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Grand maître international (17826 views - Entertainment)

Le titre de grand maître international (GMI), créé à partir de 1950, est utilisé aussi bien au jeu d'échecs qu'au jeu de dames ou plus récemment au xiangqi pour récompenser la performance d'un joueur de haut niveau, après avoir réussi un certain nombre d'épreuves codifiées (généralement, l'accomplissement d'une norme et d'une performance Elo), ou lors d'un succès dans un tournoi important (si non titré auparavant). Il est supérieur au titre de maître international. Certains titres de grand maître sont aussi accordés de manière honorifique (« grands maîtres honoraires »). Il existe différents titres de grand maître international : Aux échecs : Grand maître international (ou « grand maître du jeu d'échecs ») mixte (GMI) ou féminin (GMF), titre décerné par la FIDE d'après les résultats dans les compétitions à cadence classique et détaillé dans cet article.Le terme de « grand maître international du jeu d'échecs » regroupe également les titres de : Grand maître international d'échecs par correspondance, décerné par l'ICCF, Grand maître international pour la composition échiquéenne, décerné par la FIDE sur proposition de la Commission permanente pour la composition échiquéenne, Grand maître international de résolution de problèmes d'échecs (ou « grand maître international solutionniste »), décerné par la FIDE sur proposition de la Commission permanente pour la composition échiquéenne,Aux dames : Grand maître international du jeu de dames, décerné par la Fédération mondiale du jeu de dames.
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Grand maître international

Grand maître international

Pour les articles homonymes, voir Grand maître et GMI.

Le titre de grand maître international (GMI), créé à partir de 1950, est utilisé aussi bien au jeu d'échecs qu'au jeu de dames ou plus récemment au xiangqi pour récompenser la performance d'un joueur de haut niveau, après avoir réussi un certain nombre d'épreuves codifiées (généralement, l'accomplissement d'une norme et d'une performance Elo), ou lors d'un succès dans un tournoi important (si non titré auparavant). Il est supérieur au titre de maître international. Certains titres de grand maître sont aussi accordés de manière honorifique (« grands maîtres honoraires »).

Il existe différents titres de grand maître international :

Aux échecs :

  • Grand maître international (ou « grand maître du jeu d'échecs ») mixte (GMI) ou féminin (GMF), titre décerné par la FIDE d'après les résultats dans les compétitions à cadence classique et détaillé dans cet article.

Le terme de « grand maître international du jeu d'échecs » regroupe également les titres de :

Aux dames :

Grand maître du jeu d’échecs

Grand maître international (GMI)

Le titre de grand maître international du jeu d’échecs a été créé en 1950. Il est décerné aux maîtres d’échecs de classe mondiale par la Fédération internationale des échecs (FIDE). À part le titre de « champion du monde », « grand maître » est le plus haut titre qu’un joueur d’échecs puisse obtenir.

Le titre est décerné à vie. L'abréviation officielle de la FIDE est « GM », mais on trouve également dans la littérature échiquéenne l’abréviation « GMI ». La FIDE décerne également les titres de « MF » et « MI » qui signifient Maître FIDE et maître international.

Les titres de GM, MI, et MF sont ouverts aux hommes et aux femmes. Des titres séparés pour les femmes, « GMF » (grand maître féminin), « MIF » (maître féminin) et « MFF » (maître FIDE féminin) sont également décernés.

Grand maître féminin (GMF)

Le titre de « grand maître féminin » (GMF) a été créé en 1976. Il représente un niveau inférieur à celui de « grand maître international » (mixte). La plupart des grands maîtres féminins ont aussi le titre de « maître international » (mixte). En novembre 2010, il y avait 1229 « grands maîtres internationaux » (GMI) dont 24 femmes, et 254 « grands maîtres féminins » (GMF). En 1991, Susan Polgar devint la première femme à obtenir le titre de GMI dans les mêmes conditions que les hommes (auparavant, Nona Gaprindashvili en 1978 et Maia Tchibourdanidzé en 1984 avaient déjà obtenu ce titre de grand maître avant elle en tant que championnes du monde), et aujourd’hui la plupart des meilleures joueuses mondiales ont le titre de GMI (parmi les joueuses ayant atteint un classement Elo de plus de 2 530 points, seulement deux joueuses n'ont pas le titre mixte de grand maître international : Alisa Galliamova et Anna Zatonskih).

Concernant le jeu d'échecs, sur la plupart des listes de joueurs dont celle de la FIDE et d'organisateurs de tournois, la mention « g » (grand maître international) ou « wg » (grand maître international féminin : « w » pour « woman ») figure respectivement en regard du nom du joueur ou de la joueuse.

Statistiques

Nombre de joueurs recevant le titre de grand maître international par année de 1950 à 2011.

