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10 Best Places to Visit in Croatia. Located in the Balkans, Croatia has become one of Europa’s top tourist destination again since its War of Independence in the late 1990s. Like much of Europe, Croatia boasts its share of medieval cities and historic ruins, but what makes this country exceptional is its wealth of stunning natural attractions such as the Plitvice Lakes, the spectacular Adriatic coastlines and gorgeous islands. An overview of the best places to visit in Croatia. 10: Krka National Park 9: Zagreb 8: Korcula 7: Pula 6: Zadar 5: Rovinj 4: Split 3: Plitvice National Park 2: Hvar 1: Dubrovnik --------------------------------------------- Music: https://soundcloud.com/a-himitsu https://www.youtube.com/channel/UCht8qITGkBvXKsR1Byln-wA --------------------------------------------- Thanks for watching!
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République de Croatie
Republika Hrvatska (hr) Écouter
Drapeau de la Croatie |
Armoiries de la Croatie |
Hymne national | Lijepa naša domovino |
---|
Forme de l'État | République parlementaire |
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Présidente de la République | Kolinda Grabar-Kitarović |
Premier ministre | Andrej Plenković |
Langues officielles | Croate |
Capitale |
Zagreb 45°48' - 45°49' N, 15°57' - 15°58' E |
Plus grandes villes | Zagreb, Split, Rijeka, Osijek et Zadar |
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Superficie totale |
56 594[1] km2 (classé 127e) |
Superficie en eau | 31 067 km2[2] |
Fuseau horaire | UTC +1 |
Indépendance | de la Yougoslavie |
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Déclaration d'indépendance Reconnaissance internationale |
|
Gentilé | Croate |
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Population totale (2015) |
4 225 316[3] hab. (classé 124e) |
Densité | 75 hab./km2 |
IDH (2012) | 0,805 (très élevé ; 47e'"`UNIQ--nowiki-00000038-QINU`"'4'"`UNIQ--nowiki-00000039-QINU`"') |
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Monnaie |
Kuna ( ) |
Code ISO 3166-1 |
|
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Domaine Internet | .hr |
Indicatif téléphonique | +385 |
La Croatie, en forme longue la république de Croatie, en croate Hrvatska et Republika Hrvatska écouter, est un pays d'Europe du Sud-Est qui s'étend de l'extrémité orientale des Alpes, sur ses confins au nord-ouest et des plaines pannoniennes au nord-est, jusqu'au littoral de la mer Adriatique au sud, en passant par le massif montagneux des Alpes dinariques au centre. Elle est entourée par la Slovénie, la Hongrie, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro. Sa capitale est Zagreb et elle est membre de l'Union européenne depuis le [5], de l'OMC depuis 2000[6] et de l'OTAN depuis 2009.
La Croatie fut, tout au long de son histoire, au carrefour de quatre grands espaces culturels, ce qui confère une richesse à son patrimoine, tant architectural qu'artistique. Outre le caractère slave de ses habitants qui remonte à la fin du VIe siècle, la Croatie a subi les influences vénitiennes sur la côte dalmate d'une part, et les influences austro-hongroises dans les plaines du Nord de Slavonie et dans le bassin du Danube d'autre part. Cet héritage vient se superposer à celui préroman – romain et byzantin – plus diffus mais auquel elle doit sa tradition chrétienne. Le voisinage immédiat de l'Empire ottoman, du XVe au XIXe siècle, dont l'expansion s'est arrêtée en terre croate, a également eu son importance. Premier peuple slave christianisé, dès le début du VIIe siècle, les Croates sont encore aujourd'hui très majoritairement de confession catholique.
