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Amazones (15286 views - History & Epochal Times)

Dans la mythologie grecque, les Amazones (en grec ancien Ἀμαζόνες / Amazónes ou Ἀμαζονίδες / Amazonídes) sont un peuple de femmes guerrières que la tradition situe sur les rives de la mer Noire, d'autres historiens les plaçant plus précisément en Asie Mineure, et certains en Libye. Au-delà de l'aspect mythologique, des historiens suggèrent que les Amazones pourraient correspondre historiquement aux femmes guerrières des peuples scythes et sarmates. De façon générale, le terme en est venu à décrire tout groupe de femmes-guerrières, dont l'existence est souvent fantasmée.
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Dans la mythologie grecque, les Amazones (en grec ancien Ἀμαζόνες / Amazónes ou Ἀμαζονίδες / Amazonídes) sont un peuple de femmes guerrières que la tradition situe sur les rives de la mer Noire, d'autres historiens les plaçant plus précisément en Asie Mineure, et certains en Libye[1]. Au-delà de l'aspect mythologique, des historiens suggèrent que les Amazones pourraient correspondre historiquement aux femmes guerrières des peuples scythes et sarmates[2].

De façon générale, le terme en est venu à décrire tout groupe de femmes-guerrières, dont l'existence est souvent fantasmée.

Mythes antiques des Amazones

Selon l’Histoire des animaux d'Aristote, les Amazones habitent les rives du fleuve Thermodon[3], au nord de la Cappadoce, dans l'actuelle Turquie. Elles tueraient leurs enfants mâles ou les rendraient aveugles ou boiteux, pour ensuite les utiliser comme serviteurs, et pour assurer leur descendance elles s'uniraient une fois par an avec les hommes des peuplades voisines, dont elles choisissent les plus beaux.

Selon l'historien Justin, la tradition inspirée de l’Éthiopide d'Arctinos de Milet prétendant que les Amazones coupaient leur sein droit ou le brûlaient[4] n'est que le résultat d'une fausse étymologie, le mot « Amazone » provenant de a- (ἀ-) et mazos (μαζός), « sans sein »[5]. Or les anciens témoignages artistiques ne montrent aucun indice en ce sens[6] : les Amazones sont toujours dépeintes avec leurs deux seins, celui de droite étant régulièrement recouvert[6]. L'historienne des sciences Adrienne Mayor suggère également que le mythe trouve son origine dans une fausse étymologie[6],[7]. Selon Jacques Boulogne, professeur d'université en langue et littérature grecques, l'apparition de ce mythe dans la tradition littéraire du Ve siècle av. J.-C. s'explique aussi par la physiologie hippocratique, qui veut qu'une atrophie artificielle pratiquée localement avant la croissance d'un enfant peut provoquer, par dérivation de la nutrition, une hypertrophie des parties corporelles voisines[8].

Les attributs des Amazones sont le πέλτη / péltê, un bouclier léger en forme de demi-lune, la lance, l’arc et les flèches, propres aux cavaliers des steppes, le cheval et la hache — σάγαρις / ságaris d'abord, puis la double hache, à partir de l'époque hellénistique, par exemple selon Quintus de Smyrne[9]. Le signal avant la bataille est donné par le sistre (sorte de grelot) généralement de bronze.

Selon les récits, de nombreux héros grecs — Bellérophon, Achille, Héraclès, Thésée ou encore Priam — ont eu affaire à elles, et bien souvent, chacun eut sa reine à aimer et, finalement, à tuer. Bellérophon, après avoir tué la Chimère, affronte et vainc les Amazones. Priam, le vieux roi troyen, aurait lui-même repoussé une invasion d'amazones[10]. Achille affronte Penthésilée venue secourir les Troyens, s'en éprend et la tue dans le même temps[11]. On retrouve ce thème également chez Hellanicos[12],[13], le pseudo-Apollodore[14], et chez le poète Virgile[15].