En 1972, il y avait seulement 88 grands maîtres internationaux dont 33 soviétiques. En mars 2010, ils étaient 1 235. L'augmentation est due d'une part à la facilité de voyager, qui permet de participer plus facilement à des tournois à normes, et d'autre part à l'inflation du classement Elo. Le titre de GM garde un prestige certain, car il représente un très haut niveau de performance. Le niveau MI correspond aux 0,06 % des meilleurs joueurs du monde. Un GMI est parmi les 0,02 %[2].

Obtention du titre

Les critères d'obtention du titre ont varié dans le temps. Aujourd'hui, la FIDE impose la réalisation d'au moins deux normes avec un minimum de 27 parties[3] (en général, trois normes sont nécessaires pour arriver aux 27 parties). Sauf exceptions, les normes sont réalisées dans des tournois d'au moins neuf rondes. Pour réaliser une norme, le joueur doit réaliser une performance Elo de 2601 ou plus, affronter des joueurs appartenant à au moins deux fédérations différentes de la sienne, trois d'entre eux doivent déjà être grands maîtres et la moitié doit disposer d'un titre FIDE. Une condition supplémentaire est que le joueur atteigne un classement Elo de 2500.

Bien que cela soit plus rare, il est aussi possible d'obtenir le titre avec un seul résultat, par exemple :

Histoire

L'expression « grand-maître » fut utilisée pour la première fois en 1838[4]. Toutefois, il n'était pas encore question de classer les joueurs entre eux[5].

Ostende 1907 : premier « tournoi de grands maîtres »

La première utilisation du terme de « grand maître » dans un tournoi d'échecs eut lieu en 1907, lors du tournoi d'Ostende[6]. Le tournoi était divisé en différentes sections :

  • plusieurs tournois pour amateurs,
  • un « tournoi de maîtres », avec trente participants, remporté par Ossip Bernstein et Akiba Rubinstein,
  • et le « tournoi de grands maîtres » (Großmeister en allemand).

Le tournoi de grand maîtres était un tournoi à quatre tours.

Selon Ossip Bernstein, le tournoi de grands maîtres était réservé aux joueurs qui avaient remporté plusieurs tournois internationaux[7] :

  • Siegbert Tarrasch, vainqueur avec 12,5 points sur 20, avait remporté les tournois de Breslau 1889, Nuremberg 1890, Dresde 1892, Leipzig 1894, Vienne 1898 et Monte Carlo 1903 ;
  • Carl Schlechter, deuxième à un demi-point de Tarrasch, 12 / 20, vainqueur de Vienne 1897 et 1904 ainsi que d'Ostende 1906 ;
  • David Janowski, 3e-4e avec 11,5 / 20, avait remporté auparavant Monte Carlo 1901, Hanovre 1902 et Barmen 1905 ;
  • Frank Marshall, 3e-4e avec 11,5 / 20, avait remporté les tournois de Cambridge Springs 1904 et de Nuremberg 1906 ;
  • Amos Burn (58 ans) : 8 / 20, avait gagné à Londres 1887, Amsterdam 1889 et Cologne 1898 ;
  • Mikhaïl Tchigorine (56 ans) : 4,5 / 20 ; Tchigorine avait remporté les tournois de New York 1889 et Budapest 1896.

Distinction entre « grands maîtres » et « simples maîtres » (1925)

En 1925, Eugène Znosko-Borovsky écrivait dans un article de la revue belge L'Échiquier[8],[9] :

« En vérité, les seuls joueurs que nous devrions considérer comme des grands maîtres sont Capablanca, Alekhine, Lasker, peut-être Marshall (si nous souhaitons oublier ses mésaventures dans les matchs) et, en tenant compte de leurs anciens succès, Tarrasch et Rubinstein. Tous les autres devraient être regardés comme de simples maîtres. »

La légende du tournoi de Saint-Pétersbourg

Selon Frank Marshall[10], le titre de « grand maître » aurait été décerné pour la première fois en 1914 par le tsar Nicolas II, qui aurait récompensé les cinq finalistes du tournoi de Saint-Pétersbourg, qu'il avait personnellement financé. Les récipiendaires en auraient été : Emanuel Lasker (vainqueur du tournoi), José Raúl Capablanca, Alexandre Alekhine, Siegbert Tarrasch et Frank Marshall.

Cependant l'historien des échecs Edward Winter a montré que la référence la plus ancienne à cette anecdote est dans un article publié aux États-Unis en 1940[11]. Aucune trace antérieure n'a pu être trouvée.

Les premiers grands maîtres internationaux (1950)

La fédération soviétique des échecs avait créé le titre de grand maître soviétique dans les années 1930. En 1950, la FIDE créa le titre de « grand maître international » et l'octroya à 27 joueurs.