La Croatie contemporaine est également l'héritière du royaume croate médiéval, d'abord indépendant puis associé en 1102 à la couronne hongroise puis intégré, en 1527, aux terres des Habsbourg, devenues l'Autriche-Hongrie de 1867 à 1918. Au début du XVe siècle, la province côtière de Dalmatie devint vénitienne pour quatre siècles, puis française de 1809 à 1814, au sein des Provinces illyriennes qui mirent fin à la république de Raguse. Les Croates aspirèrent à la formation d'un royaume de Croatie-Slavonie-Dalmatie, dans le cadre de la monarchie austro-hongroise, mais l'accord austro-hongrois de 1867 laissa le royaume de Dalmatie à l'Autriche, tandis que le royaume de Croatie-Slavonie demeura en union personnelle avec la Hongrie, relation spécifique respectant les subjectivités politiques des deux royaumes, et comparable au lien unissant l'Écosse et l'Angleterre. La côte adriatique a longtemps été peuplée de colons italiens qui érigeront des villes en républiques indépendantes avant de se soumettre à Venise. Néanmoins ces Latins resteront principalement sur les côtes s'aventurant peu à l'intérieur des terres peuplées de Slaves.
Si les Croates ont toujours lutté, depuis la fin du XIe siècle, pour conserver leur autonomie, le sentiment panslave et yougoslave s'y développa à partir des années 1830. Le XXe siècle voit, pour la première fois, la Croatie unie à ses voisins slaves. De 1918 à 1941, c'est sous la forme d'un royaume centralisé sous le sceptre d'une dynastie serbe, au sein du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, renommé Royaume de Yougoslavie le [7]. En 1941, après l'invasion de la Yougoslavie par les forces de l'Axe, l'État indépendant de Croatie – État satellite de l'Italie et de l'Allemagne nazie – est mis en place par les envahisseurs et confié au mouvement indépendantiste et fasciste des oustachis, dirigés par Ante Pavelić. Les collaborateurs mettent en place une politique de persécution des populations serbes et juives et des résistants antifascistes croates, qui causa des dizaines de milliers de morts. Par rapport à la Croatie actuelle, cet État était amputé d'une partie de la Dalmatie et de l'Istrie (annexées par l'Italie), mais englobait la quasi-totalité de la Bosnie-Herzégovine. Parallèlement, et à la suite de l'insurrection antifasciste du 22 juin 1941, a été mis en place un Conseil antifasciste de la guerre de Libération de Croatie (ZAVNOH). Véritable gouvernement de la « Croatie libre » contrôlant de vastes portions de l'État indépendant de Croatie, il rassemble la résistance croate au sein des partisans de Josip Broz Tito. Avec les partisans de Bosnie-Herzégovine, réunissant sept divisions, les partisans croates constituent dès 1943 la force principale de la résistance yougoslave, en comptant plus de 100 000 hommes répartis en onze divisions, sur un effectif total de 300 000 partisans yougoslaves organisés en 26 divisions. De ce fait, la Croatie est libérée en 1945 sans intervention alliée par les seuls partisans, contrairement aux régions orientales de la Yougoslavie (Voïvodine, Serbie), où les partisans reçoivent l'appui de l'Armée rouge. Dès novembre 1943, les partisans annoncent leur projet de mettre en place une nouvelle Yougoslavie qui serait fédérale. La république socialiste de Croatie devient un État fédéré au sein de la république fédérative populaire de Yougoslavie (de 1945 à 1963), puis de la république fédérative socialiste de Yougoslavie (de 1963 à 1990), composées de six républiques.