Pour son neuvième travail, Héraclès doit s'emparer de la ceinture d'Hippolyte et finira par massacrer celle-ci, ainsi que ses compagnes.

Selon une tradition que Plutarque de Chéronée attribue à l'atthidographe Philochore, Thésée, après avoir mené à bien le synœcisme d'Athènes, s'était joint à l'expédition d'Héraclès. Il reçut Antiope comme part du butin, ou selon une autre tradition que Plutarque rapporte notamment à Hellanicos, Thésée part seul et capture lui-même Antiope. Les Amazones répliquent en envahissant l'Attique — après avoir passé le Bosphore pris par les glaces, selon Hellanicos. Le combat devant Athènes se déroule au mois de Boédromion, d'où résulte la fête des Boédromies. Thésée a un fils d'Antiope[16], Hippolyte[17].

Ce mythe misogyne (les Amazones sont de simples femmes domestiquées par Thésée, ce qui rétablit la juste frontière des sexes, ces dernières étant renvoyées dans leur rôle domestique), qui s'est fixé à Athènes au Ve siècle av. J.-C. ne doit pas faire oublier qu'il existe d'autres versions du mythe des Amazones : figures héroïques positives dans l’Iliade, où elles sont mentionnées sous le terme d’Antianeirai, ou encore fondatrices ou protectrices de cités, dans lesquelles on leur rend des cultes funéraires[18].

Les Amazones voient leur continuité au féminin, puisque la légende dit qu’elles tuent les enfants mâles et n’élèvent que les filles, ce qui peut paraître difficile pour assurer leur perpétuation, mais il serait possible qu'après le sevrage, les garçons aient été confiés aux hommes avec lesquels elles ont enfanté. Cela supposerait plutôt un type de société matriarcale, ce dont les Grecs avaient horreur. Ce pourrait être la raison pour laquelle ils blâment tant cette population. La légende rapporte également que les Amazones ne gardent auprès d’elles que des hommes mutilés, estropiés, prétendant que cela augmenterait la domination de leur sexe, l’infirmité empêchant les hommes d'être violents et d’abuser du pouvoir. On dit à ce propos que la reine Antianeira aurait répondu à une délégation d’hommes scythes qui s’étaient proposés comme amants exempts de défauts physiques que « l’estropié est un meilleur amant ».

Selon les Histoires incroyables de Palaiphatos de Samos, les Amazones n'étaient pas des femmes guerrières, mais des hommes aux chitons longs jusqu'aux pieds, comme les femmes de Thrace, ce qui explique pourquoi ils passaient pour des femmes aux yeux de leurs ennemis ; race experte au combat, les Amazones en tant qu'armée de femmes n'a jamais existé. D'ailleurs, selon Palaiphatos, même à son époque, l'on n'en voyait pas non plus.

Légende sur Alexandre le Grand et les Amazones

Une tradition située à la frontière de l’histoire et du mythe attribue à Alexandre le Grand une rencontre avec la reine des Amazones épicuriennes, Thalestris (ou Myrina). Cette tradition issue de la Vulgate d'Alexandre (Diodore, Quinte-Curce, Justin[19]) provient de Clitarque et d’Onésicrite, contemporains des conquêtes de l’Asie dont les récits délivrent une part de fables et de merveilleux. Un historien de la conquête, non identifié[20], juge qu’Alexandre se doit de rencontrer les Amazones car Héraclès et Achille, son ancêtre mythique, les ont combattues.

Diodore écrit que la reine des Amazones désire un enfant d’Alexandre : « Par ses exploits, il était en effet le plus brave de tous les hommes tandis qu’elle l’emportait sur le reste des femmes par sa force et sa bravoure. Celui qui naîtrait de parents excellents surpasserait donc le reste de l’humanité »[21]. Quinte-Curce ajoute que « treize jours furent consacrés à satisfaire la passion de la reine »[22].