Sur les 27 titulaires, 11 étaient soviétiques, dont un seul né avant 1900 :

Les dix autres soviétiques avaient moins de quarante-cinq ans :

Une bonne partie des grands maîtres occidentaux étaient en fin de carrière :

Seuls six des grands maîtres non soviétiques de 1950 étaient nés après 1900 :

  • Max Euwe (Pays-Bas, né en 1901, champion du monde de 1935 à 1937),
  • Gideon Ståhlberg (Suède, né en 1908),
  • Miguel Najdorf (né en Pologne dans l'Empire russe en 1910, naturalisé argentin),
  • Samuel Reshevsky (né en Pologne en 1911, naturalisé américain),
  • Reuben Fine (États-Unis, né en 1914), seul joueur né en dehors de l'Europe, il cessa de participer à des tournois après 1951[12],
  • László Szabó (Hongrie, né en 1917).

Les trois plus jeunes grands maîtres de 1950, Bronstein (né en 1924), Smyslov (né en 1921) et Boleslavski (né en 1919), étaient soviétiques.

Efim Bogolioubov (Allemagne, né dans l'Empire russe en 1889) ne reçut le titre qu'en 1951 car, en 1950, la fédération allemande n'avait pas encore rejoint la fédération internationale. Il mourut l'année suivante, en 1952.

Années 1950 et 1960

De 1950 à 1969, la Fédération internationale décerna le titre à 101 joueurs (27 en 1950 ; 38 de 1951 à 1960 et 36 de 1961 à 1969)[13] :

Année Nombre Grands maîtres internationaux
1950 27 Seize occidentaux et onze soviétiques (voir plus haut).
1951 2 Efim Bogoljubov (RFA, 1889-1952) et Svetozar Gligorić (Yougoslavie, 28 ans).
1952 6 Youri Averbakh, Efim Geller, Mark Taïmanov (URSS), Tigran Petrossian (URSS, 23 ans),
Erich Eliskases (Argentine, né en Autriche) et Herman Pilnik (Argentine)
1953 4 Nicolas Rossolimo (français à l'époque, installé aux États-Unis)
Vasja Pirc, Petar Trifunović (Yougoslavie) et Aleksandr Tolouch (URSS).
1954 5 Gedeon Barcza (Hongrie), Isaac Kashdan (États-Unis),
Ludek Pachman (Tchécoslovaquie), Gösta Stoltz (Suède) et Wolfgang Unzicker (RFA).
1955 5 Oscar Panno (Argentine), Borislav Ivkov et Aleksandar Matanović (Yougoslavie),
Miroslav Filip (Tchécoslovaquie) et Boris Spassky (URSS, 18 ans).
1956 3 Viktor Kortchnoï (URSS), Bent Larsen (Danemark, 21 ans) et Albéric O'Kelly (Belgique).
1957 3 Mikhaïl Tal (URSS, 21 ans), Arthur Bisguier et Larry Evans (États-Unis)
1958 3 Pal Benko (Hongrie, réfugié politique aux États-Unis),
Bobby Fischer (États-Unis, quinze ans et demi) et Friðrik Ólafsson (Islande)[14]
1959 3 Johannes Donner (Pays-Bas), Lothar Schmid (RFA) et Wolfgang Uhlmann (RDA)
1960 4 Ratmir Kholmov (URSS), William Lombardy (États-Unis),
Carlos Guimard et Héctor Rossetto (Argentine)
1961 4 Ievgueni Vassioukov (URSS), Lajos Portisch (Hongrie),
Karl Robatsch (Autriche) et Milko Bobotsov (Bulgarie)
1962 6 Vladimir Simaguine, Lev Polougaïevski, Leonid Stein (URSS)
István Bilek (Hongrie), Arturo Pomar (Espagne), Mijo Udovčić (Yougoslavie)
1963 2 Bruno Parma (Yougoslavie, 21 ans) et Georgi Tringov (Bulgarie)
1964 8 Vladimir Antochine[15] et Nikolaï Kroguious (URSS),
Robert Byrne (États-Unis), Mato Damjanović (Yougoslavie), Klaus Darga (RFA),
Levente Lengyel (Hongrie), Nikola Padevsky (Bulgarie) et Daniel Yanofsky (Canada)
1965 10
(ou 7[16])
Vladimir Liberzon[16], Leonid Chamkovitch et Alekseï Souétine (URSS),
Dragoljub Čirić, Dragoljub Janošević et Milan Matulović (Yougoslavie)
Florin Gheorghiu (Roumanie, 21 ans), Vlastimil Hort (Hongrie, 21 ans),
Lubomir Kavalek[16] (Tchécoslovaquie) et Wolfgang Pietzsch[16] (RDA)
1966 1[16] Semion Fourman (URSS)
1967 4 Aïvars Gipslis, Edouard Goufeld, Aleksandr Zaïtsev (URSS)
et László Bárczay (Hongrie)
1968 1 Anatoli Lein (URSS)
1969 0
1970 3 Walter Browne (Australie, 21 ans, installé aux États-Unis),
Buchuti Gourguenidzé (URSS) et Anatoli Karpov (URSS, 19 ans)
1971 3 Robert Hübner (RFA), Ljubomir Ljubojevic (Yougoslavie)
et Rafael Vaganian (URSS, 20 ans)
1972 6 Ulf Andersson (Suède), Henrique Mecking (Brésil, 20 ans), Albin Planinc (Yougoslavie),
Ivan Radulov (Bulgarie), Jan Smejkal (Tchécoslovaquie) et Vladimir Toukmakov (URSS)
1973 10 Andras Adorjan, Istvan Csom et Zoltan Ribli (Hongrie),
Iouri Balachov, Guennadi Kouzmine et Vladimir Savon (URSS),
Duncan Suttles (Canada), Miguel Quinteros (Argentine)
Dragoljub Velimirović (Yougoslavie), Hans-Joachim Hecht (RFA)
1974 9 Jesús Díez del Corral (Espagne), Gyözö Forintos et Gyula Sax (Hongrie),
Vlastimil Jansa (Tchécoslovaquie), Bojan Kurajica (Yougoslavie), Anatoli Loutikov (URSS),
Sergio Mariotti (Italie), Jan Timman (Pays-Bas), Eugenio Torre (Philippines),