Dans la foulée de la chute du mur de Berlin et de l'effondrement du bloc communiste, les premières élections multipartites de Croatie sont organisées en avril-mai 1990. Elles voient la défaite du parti communiste et la victoire de l'Union démocratique croate, emmenée par l'ancien résistant et dissident Franjo Tuđman. À partir d'août 1990, une rébellion armée conduite par des miliciens séparatistes serbes éclate dans des régions croates à forte minorité serbe : de vastes zones du territoire croate sont soustraites au contrôle des autorités croates, avec l'appui de l'armée yougoslave qui s'interpose en protégeant les insurgés, qu'elle encadre et fournit en armes et munitions. Une « République serbe de Krajina » est proclamée le 16 mars 1991 sur près d'un tiers du territoire croate, et son rattachement illégal à la Serbie est proclamé le 1er avril 1991. Après le choc du massacre de douze policiers croates victimes d'une embuscade à Borovo Selo, le 2 mai 1991, puis du refus de la Serbie, le 15 mai suivant, de céder la présidence tournante yougoslave au représentant de la Croatie, le divorce est consommé, et c'est sans surprise que le 19 mai 1991 plus de 94 % des Croates se prononcent par référendum en faveur de la transformation de la Yougoslavie en confédération d'États souverains (proposition slovéno-croate), ou, en cas de refus de Belgrade, de l'indépendance pure et simple de la Croatie. Belgrade ayant rapidement rejeté toute proposition visant à démocratiser la fédération yougoslave, le la Croatie est amenée, tout comme la Slovénie, à déclarer son indépendance. Le gouvernement fédéral yougoslave ne reconnut pas cette déclaration et, au nom de la préservation de l'État fédéral et de la minorité serbe de Croatie, mena une guerre avec l'armée yougoslave (4e armée européenne[réf. nécessaire]) et des groupes paramilitaires serbes. La Croatie fut reconnue internationalement le . La nouvelle armée croate mena des opérations contre les forces de la République serbe de Krajina soutenues par l'Armée populaire yougoslave (JNA), notamment en 1995, les opérations Éclair (Operacija Bljesak) en Slavonie occidentale et l'opération Tempête (Operacija Oluja) [8] pour reconquérir la République serbe de Krajina. Ces opérations se sont accompagnées de l'exode de 120 000 Serbes, principalement vers la Bosnie-Herzégovine et la Serbie, provoqué par l'évacuation forcée [9] de la population civile ordonnée par les responsables séparatistes serbes. La Slavonie orientale et la Syrmie occidentale furent rendues pacifiquement à la souveraineté croate, en 1998.
L'élection du modéré Stjepan Mesić, en 2000, à la suite du décès de Franjo Tuđman qui avait dirigé le pays au cours des dix années précédentes, a constitué un tournant politique et économique majeur. Le pays s'est démocratisé et s'est ouvert sur l'Europe ; les auteurs d'exactions pendant les conflits militaires ont été poursuivis. Le pays a mené une politique de privatisations et s'est ouvert aux investisseurs étrangers. Cela s'est fait, toutefois, avec de fortes résistances internes du fait de la présence de nationalistes extrémistes dans certaines structures de l'appareil d'État (défense) et dans certaines régions (Split). La Croatie s'est officiellement déclarée candidate, le , à l'adhésion à l'Union européenne et le statut d'État candidat lui a été reconnu officiellement lors du Conseil européen des 17-18 juin 2004. L'ouverture des négociations d'adhésion avait, toutefois, été retardée jusqu'au du fait de la coopération jugée insuffisante de la Croatie, avec le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), en ce qui concerne l'arrestation de l'ancien général Ante Gotovina finalement arrêté en décembre 2005, pour en fin de compte être acquitté en appel en 2012. Le pays a rejoint l'OTAN dès 2009, soit seulement onze ans après le départ du dernier casque bleu (de Slavonie orientale).
La Croatie est une république parlementaire, démocratique et multi-partite. Elle a déjà connu trois alternances depuis son indépendance, même si la décennie 1990-2000 a été dominée par l'Union démocratique croate (HDZ) et Franjo Tuđman. La déclaration d'indépendance a eu lieu en 1991.
Le président de la République de Croatie (Predsjednik) est le chef de l'État ; il est également le chef des armées et il a le devoir de désigner le président du gouvernement (le « Premier ministre ») avec l'accord du Parlement. Il a également une certaine influence sur la politique étrangère. Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois.
Le Parlement croate, la Diète (Sabor) est un Parlement monocaméral composé de 153 députés (140 élus dans dix circonscriptions, 10 par les minorités ethniques, 3 par la diaspora) élus pour une législature de quatre ans. Les sessions ordinaires se déroulent du 15 janvier au 15 juillet et du 15 septembre au 15 décembre.
