosuè Giuppone, Jules Goux et à Georges Boillot.
Dès 1932, une Peugeot 201 participe au rallye de Monte-Carlo[47]. Dans les années 1950, le rallye des 1000 lacs finlandais tombe dans l'escarcelle sochalienne en 1953 (Peugeot 203) et en 1955 (403) grâce à Eino Elo. Dans les années 1960, la marque gagne l'East African Safari Rallye à quatre reprises (voir palmarès Peugeot 404). La 504, qui le remportera deux fois grâce à Ove Andersson et Jean-Pierre Nicolas, s'illustrera aussi en gagnant les rallyes du Bandama, du Maroc, du Kenya, du Zaïre et le championnat de Côte d'Ivoire entre les mains d'Alain Ambrosino. Au total, Peugeot remporte quatre fois le rallye du Bandama (voir palmarès Peugeot 504). En 1996, une 106 gagne aussi le rallye de Côte d'Ivoire.
Peugeot a dominé le championnat du monde des rallyes avec la Peugeot 205 Turbo 16 Groupe B qui remportera les titres mondiaux constructeurs et pilotes en 1985 (Timo Salonen) et 1986 (Juha Kankkunen). La marque se retire avec la suppression de la catégorie des Groupe B. En 1983, 1984 et 1990, la 505 remporte le championnat d'Afrique des rallyes.
Peugeot est revenu en rallye dans le championnat WRC à la fin 1998. La marque remportera trois fois le championnat constructeur 2000, 2001, 2002 et deux fois le championnat pilotes en 2000 et 2002 avec Marcus Grönholm. En 2004, la 206 WRC cède la place à la 307 WRC qui ne parvient pas à faire aussi bien. À la fin 2004, Peugeot annonce son retrait de la compétition à l'issue de la saison 2005.
En 1987, lorsque le Groupe B disparaît, c'est au tour de la Peugeot 205 Turbo 16 voulue par Jean Todt, directeur de Peugeot Talbot Sport, de venir écrire l'histoire de la marque en Afrique après les victoires des 404 et 504. En plus d'autres épreuves, Peugeot va remporter le Paris-Dakar à quatre reprises. En 1987, victoire de la Peugeot 205 Turbo 16 Grand-Raid de Ari Vatanen et Bernard Giroux. En 1988, c'est celle de Juha Kankkunen et Juha Piironen qui s'impose. Puis en 1989, c'est avec la Peugeot 405 Turbo 16 que la marque réalise le doublé (1re place pour Ari Vatanen / Bruno Berglund) et en 1990 le triplé (1re place pour Ari Vatanen / Bernard Giroux).
Citroën prend le relais avec la Citroën ZX Rallye-raid, pour représenter PSA Peugeot Citroën en rallye raid.
Peugeot annonce en son retour en rallye raid. L'espagnol Carlos Sainz, et les français Cyril Despres et Stéphane Peterhansel, sont au volant d'une Peugeot 2008 DKR dans l'édition 2015 du Rallye Dakar[48]. Sébastien Loeb les rejoint pour l'édition 2016. Dès sa deuxième participation au Rally Dakar depuis 1990, Peugeot remporte l'édition 2016 de cette compétition, sa cinquième victoire au total. Avec 9 victoires en 12 étapes courues (sans compter le prologue) et 21 podiums sur 36 (5 doublés et 2 triplés), le niveau de performance et de fiabilité de la jeune Peugeot 2008 DKR a étonné face à une concurrence présente en rallye raid au cours des 9 années précédentes. Peugeot a occupé sans discontinuer la première place du classement général dès la première véritable étape courue. Stéphane Peterhansel gagne le classement final avec 4 victoires d'étapes, Cyril Depres est 7e, Sébastien Loeb 9e avec 4 victoires d'étapes et Carlos Sainz abandonne, mais compte 2 victoires d'étapes.
Peugeot et son Peugeot 2008 DKR "évolution" ont gagné les deux premières places du rallye de la route de la soie 2015, couru en Russie et en Chine sur 5442 kilomètres[49].
En 2017, Peugeot utilise une 3008 DKR, qui est une évolution de la 2008 DKR. Ainsi, elle reste une deux roues motrices diesel. Parmi les évolutions majeures, on peut noter une nouveau design, semblable à celui du 3008 II de série, un moteur revu, avec la bride de turbo qui passe de 39 à 38 mm dû à la nouvelle réglementation FIA, ce qui entraîne la perte d'environ 20 chevaux, compensé par un travail sur la facilité d'utilisation de moteur à bas régime. Peugeot remporte le Rallye Dakar 2017, en gagnant neuf des dix étapes et en réalisant le triplé.
