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Steampunk est le nom d'un courant essentiellement littéraire dont les intrigues se déroulent dans un XIXe siècle dominé par la première révolution industrielle du charbon et de la vapeur (steam en anglais). Il s'agit d'une uchronie faisant référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne.
On y retrouve l'utilisation de matériaux « nobles » tel que le cuivre, le laiton, le bois et le cuir. Pour cette raison, il est parfois plus approprié de parler de « rétrofuturisme » ou d' « uchronie » pour désigner le mouvement.
L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle (même si des origines peuvent être trouvées dans des récits de Jules Verne), dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme a été forgé à la fin des années 1980 en référence au cyberpunk (terme apparu en 1984[1]).
Le Steampunk fait son apparition dans des œuvres littéraires fantastique, de fantasy, d'anticipation et certains sous-genres de la science-fiction. Il devient un genre littéraire, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par les auteurs K. W. Jeter, Tim Powers et James Blaylock à titre de boutade[2].
Le Steampunk est développé par le cinéma, la musique, le dessin et par le mouvement "Do It Yourself". Des passionnés donnent vie à leur personnage grâce à des réalisations artisanales (costume, accessoires, décoration).
Ils développent l'histoire et le costume de leur personnage, à la différence du déguisement et du cosplay qui reprennent un personnage existant.
La communauté des passionnés du Steampunk est représentée par plusieurs associations. Leurs membres se sont baptisés « vaporistes », ou "Steamers". Un musée lui est consacré à Oamaru (Nouvelle Zélande).
À l'origine, le steampunk est un genre littéraire dont Jules Verne, Albert Robida ou H. G. Wells fournissent les caractéristiques et l'esthétique de l'univers d'expression à travers leurs romans ou les adaptations cinématographiques qui en ont été faites : Vingt mille lieues sous les mers de Richard Fleischer (1954), L'Invention diabolique (Vynález Zkázy) de Karel Zeman (1958) ou La Machine à explorer le temps de George Pal (1960). L'univers des époques victorienne et édouardienne (Édouard VII ayant été qualifié de last victorian king par l'historien britannique Christopher Hibbert) d'avant la Première Guerre mondiale reste l'un des décors favoris du genre.
Par extension sont assimilés au genre du steampunk les récits qui se déroulent soit dans le futur, soit dans un présent uchronique alternatif — où apparaissent des personnages historiques ayant réellement existé —, quand leur décor rappelle le design de l'environnement industriel du XIXe siècle ou que la société qu'ils décrivent ressemble à celle de l'époque édouardienne, socialement très rigide et cloisonnée, comme dans Les Chemins de l'espace de Colin Greenland (1993).
Sous-genre de la SF, les œuvres steampunks relèvent aussi de l'aventure et du roman policier - voire du western comme Wild Wild West. Pour les distinguer du récit où interviennent des éléments relevant du fantastique, les critiques utilisent le terme de gaslamp fantasy[3], genre dans lequel s'illustrent notamment Anne Rice et le Français Fabrice Bourland[4]. Le steampunk recoupe fréquemment d'autres genres référentiels de la SF comme le voyage temporel, l'uchronie (décalage temporel et histoire alternative) et les univers parallèles. Cet aspect uchronique canonique a valu aux œuvres de SF steampunks les labels de « chroniques du futur antérieur » ou de « rétrofutur » chez les fans du genre.
Une des principales différences entre le steampunk et la science-fiction des auteurs d'anticipation du XIXe siècle comme Albert Robida — qualifiée de proto-steampunk par les puristes — réside dans la présence d'éléments anachroniques plus tardifs comme les ordinateurs ou les manipulations génétiques qui n'existaient évidemment pas à l'époque[5]. Le steampunk se distingue aussi par son humour, bien des auteurs — en premier lieu K. W. Jeter, qui porta le genre sur les fonts baptismaux — considérant le genre comme un jeu littéraire font tout en clins d'œil aux pères de la science-fiction, du roman fantastique et du roman d'aventures extraordinaires — pour reprendre le titre de la fabuleuse collection des œuvres de Jules Verne.