Le gouvernement croate (Vlada) est dirigé par le président du gouvernement (couramment qualifié de « Premier ministre » dans les médias croates et étrangers) et se compose de vice-présidents et de ministres en nombre variable. Le pouvoir exécutif a la charge de proposer des lois et un budget, de veiller à l'application des lois et de guider la politique intérieure et étrangère.
En 2000, le social-démocrate Ivica Račan devient président du gouvernement, tandis que Stjepan Mesić est élu président de la République, ce qui marque la première véritable alternance. Bien que la HDZ revienne au pouvoir dès 2003, le virage pro-européen pris par son président, Ivo Sanader, marque une nouvelle alternance. Lors de l'élection présidentielle du 16 janvier 2005, Stjepan Mesić a été réélu au second tour pour un second mandat présidentiel face à Jadranka Kosor avec plus de 60 % des suffrages. Celle-ci a succédé à Ivo Sanader à la tête du gouvernement en 2009.
La Croatie a obtenu, le 17 juin 2004, le statut de candidat à l'Union européenne et le Conseil de l'Union européenne a reconnu, le 3 octobre 2005, qu'elle remplissait l'ensemble des conditions pour lancer les négociations d'adhésion. Ceci n'a été possible qu'après que le gouvernement croate a accepté de mieux coopérer avec le TPIY. La Croatie est également membre de l'OTAN. Elle a par ailleurs obtenu au Sommet de Ouagadougou en novembre 2004 le statut d'observateur au sein de l'Organisation internationale de la francophonie, malgré le faible nombre de personnes parlant le français.
Le , la Croatie entreprend une élection présidentielle. Les résultats sont connus le , Ivo Josipović remporte le second tour avec 60,29 % des voix, contre le maire de Zagreb, Milan Bandić (39,71 %)[10]. Environ deux ans plus tard, aux élections législatives du 4 décembre 2011, une alliance de centre-gauche conduite par le Parti social-démocrate de Croatie (SDP) remporte la majorité absolue des sièges, permettant la nomination de Zoran Milanović comme président du gouvernement.
L'élection présidentielle croate de 2014-2015 s'est déroulée les 28 décembre 2014 et 11 janvier 2015. Au premier tour, le président sortant Ivo Josipović obtient 38,56 % des suffrages contre 37,08 % à Kolinda Grabar-Kitarović, ancienne ministre des Affaires étrangères.
Au second tour, Kolinda Grabar-Kitarović est élue avec 50,4 % des voix contre 49,6 % à Ivo Josipović.
Après la clôture de ses négociations d'adhésion à l'UE, le 30 juin 2011, le référendum du 22 janvier 2012[11] a donné le feu vert à l'intégration dans l'Union européenne [12]. Le traité d'adhésion, que la Croatie et l'UE ont signé en décembre 2011, fut approuvé par le Parlement européen et ratifié par chacun des vingt-sept États membres et par le Parlement croate, entérinant son adhésion à l'Union européenne, qu'elle intègre officiellement le 1er juillet 2013. Quant à son adoption de l'euro, si elle est prévue, aucune date n'a encore été fixée.
Le processus d'adhésion, qui a duré dix ans, a abouti le , faisant de la Croatie le 28e État membre, marquant une étape importante pour ce pays dont le PIB par habitant représente 61 % de la moyenne du continent[13], lui ouvrant la voie au marché commun européen et la poussant à renforcer ses exportations et son attractivité[14].
La Croatie a une forme particulière qui ressemble à un croissant ou un fer à cheval, ce qui explique qu'elle ait des frontières avec de nombreux pays : la Slovénie, la Hongrie, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, et une frontière maritime avec l'Italie dans la mer Adriatique. Le bout de son territoire continental est divisé en deux parties non contiguës par le port de Neum en Bosnie-Herzégovine.
Le relief est assez diversifié et comprend :
Il y a plusieurs climats en Croatie. La partie nord-est du pays est de climat continental alors que le climat du littoral est de type méditerranéen, et que celui de la partie centrale et sud est montagneux.