Peugeot Sport est de retour en rallye en 2015, au sein du Championnat du monde de rallycross qu'il remporte avec une Peugeot 208 WRX[50].
En 1919, André Boillot remporte la mythique Targa Florio au volant du type L25. En 1926, il s'adjugera successivement les 24 Heures de Spa et les 24 Heures de Monza, toujours sur Peugeot[51].
Dès 1938, le constructeur au Lion a remporté une victoire de catégorie aux 24 Heures du Mans avec la Peugeot 402, cinquième au classement général.
Peugeot a connu son heure de gloire aux 24 Heures du Mans lors des éditions 1992 et 1993, avec la Peugeot 905. En , la 905 Évo 1 bis no 1 (Yannick Dalmas / Mark Blundell / Derek Warwick) gagne la course, tandis que la no 2 finit troisième[52]. En 1993, c'est le triplé, la voiture vainqueur étant la no 3 pilotée par Éric Hélary, Geoff Brabham et Christophe Bouchut[53]. Peugeot remporte également les titres pilotes et équipe en 1992 en championnat du monde des voitures de sport[52].
Par la suite, les moteurs Peugeot seront régulièrement présents en catégorie Le Mans Prototype, notamment en fournissant un V6 bi-turbo à l'écurie Pescarolo Sport de 2000 à 2003.
Lors de l'édition 2005, Peugeot annonce son nouveau défi technologique : gagner les 24 Heures du Mans 2007 avec une voiture propulsée par un moteur HDi, équipé du filtre à particules (FAP), la 908. Finalement, l'équipe place une de ses deux voitures à la deuxième place, juste derrière l'une des trois Audi R10. Elle remporte par ailleurs le titre Le Mans Series 2007.
Les saisons suivantes verront une victoire d'Audi aux 24 Heures du Mans 2008 alors que les 908 terminent deuxième, troisième et cinquième. Peugeot gagne en 2009 grâce à un doublé des voitures no 9 et no 8 et laisse la victoire à Audi en 2010 suite à l'abandon des trois 908 engagées. En parallèle, Peugeot remporte de nouveau en 2010 les Le Mans Series ainsi que les 12 Heures de Sebring et le Petit Le Mans.
En 2011, la Peugeot no 9, pilotée par Simon Pagenaud, Sébastien Bourdais et Pedro Lamy échoue à la seconde place, à 13,854 secondes de l'Audi no 2, seule rescapée de la marque allemande. Les deux autres Peugeot officielles finiront troisième et quatrième devant la Peugeot prêtée au team Oreca Matmut. Peugeot remporte d'ailleurs cette année-là l'Intercontinental Le Mans Cup côté pilotes et côté constructeurs en remportant toutes les courses sauf une, les 24 Heures du Mans.
Par le biais d'un communiqué publié le , Peugeot annonce sa décision d'arrêter l'endurance avec effet immédiat, et ne courra donc pas dans le nouveau championnat du monde d'endurance en 2012 ni aux 24 Heures du Mans 2012[54].
En juillet , les quadricycles Peugeot à moteur sont aux premières places de la première compétition automobile de l'histoire, le Paris-Rouen (5 véhicules dans les 12 premiers). Lemaître est le premier coureur d'importance de la marque, second de celle-ci sur Peugeot Type 7 3hp, et vainqueur entre autres de Nice - La Turbie en 1899 avec la nouvelle 17hp : trois jours avant il a remporté avec elle Nice-La Castellane-Nice, et quinze jours plus tard il gagne encore le Pau-Bayonne-Pau. En 1909, Giosuè Giuppone remporte la Coupe des Voiturettes du Circuit de Boulogne.
À partir de 1912, Georges Boillot, Jules Goux, Arthur Duray, et Paolo Zuccarelli forment l'équipe Peugeot de Grands Prix. Au sein d'une petite structure autonome basée en région parisienne et surnommée « Les Charlatans » par les techniciens de l'usine Peugeot (eux-mêmes utilisant le terme de « Sorciers » entre eux), est conçue la révolutionnaire Peugeot L76 dotée pour la première fois au monde d'un double arbre à cames en tête et de quatre soupapes par cylindre (essentiellement due au coup de crayon de l'ingénieur suisse Ernest Henry). Le Grand Prix de l'ACF 1912 à Dieppe gagné par Boillot à la moyenne de 110,26 km/h figure parmi les nombreuses victoires de cette voiture, la plus célèbre d'entre elles étant celle de Goux aux États-Unis en 1913 dans les 500 miles d'Indianapolis, avant Dario Resta (1916, lequel remporte également la Coupe Vanderbilt en 1915 et 1916, toujours sur Peugeot), puis Howdy Wilcox (1919) qui porte à trois les succès de la marque dans l'épreuve. En 1916 Johnny Aitken gagne la Harvest Auto Racing Classic (en) toujours à Indianapolis, en Champ Car AAA.