Cette rencontre avec la reine des Amazones est considérée comme une fiction par Plutarque et Arrien[23],[24]. Ces deux historiens antiques, soucieux d’authenticité, suivent l’avis de Ptolémée, d’Aristobule et de Douris qui déjà contestent la réalité de cette rencontre. Pour autant, Arrien et Plutarque en recherchent le fondement historique :

Suivant l’avis d'Hérodote, qui déjà considère les Amazones comme étant des femmes guerrières scythes ou sauromates, mot que reprend Platon dans Les Lois[27],[28], Arrien et Plutarque tentent d'apporter une caution historique à une rencontre légendaire.

Problème de la réalité historique du mythe antique des Amazones

Hérodote fournit dans une digression[29] une version historicisée de la légende des Amazones. À la suite de violents combats avec les Égyptiens vers -2000, des tribus scythes occupent la Cappadoce. Des guerriers scythes sont exterminés dans une embuscade et les femmes restées seules prennent les armes. Hérodote croit à tort que le nom « amazone » signifie « privée de mamelle », les Grecs pensant que c'est dans le but de tirer plus facilement à l’arc en plaquant la corde contre leur thorax. En langue caucasienne, ce nom signifierait par contre « ceux qui ne mangent pas de pain » (ce qui reporte aux sociétés nomades et donc non agricoles) ou « ceux qui vivent ensemble » ou pourrait faire allusion à une éventuelle « ceinture magique » portée par les Amazones. Le géographe grec Strabon doutait cependant de leur existence[30].

L'étymologie populaire admise pendant l'Antiquité décompose le mot en un ἀ- / a-, « privatif », et μαζός / mazós, « sein » en ionien : « celles qui n'ont pas de sein ». En effet, la légende dit qu'elles avaient coutume de se couper le sein droit afin de pouvoir tirer à l'arc à flèche[31]. Le terme pourrait venir plutôt du nom d'une tribu iranienne, *ha-mazan, « les guerriers »[32], ou encore du persan ha mashyai, « les Peuplades [des steppes] »[33].

Le cheval est inséparable des populations des steppes, dont font partie Scythes et Sauromates - proto-Sarmates - renommés dans l’Antiquité comme éleveurs de chevaux et excellents archers. On peut supposer, à la suite d'Hérodote, que les Amazones sont les épouses des Scythes, et, fait inconcevable pour un Grec, ont le droit de chevaucher et de guerroyer. De là est né le mythe de farouches guerrières, élevées comme telles. Il a cependant historiquement existé des guerrières, notamment des femmes grecques sollicitées lorsque la patrie est en danger[18].

En 2012, les fouilles archéologiques, conduites par l’archéologue Jeannine Davis-Kimball à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, ont permis de mettre au jour des tombes de femmes guerrières, enterrées avec leurs armes entre 600 et 200 av. J.-C., probablement cavalières comme le révèle l'analyse ostéologique[18]. L'une des tombes était richement garnie de nombreux objets et bijoux féminins et également de 100 pointes de flèches. Une enquête approfondie menée dans la même région a démontré l'existence d'une tradition vivace de la femme archer et cavalière émérite, leur arc étant de forme très caractéristique exactement identique à celui qui est représenté sur les céramiques antiques. Des relations génétiques ont également été prouvées entre les restes humains trouvés dans les tombes et certaines familles mongoles dont des filles naissent parfois blondes, caractéristique particulière des Amazones, ce qui est un fait absolument unique dans ces ethnies à la chevelure uniformément noire et qui tend à prouver un mélange entre des tribus mongoles et les restes de l'ethnie des Amazones dont l'origine exacte reste encore un mystère[34].

Représentations artistiques

Dans l'Antiquité gréco-romaine

Le thème de l'Amazone apparaît couramment dans l'art grec. Elles sont représentées portant des tuniques courtes, à l'instar d'Artémis, ou encore avec des pantalons bouffants asiatiques. Souvent, un sein est dénudé. En revanche, on ne trouve aucune occurrence de sein coupé. Les jeunes femmes athlètes sont souvent représentées en Amazones.