Le pays contient huit parcs nationaux : trois en zone montagneuse (Paklenica, Plitvice, Risnjak) et cinq en zone côtière (Brijuni (Brioni), Mljet, Kornati, Krka, Velebit) représentant une superficie de 79 320 hectares, soit 7,5 % du pays avec comme projet de doubler l'étendue des espaces protégés dans le cadre de parcs nationaux ou d'autres régimes de protection de l'environnement.
La côte croate est très découpée si bien que la Croatie compte 698 îles, 389 îlots et 78 récifs. 47 îles sont habitées (voir l'article liste des îles de Croatie).
Parmi les lacs de Croatie, Omladinsko jezero et les lacs de Plitvice sont remarquables.
Le sommet le plus élevé en Croatie est le pic de Dinara, culminant à 1 830 mètres d'altitude.
La Croatie est une république unitaire. L'organisation territoriale du pays comprend deux niveaux. Le premier est constitué par 21 comitats (Županija), le second par les collectivités territoriales ou municipalités (423 municipalités ou communes et 123 villes).
Aux termes de l'article 4 de la Constitution, l'exercice des pouvoirs de l'État se trouve limité par l'autonomie accordée aux collectivités territoriales et régionales, définie au titre VI de la Constitution. En outre, à chaque niveau d'organisation territoriale (municipalité, villes, Županije) correspond un transfert de compétences de l'État vers le type de collectivité considérée, régi par la Loi sur l'autonomie locale du .
Membre du Conseil de l'Europe, la Croatie est aussi signataire depuis 1997 de la Charte européenne de l'autonomie locale (cf. texte en croate 1997, JO no 14/95) laquelle vise à garantir l'autonomie des collectivités territoriales.
Les collectivités territoriales ont la charge de fonctions très variées et d'une importance primordiale pour la vie collective :
Les comitats ou županije et les villes de plus de 30 000 habitants disposent, en outre, de compétences propres quant à :
Les citoyens peuvent également prendre une part active dans les affaires de la collectivité locale par le biais de référendums locaux.
Le comitat ou Županija est caractérisé par un territoire qui se veut le reflet d'une unité géographique, historique, économique, défini dans l'intention de favoriser le développement coordonné de la région dans son ensemble. La capitale, Zagreb, constitue à elle seule une županija.
De manière analogue au rôle rempli par le conseil municipal à l'échelon inférieur, l'assemblée régionale (Županijska skupstina), élue pour quatre ans, constitue l'assemblée représentative de la županija et règle par ses délibérations les affaires de celle-ci. L'assemblée régionale, composée d'un nombre impair de membres, compte de 31 à 51 membres. Son président, élu parmi les conseillers régionaux, est secondé par deux vice-présidents. Au moins une fois par trimestre, le président (predsjednik Županijske skupstine) convoque les sessions de l'Assemblée régionale, qu'il préside et représente. Ses autres prérogatives sont fixées par l'Assemblée régionale.
L'assemblée régionale est compétente pour :
Les municipalités ou communes, au nombre de 423, comprennent généralement plusieurs localités habitées, dont le nombre sur l'ensemble du territoire croate s'élève à quelque 6700. Elles comptent au maximum 30 000 habitants. Le statut de ville est attribué aux chefs-lieux des županije, aux agglomérations de plus de 10 000 habitants et, à titre exceptionnel, aux cités qui peuvent y prétendre pour des raisons historiques, économiques, urbanistiques, etc. De statut comparable, les communes et les villes sont des municipalités.
Les principales villes sont Zagreb, Split, Rijeka, Osijek, Zadar, Slavonski Brod, Pula, Karlovac, Varaždin, Šibenik, Sisak, Vinkovci, Velika Gorica, Dubrovnik.
Le conseil municipal est, aussi bien dans le cadre de la commune (opcinsko vijece) que dans celui de la ville (gradsko vijece), l'assemblée représentative de la municipalité qui règle par ses délibérations les affaires de celle-ci. Élu pour quatre ans, il est composé d'un nombre impair de membres :
Son président, élu parmi les conseillers municipaux, est secondé par deux vice-présidents. Au moins une fois par trimestre, le président (predsjednik opcinskog vijeca / predsjednik gradskog vijeca) convoque les sessions du conseil municipal, qu'il préside et représente. Les autres prérogatives du président sont fixées par le conseil municipal.