Peugeot a aussi été présent sans grand succès en tant que motoriste en Formule 1, de 1994 à 2000, équipant notamment les équipes McLaren (1994), Jordan (1995 à 1997) et Prost Grand Prix (1998 à 2000). Comble de malchance, le meilleur résultat obtenu en F1, lors de la première saison avec Jordan, en 1995 au GP du Canada (Jordan Peugeot 2e et 3e) a été totalement occulté en France par le fait qu'il s'agissait aussi ce jour là de la première victoire, et la seule, de Jean Alesi, un Français, sur Ferrari. Manque de chance également, l'écurie Jordan gagne son premier GP dans l'année qui suit le départ de Peugeot comme motoriste. Finalement, les moteurs Peugeot auront obtenu quatorze podiums en F1, dont cinq deuxièmes places.
Au début des années 1910, l'aîné des frères Boillot remporte à trois reprises la course de côte du Mont Ventoux. Quelques décennies plus tard, à Pikes Peak, la Peugeot 205 Turbo 16 de Ari Vatanen échoue de peu en 1987, mais le Finlandais l'emporte en 1988 au volant de la Peugeot 405 Turbo 16. Sur cette même voiture, Robby Unser gagne en 1989. En 2013, Sébastien Loeb remporte la course de Pikes Peak avec la Peugeot 208 T16, en établissant un nouveau record, amélioré de 20 %.
En 1923 (triplé), 1924 et 1925, la marque gagne le Grand Prix de l'A.C.F. de la spécialité, avec André Boillot (2) et Christian Dauvergne, sur 174S (2) et 18CV.
La Peugeot 306 GTi s'est imposée dans importante course d'endurance des 24 Heures de Spa, en 1999 et 2000.
Peugeot a obtenu de nombreux succès dans la Asian Touring Car Series, obtenant les championnats en 2000, 2001 et 2002 avec la Peugeot 306 GTi.
Peugeot a remporté cinq fois la Championnat danois de Touringcar, à la fois avec la Peugeot 306 -vainqueur en 1999, 2000 et 2001- et avec la Peugeot 307, vainqueur en 2002 et 2003.
Peugeot a connu le succès dans la compétition de Stock Car Brasil, et a gagné les championnats de 2008, 2009 et 2011.
En 2013, la Peugeot 208 GTi obtenu un triplé victorieux à la course d'endurance des 24 Heures du Nürburgring[55].
Peugeot a acquis deux fois le championnat Argentin de Super TC 2000, en 2014 et 2015 avec sa Peugeot 408, en devançant Renault et sa Renault Fluence.
Le premier chiffre est lié à la position du modèle dans la gamme, le dernier à sa génération. Sur le plan marketing, cette idée simple fait économiser à Peugeot des millions en publicité : lorsqu'une voiture se nomme Peugeot 204, on sait d'emblée qu'elle succède à la Peugeot 203 et se situe dans la gamme plus près de la Peugeot 104 que de la Peugeot 404. Il existe néanmoins des exceptions comme la 309 antérieure aux 306 et 307. On note également plusieurs « saut + 2 » lorsque la série 60y est directement passée de la 605 à la 607 (de même pour les 302/304, 104/106), un « saut + 3 » avec les 505/508, voir quelques « saut + 4 », les 104 et 504 inaugurant leurs séries, et un « saut + 6 » avec la 806, même si une 802 avait été un envisagée avant guerre. Peugeot a déposé dans le domaine automobile les désignations x0y pour ses modèles. C'est ainsi que la Porsche 901 sera commercialisée sous le nom de Porsche 911 à la demande de Peugeot. En revanche le Boeing 707 n'est pas concerné parce que ce n'est pas une voiture et parce que Boeing a déposé de son côté les noms de modèles d'avion en 7x7.