L'origine remonte aux années 1980, par un hommage à l'époque qui suit la Révolution industrielle dans les délires littéraires du trio d'amis K. W. Jeter, Tim Powers et James Blaylock[6]. Jeter écrit Morlock Night[note 1] (1979) et Machines infernales (1987), Powers rédige Les Voies d'Anubis (1983) et Le Poids de son regard (1989) tandis que Blaylock publie Homunculus (1986) et Le Temps fugitif (1992). Hormis Le Poids de son regard qui est un texte plus sombre, ce sont de véritables hommages (lucides et souvent cruels), aussi frénétiques qu'humoristiques, à une époque révolue, qui marquait une révolution non seulement dans l'économie mais aussi dans les mentalités.
Dans les années 1990, le genre fait de nombreux émules. Parmi les écrivains de langue anglaise qui s'illustrent dans le steampunk figurent William Gibson et Bruce Sterling (La Machine à différences, 1990, qui met en scène les lointains pionniers de l'informatique à l'ère victorienne, Charles Babbage et Ada Lovelace), Brian Stableford (trilogie des Loups-garous de Londres, 1990-1994, et, plus tard, L'Extase des vampires, 1996), Kim Newman (Anno Dracula, 1992, et ses suites), Mark Frost (La Liste des sept, 1993), Paul Di Filippo (La Trilogie Steampunk, 1995), Stephen Baxter (Les Vaisseaux du temps, 1995), Christopher Priest (Le Prestige, 1995) ou encore Robert Charles Wilson (Darwinia, 1998). La trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman a également de nombreux accents steampunk, bien que l'élément « machine à vapeur » n'y soit pas présent. Cependant, la plupart des œuvres précitées, qualifiées au moment de leur parution de steampunk, sont en réalité à classer dans le genre de la gaslamp fantasy, terme créé en 2006 mais applicable rétroactivement (voir plus bas pour la distinction fondamentale entre steampunk et gaslamp fantasy).
Alors que Jules Verne ou Albert Robida font figures d'ancêtres tutélaires du genre, les auteurs français ne sont venus que plus tardivement au steampunk comme le remarque Daniel Riché dans son anthologie, Futurs antérieurs (1999). Cette entrée tardive se manifeste par une floraison d'œuvres telles que Les Grandes profondeurs (1991) et Bouvard, Pécuchet et les savants fous (2000) de René Reouven, Les Inhumains (1992) de Serge Brussolo, les trois opus de L'Opéra du diable (2002-2005) et Magies secrètes (2012) d'Hervé Jubert, L'Équilibre des paradoxes (1999) de Michel Pagel, Confessions d'un automate mangeur d'opium (1999) de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit, La Cité entre les mondes (2000) de Francis Valéry, La Lune seule le sait (2000) et Pandemonium (2001) de Johan Heliot, L'Instinct de l'équarrisseur (2002) de Thomas Day ou La Ligue des héros (2002) de Xavier Mauméjean. Parmi les œuvres fondatrices françaises « historiques » du genre, on peut sans doute citer aussi, en remontant au début du XXe siècle, les anticipations militaires d'Émile Driant alias « Capitaine Danrit ».
Le genre se raccroche à une longue tradition littéraire qui joue sur les rapports de la fiction et de la machine. Mary Shelley, Jules Verne, Mark Twain et H. G. Wells développaient déjà les thèmes de l'artifice ou de l'automate. Le dispositif littéraire du récit fantastique se reflète dans les ruses et les pièges d'inquiétantes mécaniques échappant au contrôle de leurs inventeurs[7]. C'est sur la scène des théâtres que la machine est entrée en littérature: le dramaturge Pierre Corneille, en 1660, monte au château du Neubourg la première pièce à machines, La Toison d'or. Dès les origines, la machinerie des théâtres fut perçue comme une métaphore de cet autre engin qu'est l'intrigue, comme en témoigne l'expression deus ex machina. Le steampunk systématise et industrialise la puissance littéraire de la machine et de ses représentations[8].
Rétrospectivement, la critique s'intéresse à des titres publiés avant 1979 qui répondent aux critères de définition du steampunk et qu'elle a baptisé du terme générique de proto-steampunk. Le proto-steampunk comporte des œuvres marquantes comme Le Voyage de Simon Morley (1970) et sa suite tardive Le Balancier du temps (1995) de Jack Finney ; la trilogie uchronique qui met en scène le personnage d’Oswald Bastable (1971-81) de Michael Moorcock ; Frankenstein délivré (1973) de Brian Aldiss ; les extravagances de Philip José Farmer comme Chacun son tour (1973) ou Le Saigneur de la jungle (1974) ; La Machine à explorer l'espace (1976) de Christopher Priest ; voire Fata Morgana (1977) de William Kotzwinkle, influencé par le polar.