Le conseil municipal est compétent pour :
Dans les municipalités de moins de 3 000 habitants, les fonctions relevant de l'exécutif municipal sont remplies par le Conseil municipal tandis que le président du conseil municipal exerce la fonction de maire. Autrement dit, une même personne exerce alors les fonctions de président du conseil municipal et de maire. En revanche, les communes de plus de 3 000 habitants, ainsi que les villes, disposent généralement d'un exécutif municipal propre (Poglavarstvo) dont les membres, élus par le conseil municipal parmi ses membres, renoncent alors à leur mandat de conseillers municipaux (cette fonction étant incompatible avec l'appartenance à l'instance exécutive locale). Le maire, élu par le conseil municipal est, quant à lui, traditionnellement choisi parmi les têtes de liste des partis représentés. Il préside l'exécutif municipal, composé de membres également élus pour quatre ans. Toutefois, dans les communes de 3 001 à 10 000 habitants, le conseil municipal a la possibilité de s'investir du droit d'exercer les fonctions d'exécutif municipal, en l'inscrivant dans le Statut municipal. L'exécutif, composé d'un nombre impair de membres, compte :
L'exécutif municipal est en premier lieu chargé de :
Le processus de transition d'un système d'économie planifiée vers une économie de marché a commencé à la fin des années 1980, mais la désindustrialisation et les dommages dus à la guerre d'indépendance ont ralenti cette mutation. Les privatisations commencées pendant la guerre d'indépendance ont été entachées de scandales politico-financiers.
Le pays s'est engagé dans un vaste programme de reconstruction mené par le gouvernement : depuis 1996, la moitié du parc immobilier détruit a été rebâtie quasiment sans aide internationale, tandis que la croissance du PIB a atteint une moyenne de 6 %, et l'inflation annuelle moyenne sur cinq ans demeure inférieure à 4 %. Depuis la fin de la guerre, le pays connaît une croissance économique assez rapide.
La situation macro-économique de la Croatie est plutôt bonne, avec une inflation contenue (estimation 2005 : 3,3 %) et une croissance assez soutenue (2005 : 4 %), mais depuis 2009 suivie de quatre années de récession (prévision 2013 croissance négative -1%). Le déficit public est important (2004 : 4,2 %, 2005 : 3,7 %, 2012 : 4,3 %). Le niveau de la dette externe est élevé (85 % du PNB) soit 35 milliards de $[15] 7 700 $ par habitant, même si l'endettement public est plus modéré (65 % du PNB). La Croatie a conclu en août 2004 un accord avec le FMI, lui accordant un prêt de 140 millions d'euros, sous réserve d'une réduction sensible du déficit budgétaire consolidé et d'une stabilisation de l'endettement externe. Il devrait être prolongé. La monnaie est la kuna.
Les échanges extérieurs sont fortement déséquilibrés, le taux de couverture des importations n'étant que de 43 %. Les revenus générés par l'industrie du tourisme (17 % du PIB) compensent en partie le déficit de la balance commerciale. La balance des paiements croate est caractéristique de celle d'un pays en transition. La balance commerciale est très déficitaire mais le déficit des paiements courants n'est que de 5 % grâce à l'importance des revenus touristiques (officiellement le tourisme représente 25 % du PIB). Le PIB par habitant (2009) est de l'ordre de 13 921 euros par habitant et de 19 986 $ (soit 59,3 % de la moyenne de l'Union européenne) en termes de parité de pouvoir d'achat par habitant.
La Croatie a une économie principalement basée sur les services, et un peu sur l'industrie légère. Le problème économique principal est un chômage structurel important (19 % en 2012)[16]. La poursuite des réformes structurelles est programmée. La BERD, la BEI et la Banque mondiale jouent un rôle essentiel dans le financement des projets et des entreprises[réf. nécessaire].