On retrouve souvent l'anecdote selon laquelle il s'agissait initialement d'intégrer le trou de la manivelle de démarrage moteur au numéro du modèle. Cette astuce n'a pourtant pas été utilisée sur les premiers modèles à zéro central (301, 401 et 601) mais seulement sur quelques modèles qui ont suivi, les 302 et 402 par exemple. Bien plus récemment, le zéro central sert de bouton d'ouverture du coffre sur les 307 CC, 407, 607 et 508.
La multiplicité des modèles a décidé Peugeot à introduire un double zéro sur certains de ses modèles futurs en lieu et place du zéro central unique, afin d'augmenter le nombre de désignations disponibles tout en gardant un air de famille dans les désignations de la gamme. Dans un premier temps, il semble que ce double zéro ne serve qu'aux modèles « spéciaux » qui cohabiteront avec les modèles ayant un simple zéro (107 et 1007 ou 308 et 3008 par exemple).
Plus récemment, durant la série en « 8 » (Peugeot 208, 508), Peugeot a dû réfléchir au nom de ses prochains modèles. Le rapprochement de la dizaine, combiné à l'existence passée de certains modèles en « 9 » (en particulier la Peugeot 309), annonçait des difficultés à nommer les générations à venir. D'aucuns ont soulevé l'idée d'un retour aux numéros précédents (ex. : Peugeot 201, Peugeot 301), mais cela paraissait peu probable et aurait pu créer certaines confusions. D'autres ont émis l'idée que Peugeot bloquerait les numéros actuels pour s'en servir comme modèle unique, et c'est ce qui a été effectivement leur choix (ex. : Renault a sa Clio I, II, III et IV, Peugeot aura sa 208 I, II etc.). Le premier numéro sera donc celui de la catégorie du véhicule, le deuxième le fameux zéro central et le troisième sera le « 8 » (numéro porte-bonheur chinois). Il en sera de même pour les véhicules porteurs de quatre chiffres. La seule exception concerne les véhicules à bas coût, qui se verront greffer un « 1 » en lieu et place du « 8 ».
Années 1889-1897 : Les premières automobiles à moteur Daimler.
Années 1897-1902 : Les premières automobiles à moteur Peugeot.
Années 1900 :
Années 1910 :
Années 1920 :
Les concept-cars de Peugeot sont de trois types :
En 1988, le musée de l'Aventure Peugeot est fondé par la famille Peugeot sur son site industriel historique de l'usine de Sochaux en Franche-Comté. Il accueille plus de 100 000 visiteurs par an, et possède 450 véhicules, dont une centaine d'exposés, 300 cycles et motocycles, dont une cinquantaine d'exposés, 3 000 objets estampillés à la marque, le tout sur 45 000 m² d'exposition dont 10 000 m² ouverts au public et plus de 5 km d'archives.
Si la marque Peugeot est connue pour ses « moulins » (terme argotique pour désigner les moteurs) automobiles, la firme s'est également démarquée depuis plus de cent soixante ans dans la fabrication de moulins ménagers : moulin à café, à sel et à poivre, à noix de muscade… (devenus des objets collectors très recherchés) exposés et vendus au Musée de l'Aventure Peugeot de Sochaux en Franche-Comté. Peugeot à l'heure du repas : de nombreux restaurants de par le monde proposent sur leur table un poivrier Peugeot. (Voir Quelques photos…). Ces moulins sont aujourd'hui fabriqués par la société PSP Peugeot dont le siège et l'usine principale sont à Quingey (Doubs).
Peugeot a commercialisé bien d'autres outils et objets (dont des scies, perceuses et autres).
Pionnier dans la fabrication en série de bicyclettes (production en 1882 du grand-bi[59] « Le Français »), Peugeot restera jusqu'à la fin du XXe siècle un acteur majeur de la fabrication de cycles.
Collaborant avec les meilleurs équipementiers de son temps (dérailleurs Simplex, jantes Rigida, pédaliers Stronglight double-plateaux, freins Mafac-Racer à tirage central), Peugeot commercialise des bicyclettes de grande qualité et le magnifique Demie-Course type PL8 10-vitesses de 1976 à cadre en acier allégé de la marque au lion symbolise la qualité française et le rêve de tous les adolescents de cette époque.
Peugeot sera également l'un des sponsor majeur des premiers champions cyclistes, et remportera ainsi neuf Tours de France, avant de se retirer finalement des pelotons en 1989, après 100 ans de présence au plus haut niveau.
Peugeot a également produit des cycles sous des marques « secondaires » comme Griffon ou Aiglon (marque créée en 1902 par M. Debarelle à Argenteuil, et rachetée par Peugeot en 1922).