Les amateurs de Bande dessinée, eux, avaient déjà découvert Le Démon des glaces (1974) de Jacques Tardi ou le méconnu Captain Hard (1989) de Walter Fahrer.
Les téléspectateurs américains ont quant à eux été confrontés au proto-steampunk dès 1965 avec la série The Wild Wild West (Les Mystères de l'Ouest), mixant western et espionnage et mettant en scène deux agents du United States Secret Service, James T. West et Artemus Gordon, utilisant des gadgets à la James Bond, opposés à des criminels aux projets et aux inventions machiavéliques dans l'Amérique des années 1870.
Le courant steampunk a donné naissance à deux catégories d’œuvres : celles qui créent leur propre univers en obéissant aux contraintes fixées par les pionniers du genre, Powers, Blaylock, Gibson & Sterling et Stableford, et celles qui se veulent systématiquement référentielles.
Ces dernières exploitent l'environnement littéraire et culturel de l'époque victorienne pour mettre en scène des personnalités réelles ou imaginaires (Sherlock Holmes, Frankenstein, Dracula et le Dr Jekyll, mais aussi Jack l'Éventreur, Charles Babbage ou Ada Lovelace), ou bien s'inspirent de romans de l'époque de Wells, Verne ou Doyle. Le fameux univers généalogique Wold Newton, rassemblant tous les grands héros de la littérature populaire, inventé par Philip José Farmer, n'est pas étranger à cet engouement. Ce dernier sous-genre est illustré notamment par la BD La Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore, traduite et portée à l'écran depuis, mais aussi par des auteurs comme Kim Newman, Stephen Baxter, René Reouven ou Johan Heliot.
Ces œuvres se caractérisent par un intertexte foisonnant[réf. nécessaire]. Le personnage de M, de la Ligue des gentlemen extraordinaires, évoque d'abord James Bond mais se révèle être le professeur Moriarty, l'ennemi juré de Sherlock Holmes. « Appelez-moi Ishmael », se présente le chauffeur du capitaine Nemo en accueillant l'équipe des gentlemen extraordinaires à bord du Nautilus[note 2]. « Il manque un portrait sur votre mur » fait-on remarquer à Dorian Gray[note 3]. Le personnage de Hyde[note 4] est de son côté retrouvé dans la rue Morgue[note 5].
De nombreux textes steampunk n'ont pas été traduits en français, à commencer par la pièce fondatrice, Morlock Night de K. W. Jeter, Black as the Pit, from Pole to Pole (1977) de Howard Waldrop et Steven Utley, The Hollow Earth (1990) de Rudy Rucker, Anti-Glace (1993) de Stephen Baxter ou l'irrespectueux Zeppelins West (2001) de Joe R. Lansdale. On note encore la série récente The Steel Inferno des jeunes auteurs américains NB Pettibone, qui n'a pas encore été traduite en Français.
L'esthétique steampunk est un monde n'ayant pas existé mais se base sur un XIXe siècle où l'emploi de la vapeur devient plus présent et laisse de côté le pétrole et l’électricité.
Le travail et les œuvres des inventeurs et des auteurs de romans d'anticipation de la fin du XIXe siècle ne peuvent pas être qualifiés de steampunk mais de proto-steampunk. Les auteurs modernes se sont basés sur les créations de cette époque :
Au niveau des transports, l'avion et la voiture individuelle sont souvent en retrait, en faveur du dirigeable et du train.
L'allure vestimentaire est un mélange du siècle victorien et d'accessoires divers. Elle incorpore des éléments d'avant et après les deux guerres mondiales. L'esthétique vestimentaire steampunk se rapproche de la mode gothique, elle aussi d'inspiration victorienne.
Tandis que l'ère de l'électronique tend vers la miniaturisation, l'élément esthétique fondamental du steampunk est son gigantisme. Cette technique, délibérément bloquée au stade de la machine à vapeur, produit des constructions démesurées, complexes et extravagantes de tuyauteries actionnées par des leviers et des claviers aussi nombreux que compliqués. Les véhicules à vapeur semblent souvent lourds et difficilement maniables, nécessitant une forte dépense d'énergie pour un rendement mécanique faible. Le héros classique dans ce genre d'univers est le mécanicien de génie.