Grands maîtres honoraires (1977 à 2003)

Le titre de « grand maître honoraire » (GMH) a été créé en 1977 par la Fédération internationale. Le titre a été décerné de 1977 à 2003 par la FIDE à trente joueurs choisis par une commission de sélection. Les joueurs sélectionnés avaient tous, à l'exception de Elmārs Zemgalis, déjà reçu le titre de maître international.

Les premiers joueurs honorés ont été :

Grands maîtres de première force

Un très fort joueur, dont le classement Elo dépasse 2 700 points, est parfois appelé « super GMI » ou « super grand maître », notamment dans les médias, bien que ce titre ne soit pas officiel.

Depuis 1970, année où la FIDE a adopté le classement Elo, plus de 100 joueurs ont atteint ou dépassé 2 700, le premier étant Bobby Fischer en 1971. On observe depuis 2008 une forte augmentation du nombre de joueurs au-dessus de 2 700.

Dans la liste FIDE du 1er juillet 2011, il y avait 42 joueurs actifs de 2700 Elo ou plus. En octobre 2012, ils étaient 51 joueurs actifs.

Elo 2 800 et plus

En 2018, seuls treize joueurs ont atteint un classement Elo supérieur à 2 800. Garry Kasparov a été le premier (en janvier 1990). Magnus Carlsen est le plus jeune joueur de l'histoire à atteindre 2 800 Elo (à l'âge de 18 ans et 11 mois en novembre 2009). L'ancien record appartenait à Vladimir Kramnik, âgé en mai 2001 de 25 ans et 9 mois. En juillet 2010, pour la première fois de l'histoire, quatre joueurs en activité avaient 2 800 ou plus : Viswanathan Anand, Kramnik, Veselin Topalov et Carlsen. Ils étaient cinq joueurs en activité à avoir atteint ce niveau en décembre avec Levon Aronian.

Joueurs ayant atteint un classement Elo de 2 800 points
Rang et Elo maximum
(record)
Nom Fédérations Né en GM en 2700
en
2 800
en
Date du
meilleur Elo
1 2 882 Magnus Carlsen Norvège 1990.12 2004 2007 2009 mai 2014
2 2 851 Garry Kasparov Russie 1963.03 1980 1984 1990 juillet 1999
(Inactif depuis 2005)
3 2 844 Fabiano Caruana États-Unis
et Italie
1992.07 2007 2010 2014.08 octobre 2014
4 2 830 Levon Aronian Arménie 1982.10 2000 2005 2010 mars 2014
5 2 822 Wesley So États-Unis
et Philippines
1993.10 2008 2013 2017.01 février 2017
6 2 820 Shakhriyar Mamedyarov Azerbaïdjan 1985.04 2002 2006 2017.06 septembre 2018
7 2 819 Maxime Vachier-Lagrave France 1990.10 2005 2008 2016 août 2016
8-9 2 817 Viswanathan Anand Inde 1969.12 1988 1993 2006.04 mars 2011
8-9 2 817 Vladimir Kramnik Russie 1975.06 1992 1993 2001 octobre 2016
10-12 2 816 Veselin Topalov Bulgarie 1975.03 1992 1996 2006.01 juillet 2015
10-12 2 816 Hikaru Nakamura États-Unis 1987.12 2003 2008 2015 octobre 2015
10-12 2 816 Ding Liren Chine 1992.10 2009 2012 2018.09 novembre 2018
13 2 810 Aleksandr Grichtchouk Russie 1983.10 1999 2002 2014.10 décembre 2014