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En 1901, Peugeot présente sa première motocyclette de 198 cm3 et 1,5 ch. De 1901 à 1939, Peugeot présente 61 modèles de 100 à 745 cm3. En 1934, la P515 (495cm3) bat 9 records internationaux, dont 3000 km parcourus à 118 km/h de moyenne.
Le premier scooter Peugeot S55 est commercialisé en 1953. À partir de 1964, la marque abandonne le monde de la moto, elle rate le grand retour des années 70, refait dans les années 80 une tentative de 125 cm3. Peugeot établit en 1974 un record de ventes avec 550 000 cyclomoteurs vendus, dont notamment l’emblématique Peugeot 103 qui fête en 2011 ses 40 ans. Peugeot continue d’enrichir sa gamme en proposant de nombreuses innovations avec comme par exemple en 1982 le lancement du SC/SX de 80 cm3, premier scooter à carrosserie plastique, de Scoot’Elec, pionnier du scooter électrique en 1995, de l’Elystar en 2002, premier scooter doté d’un freinage ABS, et des scooters GT d’inspiration automobile de 125 à 500 cm3 Peugeot Satelis et Géopolis en 2006.
Peugeot détient le record mondial de vitesse à moto A.C.F. du 3 octobre 1904 au 24 janvier 1907, grâce à Vincenzo Lanfranchi (au kilomètre de Dourdan, 123,29 km/h, jusqu'au 16 juillet 1906), puis à Giosuè Giuppone (à Ostende, 139,53 km/h), tous deux sur Peugeot V2 1.5L.. Henri Cissac, René Champoiseau, Nicolaï Yourassoff et Paul Péan font aussi partie des pilotes notoires de la marque.
À la suite du délaissement des cyclomoteurs au profit des scooters par la clientèle, Peugeot a orienté ses constructions vers ce produit. La marque réalise une partie de la fabrication sur son site de Mandeure (500 salariés). Elle a développé des scooters de forte cylindrée (125 cm3 et plus), en complément de ses modèles d'entrée de gamme (Ludix), dont elle a annoncé à partir de 2008 la délocalisation en Chine[60]. En janvier 2015, Peugeot Scooter a créé une co-entreprise avec Mahindra & Mahindra, en vendant 51 % de ses parts dans l'entreprise[61]. Ceci devrait permettre d'ouvrir Peugeot Scooter et ses technologies au marché indien et aux exportations vers les pays à faibles revenus.
En 1930, Peugeot prend le contrôle d'Automoto qui a été une entreprise pionnière dans le domaine des motos et des scooters.
Il est exceptionnel de voir circuler des motos de la marque ailleurs qu'en France. Les cyclomoteurs de 50 cm3 sont très répandus en France pour plusieurs raisons : caractère national du marché, prix légèrement inférieurs à ceux de la concurrence, équipement des motos en moteurs AM6 de Minarelli, comme celles de bien d'autres constructeurs, ce qui facilite les réparations et abaisse leurs prix. Le prix des occasions est nettement plus bas que chez la plupart des constructeurs, ce qui provoque un effet dynamisant pour le marché.
Avant les célèbres XP6[63] et XPS[64], apparues en 1997, les motos de 50 cm3 portaient le nom de XP[65] qui datent de 1986 et TLX de 1982. Les XP et TLX étaient équipés d'un embrayage et d'un double variateur automatique pour pouvoir être conduites sans permis comme n'importe quel cyclomoteur, les boites manuelles étant interdites sur les cyclomoteurs entre 1981 et 1996, et étaient souvent appelés "mob", terme qui est par ailleurs devenu générique par abus de langage pour désigner les cyclomoteurs automatiques autre que les scooters. D'autres modèles de plus fortes cylindrées existaient en 1985, comme la 125 XLC, mais il ne reste aujourd'hui plus que la XPS CT 125 (de 125 cm3).
Autre modèles à classer : GL10, GT10, TSA, TLX, XP, SX5, SX8, P107 BB, TYPE 55.
En 1928, Jean-Pierre Peugeot (1896-1966) prend la direction de Peugeot et devient président du club de football qu'il vient de créer : le Football Club Sochaux-Montbéliard. Le club restera lié à la firme automobile jusqu'en et est alors cédée à la firme chinoise Ledus. Le club a sous l'ère Peugeot été le détenteur du record de présence continue au sein de l'élite du football français pendant soixante-six années d'affilée.
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