L'amazonomachie, ou combat des Grecs contre les Amazones, est également un thème populaire : il figure sur l'avers du bouclier d'Athéna Parthénos ou sur le trône de Zeus à Olympie, ou bien encore le sarcophage des Amazones réalisé probablement au IVe siècle av. J.-C. à Tarquinia[35]. Il est souvent représenté symétriquement avec le combat des Lapithes contre les centaures, comme c'est le cas sur les métopes du Parthénon.

En particulier, le combat d'Héraclès contre les Amazones est l'un des thèmes les plus populaires de la peinture sur vases attique à figures noires : on le retrouve sur près de 400 vases[36]. Dans la sculpture monumentale, il est représenté dans les métopes du trésor des Athéniens à Delphes, du temple E de Sélinonte, du temple de Zeus à Olympie et de l'Héphaïstion d'Ahènes, ainsi que sur la frise du temple d'Apollon à Bassae. C'est en fait un combat singulier qui est dépeint : Héraclès revêtu de sa peau de lion affronte une Amazone portant la plupart du temps une armure d'hoplite, plus rarement vêtue comme un archer scythe ou comme un guerrier perse[36]. Le combat de Thésée est également fréquent, mais celui de Bellérophon n'est pas représenté dans l'art grec[37].

Représentations artistiques des Amazones après l'Antiquité

Littérature

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En 1613, dans Arcana arcanissima, Michaël Maïer, médecin-alchimiste de l'empereur Rodolphe II, consacre plusieurs pages à la lutte d'Hercule et des Amazones. Il en donne une explication intermédiaire entre leur réalité et leur fiction : « Qui douterait qu'il y ait eu un jour des Amazones, lorsque tant d'auteurs importants en témoignent ? Toutefois, lés événements qu'on raconte sur le combat d'Hercule avec elles ont un goût d'allégorie plus que d'histoire. Ces viragos sont connues des philosophes : elles sont femelles si on regarde au sexe ; mais si on regarde au courage, elles sont combatives et masculines. L'artisan Hercule doit les affronter, et il doit retirer le très précieux ceinturon de leur reine, qui consiste en diamant et escarboucle, les plus chères et les plus rares médecines de ce monde, dirais-je, blanche et rouge, mille fois plus précieuses que l'or[38] ! »

Au XVIIe siècle, la reine des Amazones Hippolyte apparaît dans la comédie de Shakespeare Le Songe d'une nuit d'été (écrite en 1594-1595) et dans la comédie Les Deux Nobles Cousins qu'il co-écrit avec John Fletcher en 1634.

Au XVIIIe siècle, plusieurs pièces de théâtre mettent en scène des Amazones. En 1699, Houdar de La Motte compose Marthésie, première reine des Amazones qui met en scène le personnage de Marpésia. En 1718, Lesage et d'Orneval composent une pièce comique intitulée L’Île des amazones dans laquelle deux valets, Arlequin et Pierrot, sont capturés par les Amazones qui leur font épouser à chacun une femme pour une durée de trois mois, après quoi ils devront être chassés[39]. En 1749, Anne-Marie du Boccage compose et crée Les Amazones, une tragédie en cinq actes et en alexandrins relatant les intrigues politiques et amoureuses à Thémiscyre après une bataille au cours de laquelle les Amazones ont fait prisonnier le héros grec Thésée[39].

En 1876, Heinrich von Kleist compose le drame Penthésilée qui met en scène la reine des Amazones et son amour impossible pour le héros grec Achille.

Bande dessinée

La super-héroïne des comics américains Wonder Woman est présentée comme étant à l'origine une Amazone[6].

En 1983, les Amazones apparaissent dans le récit du même nom de Pierre Seron, qui fait partie de la série Les Centaures.

Cinéma

Dans les films qui s'inspirent de la légende, comme les péplums italiens, les amazones sont montrées avec deux seins dénudés. Un lasso doré est l'arme par excellence de l'héroïne amazone moderne de bandes dessinées Wonder Woman qui a les deux seins couverts[6].