Elo de 2 700 à 2 799

La table suivante donne la liste des joueurs ayant atteint ou dépassé un classement Elo de 2 700 points au cours de leur carrière (liste actualisée en mai 2019). La fédération indiquée en premier est la dernière fédération à laquelle le joueur est affilié et est suivie des anciennes fédérations pour lesquelles il a joué dans les compétitions internationales. Pour les très nombreux joueurs issus de l'URSS, la fédération soviétique (jusqu'en 1991) n'a pas été indiquée, sauf pour Mikhaïl Tal qui est mort en 1992.

Joueurs ayant atteint un classement Elo de 2 700 points
Rang et Elo maximum
(record)
Nom Fédérations Né en GM en 2 700
en
Date du
meilleur Elo
Notes
Elo 2 775 à 2 799
14 2 798 Anish Giri Pays-Bas 1994.06 2009 2011 octobre 2015
15 2 792 Teimour Radjabov Azerbaïdjan 1987.03 2001 2005 octobre 2012
16-17 2 788 Aleksandr Morozevitch Russie 1977.07 1993 1999 juillet 2008
16-17 2 788 Sergueï Kariakine Russie et Ukraine 1990.01 2003[17] 2008 juillet 2011
18 2 787 Vassili Ivantchouk Ukraine 1969.03 1988 1991 octobre 2007
19 2 785 Bobby Fischer États-Unis 1943.03 1958 1971 avril 1972 († 2008.01)
20 2 780 Anatoli Karpov Russie 1951.05 1970 1974 juillet 1994
21 2 777 Boris Guelfand Israël et Biélorussie 1968.06 1989 1991 novembre 2013
22 2 775 Ian Nepomniachtchi Russie 1990.07 2007 2010 juin 2019
Elo 2 760 à 2 774
23 2 770 Pentala Harikrishna Inde 1986.05 2001 2013 décembre 2016
24 2 769 Peter Svidler Russie 1976.06 1994 1998 mai 2013
25 2 768 Leinier Domínguez États-Unis et Cuba 1983.09 2000 2008 mai 2014
26-27 2 765 Pavel Eljanov Ukraine 1983.05 2001 2008 mars 2016
26-27 2 765 Yu Yangyi Chine 1994.06 2009 2014 septembre 2018
28 2 764 Ruslan Ponomariov Ukraine 1983.10 1998 2002 juillet 2011
29-30 2 763 Péter Lékó Hongrie 1979.09 1994 1999 avril 2005
29-30 2 763 Gata Kamsky États-Unis 1974.06 1990 1995 juillet 2013
31-33 2 761 Vugar Gashimov Azerbaïdjan 1986.07 2002 2008 janvier 2012 († 2014.01)
31-33 2 761 Michael Adams Angleterre 1971.10 1989 1998 septembre 2013
31-33 2 761 Vladislav Artemiev Russie 1998.03 2014 2018 juin 2019
34 2 760 Dmitri Iakovenko Russie 1983.06 2001 2007 janvier 2009
Elo 2 745 à 2 759
35-36 2 758 Ievgueni Tomachevski Russie 1987.07 2005 2009 septembre 2015
35-36 2 758 Li Chao Chine 1989.04 2009 2011 juin 2016
37 2 756 Wang Yue Chine 1987.03 2004 2008 novembre 2010
38 2 755 Alexeï Chirov Espagne[18] et Lettonie 1972.04 1990 1992 janvier 2008
39 2 753 Wei Yi Chine 1999.06 2013 2015 août 2017
40-41 2 752 Wang Hao Chine 1989.08 2005 2009 janvier 2013
40-41 2 752 Richárd Rapport Hongrie 1996.03 2010 2014 juillet 2016
42-43 2 751 Sergueï Movsessian Arménie, Slovaquie,
République tchèque
et Géorgie
1978.11 1997 2008 janvier 2009
42-43 2 751 David Navara République tchèque 1985.03 2002 2006 mai 2015
44 2 750 Radosław Wojtaszek Pologne 1987.01 2005 2010 janvier 2017
45 2 749 Étienne Bacrot France 1983.01 1997 2004 novembre 2013
46 2 747 Nikita Vitiugov Russie 1987.02 2006 2010 mars 2014
Elo 2 730 à 2 744
47 2 743 Dmitri Andreïkine Russie 1990.02 2007 2011 juin 2016
48 2 740 Jan-Krzysztof Duda Pologne 1998.04 2013 2017 août 2018
49-50 2 739 Ievgueni Bareïev Canada[19] et Russie 1966.11 1989 2000 octobre 2003 Inactif
depuis 2017
49-50 2 739 Lê Quang Liêm Viêt Nam 1991.03 2006 2011 août 2017
51 2 738 Maksim Matlakov Russie 1991.03 2010 2013 novembre 2017
52 2 737 Arkadij Naiditsch Azerbaïdjan
et Allemagne
1985.10 2001 2009 décembre 2013
53 2 735 Judit Polgár Hongrie 1976.07 1992[20] 2003 juillet 2005 Inactive
depuis 2015
54-55 2 734 Viktor Bologan Moldavie 1971.12 1991 2005 août 2012
54-55 2 734 Baadur Jobava Géorgie 1983.11 2001 2010 septembre 2012
56 2 733 Vladimir Fedosseïev Russie 1995.02 2011 2017 octobre 2017
57-58 2 732 Vladimir Malakhov Russie 1980.11 1998 2004 juillet 2010
57-58 2 732 Ernesto Inarkiev Russie 1985.12 2002 2012 septembre 2016
59-60 2 731 Samuel Shankland États-Unis 1991.10 2011 2018 février 2019
59-60 2 731 Bu Xiangzhi Chine 1985.12 2000[21] 2008 février 2019
Elo 2 720 à 2 729
61-62 2 726 Zoltán Almási Hongrie 1976.08 1999 2009 juillet 2011