Toutefois certains univers steampunks semblent posséder une avancée technique sur l'époque contemporaine. C'est le cas des « greffes mécaniques » dans le manga Fullmetal Alchemist ou dans des films comme Wild Wild West. La mécanique y est aussi mieux développée (l'araignée mécanique de Wild Wild West), tout comme les automates à vapeur.
Le XIXe siècle, siècle de référence esthétique du steampunk, fut riche de nombreuses explorations géographiques, ethnologiques, scientifiques et archéologiques. La nouvelle vision du monde qui en résulta fut à l'origine de différents courants artistiques d'inspiration exotique comme l'orientalisme. Le steampunk fait quelques clins d'œil à cet exotisme pompier dont les Expositions coloniales marquèrent l'apogée — comme l'illustrent la bande dessinée Les Corsaires d'Alcibiade, d'inspiration vernienne, ou certaines[réf. nécessaire] vignettes de Hauteville House.
Le Steampunk se développe en différents lieux (Asie, orient...) et époques (Western, Colonialisme...) sur sa période de prédilection.
Figure emblématique et icône mondiale de la littérature victorienne, le personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle fut récupéré par les auteurs de la littérature steampunk. Au sein du courant référentiel du genre, la SF holmesienne compte actuellement un important corpus d'œuvres dont : Sherlock Holmes' War of the Worlds des Wellman père & fils, Exit Sherlock Holmes de Robert Lee Hall, Le dossier Holmes-Dracula de Fred Saberhagen, le Bestiaire de Sherlock Holmes de René Reouven ou la polymorphe et remarquable anthologie Gaslight Grimoire parmi bien d'autres (en), essentiellement en langue anglaise, et, pour la plupart, inédites en français.
Le steampunk fait occasionnellement des emprunts esthétiques aux univers post-apocalyptiques, comme dans la série de jeux vidéo Fallout. Notamment à cause de la technique rétrograde, grossière et de récupération, même s'il s'agit dans le cas des Fallout d'un rétrofuturisme ancré dans les années 1950-60 (on parle en anglais d'esthétique RayGun Gothic), avec des armes plasma et laser naïves et des carcasses de voitures nucléaires (ce style se nomme aussi Dieselpunk). Un autre exemple de ce télescopage entre ces deux genres est donné par le roman Le Jour des Triffides de John Wyndham. Citons le cycle Omale (trois romans) du Français Laurent Genefort, décrivant un monde steampunk de guerre interminable entre Humains et extra-terrestres[note 7]. Autre ouvrage français : L'Ere du Vent de Pierre Bameul, premier roman à la fois airpunk et post-apocalyptique à être publié. Dans ce récit, l'usage omniprésent de l'air comprimé a remplacé celui de l'électricité devenu prohibé. Il y a également Artifices, le tome six de la bande dessinée Sillage, qui présente un peuple coincé combattant des milliers de robots, à un stade technologique bien plus avancé, le tout dans un monde ravagé par ces batailles incessantes.
De la même manière, dans la quatrième saison du Visiteur du futur, la ville de Néo-Versailles semble être ancrée dans un univers steampunk de récupération.
Le genre steampunk s’applique aussi à d’autres médias, par des œuvres qui s’en réclament directement ou que les critiques ont classées rétrospectivement dans ce genre.
Dans la bande dessinée, de Métropolis des époux Lofficier et Ted McKeever à la Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore, en passant par le Tarzan revisité par Stan et Vince, ou par tous les scénarios d'histoires de détectives ou aventuriers cédant à la mode rétro (Adèle Blanc-Sec de Jacques Tardi, toute l'œuvre de Winninger, Professeur Motus de Counaye, Alceister Crowley de Cossu), le steampunk est également fortement représenté.
Le studio Nitrome a conçu plusieurs mini-jeu dans l'univers Steampunk tels que Dirk Valentine ou Steamlands.
Dès les années 1990, grâce à la féconde imagination des fans du genre, le steampunk a largement débordé le cadre de la seule création romanesque pour s'étendre à une multitude d'autres domaines artistiques.
L'iconographie est historiquement [réf. nécessaire] une des premières manifestations du genre en dehors de la littérature. Certains artistes ont exploré cet univers, comme Albert Robida (1848-1926) qui fut un précurseur du dessin fantastique et de l'illustration, un auteur de romans et articles, graveur, aquarelliste et peintre.