Télévision

Dans la série animée franco-japonaise Les Mystérieuses Cités d'or (1982-83), un peuple d'Amazones d'Amérique apparaît dans les épisodes 21 ("Les Amazones") et 22 ("Le Miroir de la Lune").

La série télévisée d'aventure américaine et néozélandaise Xena, la guerrière (diffusée de 1995 à 2001) met en scène le personnage de Gabrielle, compagne de Xena. Gabrielle est grecque mais elle est adoptée par la tribu des Amazones à la suite de ses premiers exploits.

Réutilisations du nom des Amazones après l'Antiquité

Les Amazones d'Amazonie

Au XVIe siècle, les premières explorations espagnoles de la région équatoriale d'Amérique du Sud, qui ont à leur tête l'explorateur François d'Orellana croient découvrir des peuplades similaires sur les bords du Maragnon qu'ils appellent alors le « fleuve des Amazones », « Amazone ». Ils y rencontrent en effet des femmes qui combattent aussi farouchement que les hommes. Les Amazones d'Amazonie sont parfois représentées avec la peau blanche.

En 1557, au retour d’un voyage au Brésil (dans ce qui sera la baie de Rio de Janeiro), André Thevet reprend dans son ouvrage Singularités de la France antarctique, le thème des femmes guerrières trouvées par les Espagnols sur le fleuve Amazone. Il accompagne sa description de deux gravures effrayantes qui connaîtront un grand succès. Il nous dit « Elles font guerre ordinairement contre quelques autres nations, et traitent fort inhumainement ceux qu’elles peuvent prendre en guerre. Pour les faire mourir, elles les pendent par une jambe à quelque haute branche d’un arbre ; pour l’avoir ainsi laissé quelque espace de temps, quand elles y retournent, si le cas forcé n’est trépassé, elles tireront dix milles coups de flèches ; et ne le mangent comme les autres sauvages, ainsi le passent par le feu, tant qu’il est réduit en cendre » (Singularités p 243[40]). André Thevet d'abord se réjouit qu'aux trois sortes d'Amazones décrites dans l'Antiquité, celles de Scythie, d'Asie, et de Libye, viennent s'ajouter les Amazones d'Amérique. Ainsi chaque continent a ses Amazones. Plus tard, dans la Cosmographie universelle, Thevet se dira « bien marry que je sois tombé en la faute de l’avoir creu ».

Amazones au Dahomey et femmes-guerrières du Sénégal et de l'empire Zoulou

Article détaillé : Amazones du Dahomey.

Il existe d'autres traditions de femmes-guerrières en dehors des peuples des steppes d'Asie centrale. Au Dahomey, Tasi Hangbè (ou Nan Hangbe), sœur jumelle d'Akaba, règne sur le Dahomey de 1708 à 1711 après la mort soudaine d'Akaba en 1708. C'est lors d'une campagne contre les voisins Ouémènou du royaume qu'elle prit la tête de l'armée, travestie — pour galvaniser ses troupes — à l'image de son frère jumeau défunt Akaba. Elle est la créatrice du corps des amazones du Dahomey. Elle a été largement effacée de l'histoire officielle du Dahomey, sous le roi Agadja son successeur, dont les partisans obligèrent la reine à démissionner.

Plus tard, le souverain Ghézo (1818-1858) créa des compagnies féminines de cavalerie et d'infanterie qui seront baptisées les « Amazones vierges du Dahomey » et combattront d'abord dans les nombreuses guerres de sécession ayant opposé le Dahomey aux Yoroubas. Par la suite le roi Béhanzin les utilisa contre les troupes coloniales françaises.

Au Sénégal, le royaume du Cayor envoyait ses « Linguères » qui étaient des sœurs et cousines des souverains dans ses différentes batailles contre les Maures trarzas. L'Empire zoulou avait auparavant constitué des régiments de jeunes filles combattantes ou chargées de la logistique[41].



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