La population de la Croatie est stable depuis la dernière décennie. Le taux de natalité est stable (moins de 1 %), la transition démographique a été atteinte il y a environ cinquante ans. L'espérance de vie moyenne est d'environ 75 ans, (Hommes :71,8 ans, Femmes : 78,8 ans (en 2005[2]) et le taux d'alphabétisation est de 98,5 %, ce qui est assez élevé. En outre, le taux de fécondité était en 2006 de 1,4 enfant/femme pour une mortalité infantile de 6,72 ‰[2]. Au dernier recensement (2011), la Croatie était peuplée de 4 284 889[17] habitants.
La Croatie est habitée principalement par les Croates (89,6 %). Il y a également une vingtaine de minorités, dont la plus grande sont les Serbes (4,5 % de nos jours, 12 % avant guerre, selon le recensement de 1991), tandis que les autres ont moins de 0,5 % chacune.
La religion principale est le catholicisme (87,8 %). Il y a aussi des minorités chrétiennes orthodoxes (4,4 %) et musulmanes sunnites (1,3 %). Toutes les autres religions ensemble couvrent moins de 1 % de la population.
La langue officielle - et la plus courante - est le croate, une langue slave, qui utilise l'alphabet latin étendu par quelques signes diacritiques. Moins de 5 % de la population utilise une autre langue comme langue maternelle. L'italien est également langue officielle en Istrie, notamment dans les villes de Pola/Pula, Rovigno/Rovinj, Umago/Umag.
La langue officielle de la Croatie est le croate qui est une langue du groupe méridional des langues slaves, de la famille des langues indo-européennes. Même si les linguistes utilisent le terme de serbo-croate (peu à peu remplacé par BCMS) pour définir la langue parlée en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Serbie et au Monténégro, officiellement le serbo-croate n'existe plus, chaque pays nommant sa langue croate, bosniaque, serbe ou monténégrin. Il n'y a pas d'isoglosse entre ces langues (les locuteurs se comprennent, sans faire appel à un traducteur dans la plupart des cas), leur définition est historique et politique. En revanche, il y a des différences de lexique (certains mots (environ 10% selon les langues), certaines conjugaisons ou déclinaisons varient) et une différence d'alphabet : il est latin en Croatie et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine, tandis qu'en Serbie, au Monténégro et dans la République serbe de Bosnie cohabitent les alphabets cyrillique et latin.
L'anglais est beaucoup parlé par les plus jeunes, surtout dans les secteurs du tourisme et du commerce, et l'italien est tout aussi présent, surtout vers la côte dalmate où il est même la langue officielle de quelques municipalité à égalité avec le croate, mais aussi dans le reste du pays. Pour des raisons historiques, l'allemand est aussi parlé (la Croatie est une ancienne région de la monarchie austro-hongroise, et aussi, l'allemand est une langue pratiquée par une partie de la diaspora croate qui travaille en Allemagne, et en Autriche. Le hongrois, lui, est parlé dans les régions de l'Est de la Croatie.
La Croatie s'est associée à la candidature de la diète méditerranéenne à la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en 2013. Les vertus de la cuisine croate pour la santé avaient été observées dans les années 1960 en Dalmatie dans le cadre de l'étude des sept pays [18].
Le catholicisme est la religion la plus répandue en Croatie avec 87,8 % de la population qui se déclare catholique. Cependant la plupart des autres religions sont présentes sur le sol croate dont certaines comme l'orthodoxie, le judaïsme ou l'islam[19].
Beaucoup de scientifiques et d'inventeurs proviennent de Croatie.
Le tourisme est une source de revenus importante (officiellement le tourisme représente 25 % du PIB)[réf. nécessaire], grâce à la beauté du pays et des diverses activités culturelles et de loisirs. La Croatie, qui ne compte que 4,6 millions d'habitants, a reçu 12,4 millions de touristes en 2013[20].
Voir aussi le Photo-guide naturaliste sous-marin de la Dalmatie (Croatie) ; Aires protégées de Croatie.
La Croatie a pour codes :
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