La reconstitution historique — le reenactment en anglais — est un hobby extrêmement populaire en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Sorte de jeu de rôle grandeur nature, il a pris son essor en France grâce aux passionnés d'uniformologie napoléonienne[17]. Stricto sensu, on peut difficilement parler de reconstitution historique ici puisque le steampunk est en pleine uchronie. Le jeu consiste en un travestissement à la mode victorienne tout en s'équipant d'accessoires (armes, « instruments scientifiques » (sic), etc.) fantaisistes de design 1900.
Dans le domaine du jeu de rôle sur table (forme première du jeu de rôle), citons Space 1889 comme un pionnier du genre (l'action se déroulait à la fin d'un XIXe siècle où l'on aurait maîtrisé le voyage spatial).
Le jeu de rôle "Les Royaumes d'Acier" (Iron Kingdoms en V.O.) est orienté vers l'ambiance steampunk, avec un monde où la technologie à vapeur côtoie la magie dans un univers Med-fan pour le système D20 (éditeur : Privateer Press).
Dans le domaine du jeu de société, citons 221 B. Baker Street (Éd. Gibsons Games 1991 - Habourdin International pour l'édition française), à vocation « policière » dans l'esprit steamy[réf. nécessaire].
Le jeu Dungeon Twister — de conception française, mais existant aussi en version anglophone — mêle les genres fantastique et steampunk. Le but du jeu est de traverser un labyrinthe dont les salles peuvent pivoter grâce à un mécanisme dans chacune d'elles. Les salles sont connectées par paires, ce qui permet au joueur de faire 'twister' une salle depuis sa salle jumelle. Outre les personnages et objets classiques du fantastique (magicien, troll, bâton de boule de feu, etc.), il en est de style "steampunk" : le méchanork (capable de twister les salles dans le sens qu'il désire), la scie à vapeur, le golem (dont la graphie tient plus du robot 'frankensteinien' que du golem de la cabbale).
Le jeu de batailles avec figurines Warmachine édité par Privateer Press place les joueurs à la tête d'armées dans le monde des Royaumes d'Acier.
Quelques exemples alliant steampunk et univers ludique :
L'univers musical a, lui aussi, été influencé par le steampunk. Contrairement à d'autres mouvements tels que le rock punk ou le goth, la musique steampunk n'est pas encore un genre à part entière. On retrouve du steampunk aussi bien chez des groupes de metal, de folk ou de rap.
L'album A Posteriori de Enigma (EMI) participe de cette ambiance vapeur/acier/voix instrumentales.
Ces groupes de musique sont caractérisés par un ou plusieurs points :
Il est à noter qu'une majeure partie de la musique est issue du milieu de la musique industrielle[réf. nécessaire].
La première vague de musique de ce style est partie des États-Unis avec des groupes/artistes tels que[18] :
Puis sont venus d'autres groupes/artistes influencés (ou non) par les premiers :
Un des labels de musique connus est Gilded Age Records[19], qui regroupe de nombreux artistes plus ou moins influencés par cet univers.
- Quelques attractions des parcs d'attraction Disney peuvent sans conteste se classer dans la « mouvance » du Steampunk. Space Mountain de la Terre à la Lune (1995-2005) à Disneyland Paris tiré du roman éponyme de Jules Verne, proposait un voyage vers la Lune en recréant une atmosphère "victorienne/vernienne" très particulière empruntant de nombreuses caractéristiques au style Steampunk. L'attraction Discovery Arcade[note 8] a elle aussi été conçue dans le même esprit.
- L'espace d'exposition et d'animation Les Machines de l’île situé à Nantes : le concept est situé à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes.
À l'instar du mouvement gothique, il s'est créé un "mouvement" Steampunk, communauté de créateurs, d'exégètes et de fans du genre. Défilés de mode, happenings, expositions d'objets, et sites internet en sont les principaux moyens d'expression - à l'initiative principalement des Anglo-saxons, particulièrement actif dans ce domaine.
Le steampunk peut être résumé approximativement en un mot : « bricoleur »[réf. nécessaire]. C'est un état d'esprit visant à créer, expérimenter, et construire des objets ou des œuvres soi-même (c'est en quelque sorte l'incarnation du D.I.Y. (Do It Yourself) ou D.O.Y. du mouvement punk), comme l'illustre le cliché du savant fou ou de l'ingénieur de génie. C'est aussi la recherche d'une « esthétique de vie » définie par les canons steampunk. Par ailleurs, la devise de Steampunk Magazine résume l'éthique du mouvement : « Love the machine, hate the factory » (« aime la machine, déteste l'usine »)[20].
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