61-62 2 726 Aleksandr Moiseenko Ukraine 1980.05 2000 2011 septembre 2011
61-62 2 725 Ievgueni Alekseïev Russie 1985.11 2002 2007 septembre 2009
63-64 2 725 Andriï Volokitin Ukraine 1986.06 2001 2012 mars 2013
65-66 2 724 Francisco Vallejo Pons Espagne 1982.08 1999 2009 juillet 2011
65-66 2 724 Ni Hua Chine 1983.05 2002 2008 avril 2009
67-68 2 723 Anton Korobov Ukraine 1985.06 2003 2012 janvier 2014
67-68 2 723 Vidit Santosh Gujrathi Inde 1994.10 2013 2017 février 2018
69-72 2 720 Krishnan Sasikiran Inde 1981.01 2000 2007 mai 2012
69-72 2 720 Aleksandr Riazantsev Russie 1985.09 2001 2011 juillet 2012
69-72 2 720 Aleksandr Arechtchenko Ukraine 1986.06 2002 2012 décembre 2012
69-72 2 720 Laurent Fressinet France 1981.11 2000 2010 juin 2015
Elo 2 710 à 2 719
73 2 718 Ivan Chéparinov Géorgie et Bulgarie 1986.09 2004 2008 août 2018
74-75 2 717 Lázaro Bruzón Cuba 1982.05 1999 2012 octobre 2012
74-75 2 717 Youriï Krivoroutchko Ukraine 1986.12 2006 2013 novembre 2015
76-77 2 715 Valeri Salov Russie 1964.05 1986 1994 janvier 1995 Inactif
depuis 2000
76-77 2 715 Rustam Qosimjonov Ouzbékistan 1979.12 1997 2001 mai 2015
78-79 2 714 Loek van Wely Pays-Bas 1972.10 1993 2001 octobre 2001
78-79 2 714 Denis Khismatoulline Russie 1984.12 2004 2014 mars 2014
80-81 2 713 Vladimir Akopian Arménie 1971.12 1991 2003 juillet 2006
80-81 2 713 Luke McShane Angleterre 1984.01 2000 2012 juillet 2013
82-84 2 712 Nigel Short Angleterre 1965.06 1984 2003 avril 2004
82-84 2 712 David Howell Angleterre 1990.11 2007 2015 août 2015
82-84 2 712 Bassem Amin Égypte 1994.10 2013 2017 janvier 2019
85 2 711 Alekseï Dreïev Russie 1969.06 1990 2003 juillet 2011
86-88 2 710 Aleksandr Beliavski Slovénie et Ukraine 1953.12 1975 1997 juillet 1997
86-88 2 710 Aleksandr Motylev Russie 1979.06 2000 2009 juillet 2009
86-88 2 710 Maxim Rodshtein Israël 1989.01 2007 2016 mars 2016
Elo 2 705 à 2 709
89-91 2 709 Rauf Mamedov Azerbaïdjan 1988.04 2004 2017 décembre 2017
89-91 2 709 Daniil Doubov Russie 1996.04 2011 2018 septembre 2018
89-91 2 709 Gawain Jones Angleterre 1987.12 2007 2019 juin 2019
92 2 708 Zahar Efimenko Ukraine 1985.07 2002 2010 mars 2011
93-94 2 707 Liviu-Dieter Nisipeanu Allemagne
et Roumanie
1976.08 1997 2005 octobre 2005
93-94 2 707 Ievgueni Naïer Russie 1977.06 1999 2017 août 2017
95-97 2 706 Ivan Sokolov Pays-Bas,
Bosnie-Herzégovine
et Yougoslavie
1968.06 1987 2004 janvier 2004
95-97 2 706 Ferenc Berkes Hongrie 1985.08 2002 2011 septembre 2011
95-97 2 706 Sergueï Roublevski Russie 1974.10 1994 2008 novembre 2013
98-101 2 705 Mikhaïl Tal Lettonie et URSS 1936.11 1957 1980 janvier 1980 († 1992.06)
98-101 2 705 Vadim Milov Suisse, Israël et Russie 1972.08 1994 2008 juillet 2008
98-101 2 705 Boris Gratchiov Russie 1986.03 2007 2012 mars 2012
98-101 2 705 Jon Ludvig Hammer Norvège 1990.06 2009 2016 février 2016
Elo 2 700 à 2 704
102 2 704 Viktor Láznička République tchèque 1988.01 2006 2011 janvier 2012
103-106 2 703 Emil Sutovsky Israël 1977.09 1996 2011 mars 2013
103-106 2 703 Markus Ragger Autriche 1988.02 2008 2016 février 2017
103-106 2 703 Vladislav Kavalïow Biélorussie 1994.01 2013 2019 février 2019
103-106 2 703 Ivan Šarić Croatie 1990.08 2008 2019 mars 2019
107-113 2 702 Michał Krasenkow Pologne 1963.11 1989 2000 juillet 2000
107-113 2 702 Ilya Smirin Israël 1968.01 1990 2001 juillet 2001
107-113 2 702 Aleksandr Khalifman Russie 1966.01 1990 2001 octobre 2001
107-113 2 702 Zurab Azmaiparashvili Géorgie
et Bosnie-Herzégovine
1960.03 1988 2003 juillet 2003 Inactif
depuis 2009
107-113 2 702 Romain Édouard France 1990.11 2009 2014 juin 2014
107-113 2 702 Igor Kovalenko Lettonie et Ukraine 1988.12 2011 2015 août 2015
107-113 2 702 Gabriel Sargissian Arménie 1983.02 2002 2015 décembre 2015
114-115 2 701 Alexander Onischuk États-Unis et Ukraine 1975.09 1994 2010 juillet 2010
114-115 2 701 Baskaran Adhiban Inde 1992.08 2010 2019 avril 2019
116-117 2 700 Peter Heine Nielsen Danemark 1973.05 1994 2010 juillet 2010
116-117 2 700 Igor Lyssy Russie 1987.01 2007 2015 janvier 2015

Grands maîtres les plus précoces

Article détaillé : Jeune prodige des échecs.

Le plus jeune grand maître lors de la création du titre en 1950 était David Bronstein (à 26 ans). En 1952, Tigran Petrossian lui succéda à 23 ans. En 1955, Boris Spassky devint le plus jeune grand maître international à 18 ans. Il fut dépassé par Bobby Fischer qui obtint le titre trois ans plus tard, en 1958 (à quinze ans et demi). Jusqu'en 1980, Spassky et Fischer étaient les seuls grands maîtres à avoir obtenu le titre avant leurs dix-neuf ans (Garry Kasparov devint grand maître en 1980, à 17 ans). Le record de Fischer ne fut battu qu'en 1991 par Judit Polgár, à quinze ans et quatre mois. Depuis ce record a été plusieurs fois battu jusqu'à se trouver fixé depuis 2002 par celui de Sergueï Kariakine. Ce dernier, Javokhir Sindarov et Rameshbabu Praggnanandhaa sont, en octobre 2018, les seuls joueurs ayant eu le titre avant l'âge de 13 ans (moment où ils ont obtenu leur troisième norme avec un classement Elo de 2 500 points).

Le tableau ci-dessous cite les joueurs ayant réalisé un record de précocité. La date d'obtention de la dernière norme de grand maître est en général différente de celle où la Fédération internationale des échecs valide et décerne officiellement le titre de grand maître au joueur. Par exemple Sergueï Kariakine a obtenu sa dernière norme de grand maître en août 2002, mais le titre ne lui a été décerné officiellement qu'en 2003. Le pays indiqué désigne la fédération que le joueur représentait quand il a obtenu le titre (Kariakine a pris la nationalité russe en juillet 2009 et représente depuis cette date la Russie).

Joueurs ayant détenu le record de précocité pour l'obtention du titre de grand maître international depuis sa création en 1950
Année Joueur Fédération Né en Dernière
norme de
GMI en
Âge
1950 David Bronstein Union soviétique 1924 1950 26 ans
1952 Tigran Petrossian Union soviétique 1929 1952 23 ans
1955 Boris Spassky Union soviétique 1937 1955 18 ans
1958 Bobby Fischer États-Unis 1943 1958 15 ans, 6 mois
1991 Judit Polgár Hongrie 1976 1991 15 ans, 4 mois, 28 jours
1994 Péter Lékó Hongrie 1979 1994 14 ans, 4 mois, 22 jours
1997 Étienne Bacrot France 1983.01 1997.03 14 ans, 2 mois
1997 Ruslan Ponomariov Ukraine 1983.10 1997.10 14 ans, 0 mois, 17 jours
1999 Bu Xiangzhi Chine 1985 1999 13 ans, 10 mois, 13 jours
2002 Sergueï Kariakine Ukraine (en 2002) 1990.01 2002.08 12 ans, 7 mois

Femmes ayant obtenu le titre de grand maître international (mixte)

Au 1er février 2019, trente-sept femmes ont le titre grand maître international (à ne pas confondre avec celui, réservé aux femmes, de GMF) décerné par la Fédération internationale[22]. Neuf d'entre elles sont inactives en parties classiques (Maia Tchibourdanidzé, Viktorija Čmilytė, Humpy Koneru, Nadejda Kosintseva, Tatiana Kosintseva, Judit Polgár, Susan Polgar, Xie Jun et Xu Yuhua)[22]. Aleksandra Goriatchkina, née en 1998, est la plus jeune femme grand maître international. Nino Batsiachvili et Aleksandra Goriatchkina sont les dernières à avoir obtenu le titre (en 2018)[22].

Voici les femmes ayant été les plus jeunes à détenir le titre de GMI :

Joueuse Nationalité GMI en Âge
(dernière
norme)
Née en
Nona Gaprindashvili Union soviétique 1978
(2e norme obtenue en 1977)
37 ans 1941
Maia Tchibourdanidzé Union soviétique 1984
(championne du monde)
23 ans 1961
Susan Polgar Hongrie 1991 (janvier) 21 ans 1969.04
Judit Polgár Hongrie 1992 (dernière norme
réalisée en décembre 1991)
15 ans et 5 mois 1976.07
Humpy Koneru Inde 2002 15 ans et 1 mois 1987
Hou Yifan[23] Chine 2008 14 ans et 6 mois 1994

Susan Polgar, née le, a obtenu le titre de GMI en janvier 1991 (à moins de 22 ans). Elle fut la première à obtenir le titre en réalisant trois normes de grand maître. La championne du monde Gaprindashvili avait obtenu son titre après avoir réalisé deux norme en 1977 et Tchibourdanidzé avait obtenu le titre par décision de la FIDE du fait de son titre de championne du monde. Sa sœur Judit Polgár, née le, obtint le titre à quinze ans et cinq mois en décembre 1991. Judit Polgar battit le record de précocité détenu pendant 33 ans par Bobby Fischer (grand maître à quinze ans et six mois). Elle détient le record féminin de 2735 Elo obtenu en juillet 2005. Sa sœur Zsófia Polgár a le titre de MI (maître international) et celui de GMF (grand maître féminin). Les trois sœurs sont les filles de László Polgár (et de Clara) qui s'est principalement intéressé à la formation des jeunes enfants, croyant que « le génie est acquis, pas inné ».

La Chinoise Xie Jun (née en octobre 1970) a remporté le championnat du monde féminin en 1991, à 20 ans, ce qui lui donnait droit au titre de Grand maître international (mixte) mais son titre ne lui fut effectivement décerné qu'en 1994, après son deuxième match de championnat du monde de 1993 contre Nana Iosseliani[24].

La première (et seule) joueuse française à obtenir le titre de GMI est Marie Sebag en 2008.

Grands maîtres internationaux français

Au 1er mai 2019, la Fédération internationale des échecs compte 50 grands maîtres affiliés à la Fédération française des échecs[25],[26],[27].

Six grands maîtres français, Joël Lautier, Vladislav Tkachiev, Igor-Alexandre Nataf, Bachar Kouatly, Vladimir Lazarev et François Fargère, ne sont plus en activité (ils n'ont disputé aucune partie officielle depuis plus de douze mois)[26]. La Fédération française des échecs présente sur son site une liste incomplète de 46 grands maîtres internationaux[28].

Les premiers grands maîtres internationaux qui ont joué pour la France étaient d'origine russe ou polonaise (Ossip Bernstein, Nicolas Rossolimo, Xavier Tartakover et Boris Spassky). En 1989, le premier Français à devenir grand maître fut Bachar Kouatly. La première (et seule) Française à recevoir le titre (mixte) est Marie Sebag.



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